mardi 31 août 2010

Bizzi bizzi time


Ola!

Pas de post hier, c’était férié par ici! Bon, c’est pas comme si tous les jours étaient féries pour moi maintenant, mais presque.

Mais on est allé visiter le château de Windsor, le Chubchub et moi, histoire de nous imprégner d’Angleterre comme de grosses éponges avant de partir. C’était choli.


Maintenant je profite à donf de mes vacances, réveil à 7h00, 30 coups de fils passés pour des apparts à Paris, deux passages à la Barclays pour transférer des sous sur les comptes français en cas de visites fructueuses synonymes de ruine en cautions et frais d’agences. Un hôtel trouvé pour pouvoir chopper l’Eurostar à pas d’heure du mat’ demain (5h30, aaaaaaargh), reste plus qu’à préparer mes deux entretiens en trois jours, préparer les sacs de voyage (tenue d’entretien, tenue de « J’ai trop la classe pour impressionner les agents immobiliers, non non, je ne suis pas qu’une pauvre chômeuse », tenue de « youhou, c’est la fête, on revoit les potes, buvons des canons avec allégresse », etc…).

Et puis tout ça avec une pause don du sang en début d’aprèm. J’aime l’idée que je vais passer l’après midi à me trainer dans l’appart en tournant de l’œil à chaque mouvement brusque comme une vieille limande malade. Ca rajoute du piment dans ma vie…

Bref, donc direction Paris demain, pour 4 jours de course à la recherche d’apparts et de boulot. Un peu comme une chasse au trésor géante. En environnement hostile. Au milieu des requins. Et puis sans trésor à la fin.

J’entends mes ptits pieds me crier « Nooooon, non, fais pas ça, ai pitié de nous, pitiiiiié ! Noooooon, mais vas y, fais pas ta pute quoi »…

Donc pas de post cette semaine, je reviens Lundi prochain, peut être avec un taf, un appart, et certainement avec plein de gentils mots d’amour envers Paris, mon futur nouveau chez moi, que j’aime déjà d’un amour pure et sans limites

vendredi 27 août 2010

Last day

Aujourd’hui, nous entamons notre 4ieme jour de pluie sans discontinuité... Tout baigne, mais je verse une petite larme symbolique pour les festivaliers qui ont dû monter leurs tentes dans la boue, se lèvent sous la pluie, mangent sous la pluie, et pataugent comme des malheureux… Mouahahaha (joie perverse de la nana qui a pas de billets pour le festival et se réjouit du malheur des autres).

Sinon, c’est mon dernier jour au taf, mon boss me donne carte blanche pour partir dès que mon remplaçant finit un ptit exercice que je lui ai donné… Je dirais bien youpy, mais l’animal est à peine capable de trouver le poste de travail sur son bureau, c’est pas gagné. Il tente depuis une heure de faire un programme « Hello world » sous Visual studio, et il s’apprête à enchaîner sur tous les autres programmes de la préface du C++ pour les nuls, alors de là à ce qu’il maitrise mes 60 fonctions (que je lui ai quand même gentiment expliquées, ligne par ligne, 300 fois, pendant des jours), je pense que j’ai le temps d’aller apprendre la chorégraphie de Thriller dans le parc, puis de construire la Tour Eiffel en allumettes, avant de me faire tatouer le plan des catacombes de Paris au henné sur le dos… Chuis vachement optimiste pour ma journée !

J’ai rien contre les gens qui débutent, qu’on soit bien clairs, mais pas le jour où ma liberté dépend de leur capacité d’apprentissage… Bon, en même temps, j’m’en fous, demain je suis au chômage en vacances !!

Allez, happy merry week end !

mercredi 25 août 2010

Trop de vampires....


Cette année, j’ai fait une bonne razzia sur les bouquins de vampires. Quand je dis livres, je ne parle pas de Twilight, que ce soit bien clair, j’ai des principes et les ados vampires qui étincellent au soleil n’en font pas parti ! Non, les vampires, j’aime depuis Anne Rice et ses Lestat, Armand, Marius, Pandora, etc…. Et Entretien avec un vampire date de … 1976 ! Alors oui, ses vampires sont glamour (c’est même elle qui a inventé le concept), mais putain, ils sont rock !


Bref, cette année, je me suis enfilée la Southern Vampire Serie, de Charlaine Harris (True Blood), qui est sacrement agréable à lire (et beaucoup moins torturé que Anne Rice), et les Anita Blake de Laurell K.Hamilton, trash et assez drôle (s’arrêter au tome 11, après c’est du porno).

Bref, niveau vampires, si on ajoute à tout ça ma complète addiction à Buffy, je suis une sorte de semi-spécialiste, tout en évitant les pièges à la con comme Twilight et The vampire diaries.

Suite à une bonne critique, je me suis donc lancée dans Love Bites de Lynsay Sand, et je m’en suis mordu les doigts jusqu’aux poignets ! Mais quelle daube…

C’est l’histoire d’un vampire, beau, intelligent et gentil, qui transforme une nana, belle, intelligente et gentille pour lui sauver la vie, parce qu’elle lui a sauvé la vie. Ouaaaaah !

Le premier tiers du livre est une succession de scènes ou l’héroïne se réveille dans une grosse maison, se demande ce qu’il se passe, croit rêver, se dit « Ouuuu, le monsieur, il est beau, mais qui est il ? », se fait expliquer qu’elle a des grandes dents pointues maintenant, se persuade qu’elle rêve, et se rendort. Tout ça pendant des pages et des pages. Et elle pleurniche, et elle couine…

Déjà, y’a pas de quoi pleurnicher, les vampires sont gentils, ils ne mordent pas les humains, ils se nourrissent grâce aux banques de sang, les ptits filoutes. Accessoirement, ils ont une âme, peuvent sortir en journée (non, ils ne scintillent pas, dieu merci, mais c’est très limite), sont immortels car ils viennent de l’Atlantide (si si, sans blague) où des nanotechnologies très développées ont été inventées pour prendre soin de leurs ptits organes vitaux. Donc ils ne sont même pas morts ! Youpy !

Petit bonus, ils peuvent avoir des enfants, et puis ils ont des orgasmes 20 fois plus puissants que les humains. Ben tiens !

Le scenario est tellement vide que ça donne le vertige.

Notre héroïne (belle intelligente indépendante), transformée par notre héros (beau brillant chevaleresque) qui lui sauve la vie, passe le tiers suivant du roman à se taper son vampirounet chéri, sur le lit, dans le jardin, dans un lac, sur le sable, etc…. Et c’est tout, il ne se passe RIEN.

Pour illustrer la débilité profonde du truc et le niveau de niaiserie des personnages, faut voir qu’après avoir baisé amoureusement, tendrement, sauvagement, délicatement, orgasmiquement avec son vampirounet en sucre, le tout non-stop pendant des jours et des nuits, la super héroïne vachement vive d’esprit trouve quand même moyen de se demander « mais tiens, se pourrait il qu’il me trouve désirable ? » … Faut voir le niveau du truc !

Bref, j’ai été navrée un peu plus à chaque nouvelle ligne de ce navet, je déconseille fortement Lynsay Sand (ou en tout cas, love bites)…

Ce qui est cool, c’est que ça vient de me sevrer des livres de vampires bien comme il faut. Youpy !

mardi 24 août 2010

ronfle ronfle

En ce moment, mon habilité à dormir est inversement proportionnel à la quantité de trucs relous qui se baladent dans ma tête… Autant dire que je dors peu et mal. L’intérêt, c’est qu’après avoir baissé les bras ce matin et m’être extirpée du pieu à 5h30 en soupirant comme un ventilateur enrhumé, je suis arrivée au taf à 6h45, je peux donc partir en plein après midi comme une grosse sale. Les collègues en bavent de jalousie et j’aime ce genre de satisfaction mesquine, ça va très bien avec mon humeur de pétasse aigrie par le manque de sommeil.

L’immense avantage d’aller au taf à pas d’heure du matin, c’est que les routes sont toutes vides, et que, pour une fois, je me fais pas emmerder par les hordes de cons qui veulent ma mort. Oui, parce qu’en ce moment, j’ai la désagréable impression que les anglais veulent m’aplatir avec leurs 4x4, me faire sortir de la route ou me casser les dents et tous les os du corps en choc frontal lors de dépassements douteux. La prochaine fois, au lieu de m’acheter une jolie petite voiture grise, je me trouverai un énorme monstre rouge fluo, histoire qu’on me voit un peu sur la route.

Je suis arrivée tellement tôt que la grille du parking de mon taf était fermée. J’ai donc appelé la sécurité, le mec a quand même trouvé le moyen de me demander pourquoi j’avais besoin de rentrer à cette heure là. Pour arroser les fleurs ? A ton avis, connard ! Bref, j’ai ensuite attendu qu’il ramène sa fraise en continuant mon livre, un bouquin de vampire d’une nullité affligeante, que je me force à finir en serrant les dents depuis des jours et des jours déjà, et qui me parait sans fin…

J’en reparlerai demain, je retourne zoner inutilement en luttant contre le sommeil au lieu de faire chier à raconter ma vie vide et ensommeillée…

Pour compenser, une chouette vidéo, le nouveau single de I Blame Coco:

lundi 23 août 2010

I.D., please

En Angleterre, on ne rigole pas avec la majorité. D’ailleurs, en Suisse non plus. Je me demande s’il n’y a qu’en France qu’on peut aller se boire des binouze à 17 ans dans un bar tranquillou. Bon, ça a peut être changé maintenant, mais de mon temps (paye ton ancêtre), j’ai jamais eu à sortir ma carte d’identité (sauf une fois, en boite, mais avec une argumentation simple, ça passe : Ben j’ai oublié ma carte, mais je vous assure, j’ai complètement trop 18 ans.

Imaginez ma stupéfaction quand, à mon arrivée à Lausanne, à 23 ans, le videur d’un bar me demande ma carte. Je me suis esclaffée de rire en continuant à avancer, puis je me suis fait jeter par le videur, qui se marrait pas du tout, lui, et me regardait d’un air navré. Bref, je suis allée boire un verre ailleurs, drapée dans les restes de ma dignité, en lambeau. En Suisse toujours, la première fois que j’ai tenté d’acheter une bouteille de vin blanc au supermarché, je me suis aussi fait refouler. Comme ça commençait faire un peu chier, j’ai quand même protesté que, ‘tain, j’avais bientôt 24 ans, j’étais ingénieur, j’avais quand même pas une tête d’une nana de 17 ans, mierda. C’est là que le mec derrière moi m’a expliqué que non non, j’avais pas une tête de nana de 17 ans, le vin, c’est à partir de 16 ans, donc j’avais une tête de nana de 15 ans (ou moins)… Là, j’ai abandonné et je me suis greffée mon passeport sous l’aisselle.

Voilà, donc pas de panique, c’est le même topo chez les anglish. Bon, la dernière fois que je me suis payée des clopes à la station service avec le plein, le mec m’a demandé ma carte (aïe-di, plize), je me suis quand même étouffée avec mon chewing gum avant de lui montrer ma bagnole Sérieux ? Je suis venue en VOITURE. Le mec a quand même hésité 3 bonnes secondes avant de me lâcher mes clopes, ce plot !

Mais bon, depuis que j’ai accepté de me trimballer avec mes papiers à toute heure du jour et de la nuit, ça va. Je suppose que le jour où on ne me demandera plus ma carte, je pourrai commencer à pleurer sur ma jeunesse perdue…


Un ptit coup de nimp pour la route:

vendredi 20 août 2010

un peu de tout


Ca fait longtemps, donc un peu de vrac :

  • Lady Java, mouahaha:


Bon week end!

jeudi 19 août 2010

Step 2: Find a home

Je suis dans des conditions optimales pour bosser, le hmmmeur fou m’envoie des relents de transpiration, et me fait des trous dans la rétine avec son ptit ensemble de cycliste jaune fluo zébré tout moulant.

Mais bon, plus qu’une semaine avant la fin de mon contrat, je compte les jours fébrilement, j’ai hâte de passer mes journées à tricoter avachie sur le canap en matant des Buffys à chercher du taf, un appart sur Paris et faire des cartons. Je voue depuis peu un culte à St Benoit Joseph Labre, le saint patron des sans domiciles fixes, pour qu’il nous aide à trouver un appart sur Paris, alors qu’il nous manque la moitié des papiers nécessaires pour avoir un bon dossier, et que le reste des papiers est en anglais. Bizarrement, j’ai la curieuse impression que ce genre de ptits détails ne va pas nous aider à être dans les ptits papiers des agents immobiliers parisiens, pourtant réputés pour leur gentillesse, charité et grandeur d’âme.

En outre, comme on part d’ici après un an de location alors qu’on avait signé un contrat d’un an et demi, il est tout à fait possible qu’on se fasse saigner à blanc en étant obligés de payer des loyers dans le vent le temps que l’agence trouve un nouveau locataire. Comme notre agent immobilier est un abruti, il a passé un mois à nous dire «ou la, vous inquiétez pas, bande de stressés de la vie, on va trouver un repreneur comme de rien du tout, ze fingueur ine ze noze, pas de panique » avant de mettre l’appart sur le marché. Donc, grâce à ce sale blaireau, on n’a toujours pas de repreneur. Je suis sérieusement en train d’envisager la possibilité de demander un conseil à un avocat, histoire de tenter de lui coller cet échec sur le dos et de se dépêtrer de ce merdier. Parce que c’est pas que j’ai pas l’intention de jeter mes sous dans la Tamise par poignées, mais presque.

Au moins, si on ne trouve rien sur Paris + pas de locataire à Mignon-Village-sur-Tamise, on n’aura qu’un loyer à payer. Mouahahah. Oui, il faut savoir se contenter de peu de choses…

mercredi 18 août 2010

Le mec de la tombe d’à coté, Katarina Mazetti


J’en avais beaucoup entendu parlé, alors hop, c’est fait ! Ce roman se lit très vite, parce qu’il est très chouette (*).


C’est l’histoire de Désirée, bibliothécaire BCBG qui se rend régulièrement sur la tombe de son mari, et y rencontre Benny, paysan rustre dont les parents sont enterrés à coté. Evidement, c’est une histoire d’amour, mais racontée alternativement par Désirée et Benny, ce qui donne deux points de vue très différents et amusants sur les événements. C’est excellent car le regard qu’ils ont l’un sur l’autre et sur leur relation est réaliste, drôle, plein d’autodérision et de second degré.

Ce livre est très drôle, original, les dialogues sont terriblement savoureux et l’histoire est fine et pleine de tendresse.

Bref, je recommande moult moult (si si, je recommande comme ça), ça se lit vite et ça m’a collé un sourire immense sur les lèvres.


(*) Tain, les critiques, c’est vraiment mon truc, je devrais envisager une candidature spontanée à le masque et la plume, ils seraient fous de joie de m’avoir comme critique littéraire.

mardi 17 août 2010

le bye bye

Dire au revoir, quand on part, c’est jamais facile, mais y’a une catégorie de gens auquel c’est vraiment super dur de faire ses adieux : les connaissances.

Les potes proches, ça va, on part du principe qu’on va se revoir, et puis Facebook nous donnera l’illusion de garder le contact, et nous permettra de nous faire des coucous de temps en temps et de résumer des pans entiers de nos vies en 3 lignes. Une fois tous les deux ans, on arrivera à se libérer quelque jour, et on passera un super séjour à faire la fête chez les poteaux. Bref, c’est un peu triste, mais ça a du bon.

Le plus dur, c’est les gens qu’on ne reverra pas, comme les collègues. On sait pertinemment qu’on n’a aucune chance de se recroiser un jour dans la rue ou que je passe faire un coucou de temps en temps (l’effet je déménage de l’autre coté de la manche). Franchement, c’est chaud. Hier, j’ai dit au revoir à la comptable, une nana très gentille, la cinquantaine, avec qui j’ai toujours bien aimé papoter pendant les heures de taf. Je lui ai promis de lui donner des news (je sens que ça va se faire une fois par an pendant un an), et puis bon, quoi, après ? Bonne vie à toi ?

Je trouve ça absolument atroce, et si je pouvais partir comme une voleuse sans me retourner, je le ferais joyeusement !

Bon, au moins, je vais avoir des cadeaux, gnarf gnarf. J’ai subtilement glissé à mes collègues qu’un ipad serait un très joli cadeau de départ, très adapté à ma nature raffinée et moderne, mais son ricanement cruel n’est pas de très bonne augure. Et vu que le cadeau de départ en retraite d’un de nos ingénieur (qui a fait des miracles pour la boite depuis sa création) a été deux pauvres bouquins de randonnée et de pèche, je ne suis pas très optimiste, pour le coup…

Le ptit génie (mon ancien stagiaire), lui, m’a envoyé un mail tellement gentil que ça m’a limite émue :

I hope life treats you very well...

lundi 16 août 2010

Extras, Ricky Gervais


Week end d’ermitage à la maison, ou presque. Dur dur de sortir batifoler quand il pleut des chiens et des chats. On est quand même allés de faire désanusser au quizz du Dimanche, pourquoi se priver de notre branloute hebdomadaire ? Et puis on a trouvé la technique, on fuit avant les résultats, comme ca on évite l’humiliation publique, c’est vachement filoute.

Donc sinon, terrée sur le canapé, pas mal de tricot, je me suis lancée dans de chouettes mitaines, celles de Eskimimi, ici, et, après avoir galéré comme une manchote sur le tricot à deux couleurs, ça avance enfin. Par contre, j’ai le désagréable pressentiment qu’elles vont être trop petites pour moi… M’enfin, je ne vais pas m’auto flageller tout de suite, on j’aviserai plus tard quand il sera trop tard pour arranger le coup, ce sera plus simple.


Vu la météo, le passe temps idéal a été de se lancer dans Extras, série de Ricky Gervais (mon héros, mon idole, mon gourou, Rickyyyyyyyyy). Donc Extras, c’est l’histoire de deux extras, ces anonymes qui font de la figuration dans des films. Andy Millman (Rickyyyyyyyyy) est un extra pathétique qui tente désespérément de quémander une ligne de dialogue à chaque film, en vain. Maggie, qui, elle, cherche l’amour, est d’une stupidité rarement égalée. Je recommande l’article de Pierre Sérisier ici.

Je préviens, parfois, c’est tellement atroce que c’en est insoutenable ! Voir Andy et Maggie se fourrer dans des situations ridicules en creusant leur propre tombe est à la limite du supportable. C’est merveilleux, c’est anglais, tout y passe, le racisme, les handicapés, la religion, etc… J’adore ce jusqu’au boutissme qui te crispe d’horreur et d’anticipation à chaque nouveau dialogue…

Chaque épisode se passe sur un nouveau tournage, et une célébrité vient y jouer son propre rôle, comme Ben Stiller, réalisateur sadique et odieux, ou Robert de Niro, Daniel Radcliffe, etc....

Pour un petit aperçu, Kate Winslet et sa leçon pour obtenir un oscar, priceless !

vendredi 13 août 2010

Tarantino mixtape

Ouah, quelle vidéo !! Découverte grâce à KRiSSWebLoG, voila un mix vidéo/audio pour les fans de Tarantino:

The Tarantino Mixtape from Eclectic Method on Vimeo.

Cette merveille est de Eclectic method, et il y a plein d’autres vidéos à voir sur leur site.

Bon week end!

jeudi 12 août 2010

Fausse joie

Aujourd’hui, je reçois un message à propos de mon annonce de voiture : Comment puis-je l’importer aux US ?

Alors déjà, sans bonjour, sans merci, c’est pas très très gentil, ça, espèce de vile raclure de litière de chat. Et puis, il me prend pour Google, le plot ? Il peut pas remuer ses ptits doigts tout seul, comme un grand ?

J’ai failli lui répondre d’aller se pendre, mais finalement, comme je suis bien élevée et que ma maman m’a toujours dit : « Ne pousse jamais les inconnus au suicide », je me suis abstenue.

mercredi 11 août 2010

Overbooking is amazing

Depuis le retour des vacances, ma vie a repris un rythme bien soutenu, avec une liste de trucs à faire/à penser/à gérer longue comme un trajet Strasbourg-Lyon en TER. D’ailleurs, les prises de tête ont même commencé avant mon retour, pour faire chier.

Alors que j’étais tranquillou en train de me dorer la pilule en Corse et que je vérifiais paresseusement mes emails sur la plage, il se trouve que je me faisais pirater mon compte Paypal, hop là, ma carte bancaire achète un iphone en Tunisie, toute seule, comme une grande, l’air de rien. Le temps de passer une heure au téléphone avec ma banque, d’annuler ma CB (oui oui, à l’étranger, c’est pratique de ne plus avoir de CB), et hop, tout est réglé ! Bon, après avoir récupéré le remboursement de la somme débitée deux fois (Paypal est d’une logique très très personnelle, niveau gestion de crise), je sors à peine d’une mini crise financière rien qu’à moi, qui m’a bien fait flipper.

Donc, comme cet épisode m’a ouvert les yeux sur la fragilité de mon équilibre, de la vie en général, et surtout de mes finances, je passe en mode : économisons avant un déménagement pour Paris, une caution à payer et une période de disette à durée indéterminée. Oui, car, comme je rentre en France après avoir travaillé à l’étranger, je ne vais pas toucher de chômage, et comme j’ai pas encore 25 ans (petite jeunette que je suis), je peux me carrer le RMI (ou RSA) dans le cul.

Forcement, ça motive, alors je recherche du travail comme une hyperactive, je clique, je reclique, je postule, je zieute, etc… Et forcement, comme le monde entier est en vacances, on me laisse crever comme une charogne dans mon coin sans jamais me répondre, tandis que Monster m’envoie tous les jours une liste de job qui n’ont rien à voir avec ce que je veux, de près ou de loin. Je ne sais pas qui a créé le moteur de recherche de Monster, mais faudrait peut être qu’il songe à une reconversion, ce blaireau incompétent.

En outre, face au trou noir économique qui m’attend, la vente de ma voiture se fait de plus en plus indispensable. L’annonce placée sur le net (pour la modique somme d’un yacht amarré au port de Bonifacio) avant les vacances a été vachement fructueuse. Aucun coup de fil, puis plein, à mon arrivée en Corse. Sacré Murphy, toujours là pour faire chier ! Evidement, tous les mecs intéressés ont acheté d’autres Nissan figaros avant mon retour, je suis donc bonne pour renouveler mon annonce (et hop, une ile paradisiaque dans l’océan pacifique).

Cette fois, je suis vachement optimiste.

Ensuite, un retour en France, il parait que ça se prépare, c’est important. Donc il faut demander des formulaires. L’E301, l’E205, mmmh, je m’en réjoui d’avance et commence doucement les fouilles archéologiques pour ressembler les bulletins de paye du mois de Mars de ces dernières années, les formulaires P45 et P60, les attestations de résidence, les menus détaillés de tous mes repas depuis mes 7 ans et autres saletés administratives… Après, y’a plus qu’a gérer les impôts, les retraites, la sécu, la CAF et la banque !

Je parle même pas du déménagement en lui-même. Comme ces tête de trolls d’anglais sont pas capable de faire les choses comme tout le monde et qu’ils roulent à gauche, on ne peut pas tout simplement chopper un van à Londres pour le lâcher à Paris. Non, il faut se taper un aller retour, prendre deux fois le ferry, etc… J’avoue que forte est la tentation de tout abandonner ici juste pour pas m’emmerder. Je me demande si Phillippe Starck (Ouaaah, un demineur design sur son site : ici) pourrait pas me sponsoriser et m’offrir un joli intérieur à Paris, par amour pour son métier, ou par pitié…

Niveau logement à Paris, par contre, tout va bien, on n’a pas commencé à chercher, c’est plus simple, ça réduit le stresse.


Allez, zou, Sweety, oune pitite mousique:


mardi 10 août 2010

Beautiful star sleeping


Dormir à la belle étoile, j’aime bien. Enfin, je préfère un lit, mais entre avoir une tente ou le ciel au dessus de la tête, y’a pas photo. Oui, parce que sous la tente, moi, je deviens un peu tarée. J’ai cette fâcheuse tendance à me réveiller au milieu de la nuit, en panique totale, persuadée que je vais mourir étouffée dans cet horrible sac hermétiquement fermé. J’ai beau essayer de me calmer et faire passer un message de mon cerveau à mes poumons disant que non, c’est pas hermétique, je peux respirer, y’pas moyen, j’étouffe ferme. Donc je suis obligée d’ouvrir un bon petit bout de fermeture éclair, puis de me réveiller toutes les 50 minutes pour vérifier que je suis bien vivante et que la tente est bien ouverte. Evidement, tout l’intérêt de la moustiquaire est perdu, et je suis bonne pour passer la nuit harcelée par les bzzz des moustiques affamés.

Ça fatigue vite.

Les Ourses


Donc je préfère la belle étoile. Là non plus je dors pas trop, mais au moins je sais pourquoi. D’abord, il faut choisir son coin. Je veux bien dormir à la belle étoile en Corse, ou en Espagne, mais en Angleterre faudrait me payer, et beaucoup de chameaux. Parce qu’on ne dort pas dehors volontairement quand on risque à tout instant d’être réveillé par des grands sauts d’eaux en pleine gueule. C’est comme ça.

Ensuite, il y a le sommeil. Bercé par le chant des cigales, les voisins qui rentrent bourrés à 5h, les enfants d’à coté qui se réveillent en hurlant à 6h, les camions poubelle, le scooter miteux de l’ado boutonneux du coin, et le doux murmure des moustiques, c’est pas facile d’atteindre une phase de sommeil profond. Et puis vers 8h, on est invariablement réveillé par le cagnard, quelque soit le taux d’alcool dans le sang de la veille. Bon, c’est quasi la même chose que sous une tente, je le reconnais. La principale différence vient de la protection vis-à-vis des moustiques. C’est la que c’est drôle. Parce que perso, je me blotti sous la couette, pour être bien protégée du froid et des bestioles. Par contre, la tête sous la couette, j’étouffe (forcement, si je crève sous une tente, faut pas rêver non plus), donc je finis par sortir le museau pour la nuit. Forcement, après, j’ai le visage… boursoufflé. En plus des valises sous les yeux, cette année, j’ai recensé : Trois boutons sur le front, 4 sur la joue droite (nuit où j’ai dormi sur l’oreille gauche), 5 sur la joue gauche et un sur le lobe de l’oreille gauche (nuit ou j’ai dormi sur l’oreille droite, où les moustiques ont été particulièrement voraces), un sous le sourcil gauche, son symétrique sous le sourcil droit, un bouton sur la paupière inferieure droite que j’ai eu le malheur de gratter dans mon sommeil, ce qui m’a valu le surnom de quasimodo au réveil. J’ai bien pensé sortir une jambe de la couette en guise d’appât, mais ça a pas marché…

Si je me rappelle bien le début de mon monologue, c’était « dormir à la belle étoile, j’aime bien ». Alors non, je ne suis pas bourrée, parce que malgré le manque de sommeil et le fait d’être jetée en pâture aux moustiques, j’adore m’endormir sous les étoiles, surtout les nuits avec du vent, quand j’ai l’impression d’être un naufragé sur un ptit bateau (matelas gonflable) dans la tempête, et que je me réveille les cheveux plein de feuilles !

lundi 9 août 2010

What is the what, Dave Eggers


J’avais découvert Dave Eggers avec Une œuvre déchirante d’un génie renversant qui m’avait musclé les abdos à coups d’éclats de rire. Dans un moment d’achats compulsif de livres, j’ai investi dans 3 bouquins de Dave Eggers, et je suis partie en vacances avec What is the What dans mon sac, dans un acte de foi aveugle.


Ce livre est un roman, mais qui raconte l’histoire vraie de Valentino Achak Deng, soudanais obligé de fuir les massacres dans son village à 6 ans. Commence alors pour lui un périple terrible à travers le Soudan pour rejoindre et vivre pendant 13 ans dans les camps de refugiés d’Ethiopie, puis le camp de Kakuma au Kenya, avant de rejoindre Atlanta et de devenir un des Lost Boys. Sous la plume fluide de Dave Eggers, on découvre l’histoire du Soudan, le témoignage de ce petit garçon qui va marcher pendant des mois dans le désert, survivre à la faim, aux mines, aux bombardements, puis sa vie dans les camps, la Red Army (armée de jeunes garçons formée par le SPLA –Sudan People Liberation Army-), l’éducation là bas. Valentino Achak raconte aussi son quotidien à Atlanta, ses désillusions et ses espoirs.

Ce qui est brillant dans ce livre, c’est qu’il n’a rien de larmoyant, et ne porte aucun jugement. Il raconte cette histoire terrible avec légèreté et douceur, à travers les yeux d’un enfant puis ceux d’un adulte plein d’amour et de foi. Le ton est juste, même parfois humoristique, c’est un vrai plaisir à lire ! Je recommande chaleureusement, si ce n’est bouillamment.

En plus, tous les fonds récoltés par la vente de ce roman ont servi à créer la Fondation Valentino Achak Deng, qui a déjà construit une école dans le village d’origine d’Achak, Marial Bai, et continue à améliorer l’accès à l’éducation dans ce pays ravagé qu’est le Soudan.

Plus d’info sur cette école dans ce petit reportage du NY Times et sur le site de son asso.

vendredi 6 août 2010

Pompage d'air

Les gens, quand ils apprennent que t’es française, parfois, ça leur fait claquer quelques neurones. Par exemple, le mec de la station service, il devient d’une connerie assez impressionnante, et me fait royalement chier à chaque fois que je vais prendre de l’essence, c'est-à-dire tôt le matin, quand j’ai très envie qu’on me laisse pseudo-roupiller peinarde. Bon, en toute bonne foi, je peux pas dire que le fait qu’il soit l’homme le plus repoussant que j’ai jamais croisé ne pèse pas un micro poil dans la balance. Il est possible que, peut être, inconsciemment, par le plus grand des hasards, je sois légèrement moins patiente que si le sosie de Johnny Depp me faisait la conversation (mais bon, à cette heure la, même pas sure que Johnny lui-même puisse m’extirper une phrase polie).

Déjà, la dernière fois, il a commencé à me taper la discute en français alors que je choisissais mes sandwichs, avec un accent tellement imbitable que je captais rien. Alors je hochais la tête d’un air confiant, en émettant des ptits hmmms et en affichant un léger sourire entendu de temps en temps (technique qui marche très très bien jusqu'à la première question de ton interlocuteur. Après il te prend pour une demeurée, ce qui peut aussi s’avérer utile). Bref, première rencontre, et déjà j’en pouvais plus. Supporter le baragouinement inintelligible de l’affreux pompiste flippant à 7h13 du matin, c’est trop. Tellement trop que ce jour là, je suis partie sans payer mon essence (juste les sandwichs), sans me retourner.

Depuis, j’ai réglé mon essence et je le croise peu (comme il m’a laissé fuir sans me rappeler mon essence, tout ça parce qu’il était trop occupé à me saouler en mauvais français, ça a pas du trop plaire à son boss, alors il se la coule douce). Sauf ce matin. Ce matin, le pompiste était très en forme, m’a redemandé si j’étais française. Bon, au moins il parlait en anglais, j’étais vachement optimiste. Une fois l’essence payée, il a continué à me poser des questions, alors que 5 personnes pressées attendaient derrière, questions qu’il devait me reposer au minimum deux fois, vu que je comprends pas un mot de ce qu’il me raconte, même en anglais.

Teranseze ?

Pardon ?

T’es bien française ?

Ah, oui oui, je suis française, toujours, ça change pas trop, ce genre de choses.

Etuviendouenfrance ?

Excusez moi ?

D’où tu viens en France

Heu, de Lyon

Ah, mon ex copine aussi elle venait de Lyon, de chrompfchrompf

Hein ? D’où ? (chuis quasi sure qu’il m’a déjà parlé de son ex la dernière fois, avant que je prenne mes jambes à mon cou)

De Lyon aussi, de Macon.

Mmmh, déjà, j’en ai rien à foutre, moi, que son ex copine vienne de Macon (qui n’est pas DU TOUT Lyon, merci), ou que son chien mange des croquettes à la menthe verte des bois, et puis y’a des gens qui veulent payer leur essence, et c’est pas que j’aime pas perdre dix minutes dans une discussion unilatérale à laquelle je comprends rien avec un parfait inconnu, mais faut que j’y aille moi, hein.

Je suis patiente, mais de 10h à 16h, comme la poste. Avant je finis ma nuit, et après je pense à moi.

Je crois que je vais changer de station, moi, tout ce stress, c’est pas bon pour mon teint (bronzé, mais qui pâlit à vue d’œil).

Un peu de musique, et bon week end!

jeudi 5 août 2010

Corse


Ola, de retour de vacances, bronzée comme une cuisse de poulet rôti, et enfin plus stressée comme une loutre épileptique, c’est merveilleux !

J’arrive au bout de la première de mes quatre dernières semaines de travail ici, j’avoue que je jubile en ricanant intérieurement comme une ptite hyène.

Mini bilan des vacances :

Notre avion a bien été annulé, Easyjet a assuré à mort, comme d’hab, aucune information sur internet, histoire d’être sur qu’on se tape notre heure et demi de train pour Gatwick, et qu’on soit coincés comme des cons là bas sans possibilité de retomber sur nos pieds. Et puis un jour de grève, c’est vachement malin de n’avoir qu’un guichet ouvert, histoire de bien faire perdre leur journée à tous les poisseux qui ont eu le malheur de vouloir partir en vacances ce jour là.

Bref, après 15 heures de trajet pour environ 30 fois le prix payé au départ, on est arrivés à Toulon, Frais comme des gardons (morts, les gardons) pour profiter de 4 jours dans le sud.

Donc là, on s’est tapés 4 jours difficiles, avec les rudes taches de bronzer, se baigner, manger, boire, papoter… Pfiou !

Ensuite, départ en Ferry pour la Corse. Je ne ferai pas de commentaire sur les ferrys de nuit, c’est pas la peine, ca me donne des pulsions de violence et de rage, des envies d’arracher la tapisserie avec mes dents pour la fourrer dans la bouche de l’infâme pourriture de raclure de chiottes qui a imaginé les fauteuils du bateau. Ou bien de le faire dormir dedans une nuit, c’est pareil.

Par contre, la Corse, Ouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah. On est descendus par la cote Ouest, on a vu Bonifacio, Porto-Vecchio, les iles Lavezzi, etc… C’est magnifique !


L'Ouest

Les iles Lavezzi

U
L'accueil des ptits villages corses, hi hi hi

A demain !