mercredi 9 juin 2010

Step 1: Quit your job

Le Chubchub et moi rentrons en France en Septembre, ça y est, c’est officiel. Ça faisait un moment qu’on le savait, mais maintenant on se lance, fini l'île maudite, la pluie et la bouffe infâme, youpy. Fini aussi les gentils autochtones, la Tamise et Oxford, snif.

J’ai un peu le cerveau qui bout depuis, trop de trucs auxquels penser, le déménagement, la vente de ma voiture, l’appart… Bref, j’y reviendrai, ça sent la prise de tête à plein pif, et pour un bon moment. En plus, y’a cette petite nostalgie qui s’installe déjà, qui commence à me rendre complètement attardée… Genre hoooo, les jolis cygnes, y vont me manquer ! Et les poubelles de l’Oxfordshire, elles sont siiiii jolies…

Donc à partir de maintenant, une nouvelle rubrique sur le blog, cestlebordeldedéménager (d’un pays à l’autre), avec la voiture, l’appart, le déménagement, la recherche de taf à distance, etc…

Oui parce que c’est le bordel. Vraiment le bordel.

Donc première étape, la démission, Lundi matin. C’était ma première, j’ai géré ça comme un chef avec délicatesse et subtilité, j’ai dit « Je pars » avec un grand sourire plein de dents. J’ai ensuite tout mis sur le dos du Chubchub, c’est l’intérêt d’être en couple, se couvrir l’un l’autre comme des couards. Mais ça m’a permis de faire mon innocente, genre « Ouais, mais c’est pas vraiment ma faute, c’est le monsieur qui doit partir, moi j’adooooore cette boite et j’y resterais bien jusqu'à la retraite ! » alors que je dépéris d’ennui tous les jours depuis plus d’un an, que mon boss est un plot et que mon collègue le hmmmeur fou me donne envie de lui couper les cordes vocales à coups de sécateur.

Je suis donc couverte.

J’ai deux boss, l’un est super sympa, l’autre, c’est le plot ; alors mon boss gentil l’a bien pris, il m’a souhaité plein de bonnes choses et m’a posé des tas de questions gentilles. Le plot, par contre, fidèle à sa nature de plot, s’est exclamé :

« Mais enfin, et les vacances, tu as pris trop de jours déjà ?!!? » Vise la classe du vieux rapiat pouilleux (et je suis parfaitement consciente que ma paye d’Aout va subir quelques raccourcissements à coups de machette, merci).

Je crois qu’il est un poil aigri parce qu’il venait de me refiler des tas de projets relous à long terme, et qu’ils vont tous passer à la trappe le temps de former un remplaçant. Bon, peut-être aussi parce que la boite m’a déjà payé une super formation de la mort qui tue qui coute 3 Rolex pour Juillet, que c’est pas remboursable, et donc qu’ils doivent repousser ça indéfiniment pour un futur employé.

Les collègues ont été mignons aussi, pendant la première demi heure. Depuis, c’est la curée. Ces vautours mettent tous des options sur mon bureau, mes écrans, mon ordinateur, mon portable… C’est pas que j’aurais pas fait exactement la même chose à leur place, mais j’aurais posé mes options auprès de quelqu’un d’autre. Oui parce que je suis sympa, moi, à chaque fois je réponds « oui oui, tu peux avoir mon ordi, mon bureau, mon portable, mon stylo » mais j’en ai aucune idée, moi, de qui va avoir quoi. Et puis surtout j’en n’ai rien à faire de tout ça, puisque le principe, c’est que je serai déjà loin lors de la redistribution de mes richesses… Bonne chance les petits piranhas !

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