jeudi 17 décembre 2009

Youhou!!

Bon, c’est parti, c’est les vacances ! Ce blog va donc être en pause pendant environ trois semaines. On sait jamais, je posterai peut être si je m’ennuie sur la plage, mouahahaha !

En attendant, n’hésitons pas, allons nous elfer ici !

Bonnes vacances !!


mercredi 16 décembre 2009

Fortune Teller Miracle Fish



C’est fou comme le fait qu’on se les pèle violement parait dérisoire quand on se prépare à s’envoler pour une ile perdue dans l’océan Indien. Je me sens vachement plus philosophe que d’habitude à la vue de la neige qui tombe et de mon nez de clown frigorifié, je ferme les yeux et déjà je me vois sur la plage, les doigts de pieds dans l’eau.

Sur ce, après cet instant de cruauté insoutenable, parlons un peu de la tradition anglaise du repas de Noel.

Le notre s’est bien passe hier, même si c’était pas la grosse rigolade. Apres avoir épuisé les sujets de « small talk » avec mon voisin qui venait de Londres, allait passer Noel dans une maison prés des lacs dans le Nord, et qui n’avait jamais visité Reading (lui, il a appris que j’étais dans ma boite depuis 7 mois, que je vivais pas loin, et que je venais de France), on s’est retrouvé comme des cons à rien avoir à se dire, parce qu’il avait pas l’air franchement intéressé par ma vie de jeune scientifique expatriée et que j’en avais pas grand-chose à battre de sa vie de vieil investisseur Londonien. Je sais, c’est triste, mais c’est vrai.

Par contre, pendant ces repas, on nous refile des surprises. Je ne sais absolument pas si ca se fait en France ou si c’est anglais, mais on se retrouve avec une papillote en carton. D’abord, il faut tirer fort sur les deux extrémités de la papillote, et paf ! ca s’ouvre en faisant claquer un ptit pétard à l’intérieur. Dedans, il y a une couronne en papier, une blague carambar (ou papillote) et une surprise. Les surprises sur lesquelles je suis tombée entre Samedi et hier, ce sont : Un mini puzzle avec un bonhomme de neige, une bague en plastique de Schtroumpf, un cache-œil de pirate en plastique, et un poisson magique.

Bref, c’est tout pourri, mais le poisson magique est un truc fascinant, apparemment très courant en Angleterre, vu que j’étais la seule étonnée de trouver ce truc dans ma papillote. C’est un petit poisson rouge que tu poses à plat dans la paume de ta main, et selon la façon dont il se déforme (s’il se tortille, si la queue se plie, si les nageoires se recroquevillent), ca veut dire quelque chose sur toi, ton avenir, etc… Voila une petite explication. C’est une sorte de Tarot pour les nuls, en gros !


Sinon, Samedi ET hier, je me suis retrouvée avec la fin de la dernière bouteille de vin blanc dans mon sac, offerte par les collègues. Je suis pas absolument certaine de comment le prendre, si j’ai vraiment l’air d’une clocharde ou d’une alcoolique. J’espère que c’est juste parce que j’ai l’air jeune (donc fauchée)…

Et enfin, après Moscow, un peu de soleil :


mardi 15 décembre 2009

Mardi, c'est conneries...

Ce matin, j’ai pas eu le temps de déjeuner, alors j’ai tellement la dalle que je viens de m’enfiler mes chocolats de mon calendriers de l’avent, comme une vieille morfale.

Sinon, voila les 25 exemples magiques de grosse grosse feignasserie, et puis un site qui fait des ptits bijoux vraiment très chouettes !

lundi 14 décembre 2009

Ca sent les vacances

Vendredi, je décolle pour Genève, pour 3 semaines de vacances de folies, entre Lausanne, Lyon et La Réunion ! Bref, je sautille d’impatience, je trépigne… J’ai demandé au Père Noyel de ne pas me filer la Grippe A, donc je suis couverte. Youpy !

En ce moment, c’est la période des repas de Noel. Celui de la boite du Chubchub était samedi soir, dans un hôtel super classe à Oxford. On s’était mis sur notre 31, et pourtant on était les plus pouilleux du groupe, comme toujours. C’est quand même incroyable, j’avais mis mon jean le plus élégant, moulant, long, avec des talons et un t-shirt joli et très décolleté, genre grosse folie. Et ben déjà, j’étais la seule en pantalon, et en plus, comparé aux autres décolletés, le mien ressemblait à un col roulé… Bref, la prochaine fois, pour ne pas ressembler à une clocharde rentrée par la fenêtre, faut que je fasse peter ma robe de gala, c'est-à-dire une robe de soirée type tapis rouge, dans laquelle je suis certes potable, mais je me sens tellement déguisée que j’ai l’impression de jouer dans un remake de cendrillon. Bref, pour être à l’aise, je repasserai. Sinon, le repas était sympa, on a dansé comme des ptits fous, parlé avec plein de gens gentils, bu beaucoup de vin, fumé plein de clopes, et on est rentres petés comme des coings. Bonne soirée quoi !

Le repas de ma boite, lui, c’est demain midi, et pas de conjoints invités, paye tes rats. Par contre, ceux qui ont été invités, c’est les directeurs du conseil de direction, que nous, pauvres employés de base, avons déjà vaguement croisés à l’occasion, mais pas plus. On va donc passer le repas de Noel coincés entre deux investisseurs (parce qu’il faut mélanger) qu’on ne connait ni d’Eve ni d’Adam, avec qui on a aucun point en commun, à s’arracher la tête à trouver des sujets de conversations. Ca me fait rêver.

Bon, j’arrête de médire gratuitement, si ca se trouve ca va être super folichon comme ambiance !

Pour la peine, un peu de musique festive :

lundi 7 décembre 2009

Ta ta ta ta

Youhouhou!

Bon, je m'explique. J'avais parlé de Val McDermid ici, j'aime vraiment ce qu'elle fait... Alors j'ai participé il y a quelques semaines à un jeu qu'elle organise tous les mois. Chaque mois, la photo qui lui plaît le plus, mettant en scène un de ses bouquins gagne une saison de sa série télé: Wire in the Blood.
J'ai aucune idée de la qualité de cette série, mais comme elle est tirée de ses bouquins, et plus précisément de ceux sur Carol jordan et Tony Hill, ça me faisait pas mal envie!

Et, ta ta ta, j'ai gagné le premier mois!! En voilà la preuve (hé oui, en plus du merveilleux Sid, j'avais déjà un Scratch, gagné à grands coups de fusil dans une fête foraine).
Petite remarque, la photo avec un de ces bouquins en français, avec du pain et du vin, c'est aussi de moi, j'avais tenté le thème franchouillard, au cas ou, et c'était pas une si mauvaise idée, apparemment... Bon, la bouteille de vin est un vin espagnol, c'est pour ça que l'étiquette est planquée subtilement!

Bon, j'arrête de me la péter, et voilà le parapluie le plus terrible...

dimanche 6 décembre 2009

Le corps, ou le physique?


Ce weekend, le ChubChub et moi avons fait une grosse cure de Lost, on a fini la saison 5, histoire d’être prêt pour le début de la 6 (et dernière) prévue en Janvier, et franchement, c’est une tuerie !

Mais l’événement du weekend c’est que Dimanche (Samedi, on se reposait après la soirée du vendredi), on est allé trainer dans un magasin de jouets immense, pour glaner des idées cadeaux… Bon, c’était plutôt pour le Chubchub qui a des neveux et nièces à gâter, moi je suis en mode Picsou cette année, alors je créé mes cadeaux de Noel… En gros les gens vont se retrouver les heureux propriétaires de cadeaux plus ou moins bien bricolés, fait avec beaucoup d’amour mais pas énormément de technique (et de talent)… C’est un peu le retour du collier de nouilles.

Mais bon, ces petits cadeaux branlants sont toujours mieux que les horreurs qu’on a vues là bas ! Je passerai sur les tonnes de produits dérivés «High School Musical» ou les laptops pour enfants «barbie». Par contre, je suis (l)outrée par les cadeaux pour les petites filles, dont voici un petit échantillon :

Voici deux lave-linges, pour que pupuce s’amuse à faire des lessives, mmmh :






Un aspirateur, parce que c’est bien connu, passer l’aspirateur, c’est fun :


Et… Le pire du pire, une planche à repasser, « Just like home » !!



Par contre, y’avait aussi plein de conneries rigolotes, dont une télé DarkVador et une surprise, et surtout j’ai complètement craqué sur Sid, gnark gnark ! Depuis, je suis complètement débile, je lui parle, il mange avec nous et a regardé Lost avec nous. Il remue son petit cou, c’est délirant !! Donc voila, je m’abêtis a vue d’œil, et le Chubchub commence à avoir l’air navré, et regrette certainement amèrement de me l’avoir offert, ce Sid, he he he !



En cadeau, pour célébrer le couronnement d’une nouvelle miss France, événement qui nous réchauffe le cœur, une vidéo dont je ne me lasse pas, jamais !




mercredi 2 décembre 2009

En ce moment,

A chaque fois que mon boss me parle, j’ai envie de lui planter une fourchette dans les yeux...

C’est vachement perturbant comme sensation, j’ai l’impression d’être une psychopathe. J’espère juste que mon vieux sourire crispé est pas trop flag, et je cherche du travail.


Un peu de rigolade après cet instant de brutalité extrême, grâce à Twilight !

mardi 1 décembre 2009

Mother's little helper

Bon, une semaine sans post = une tape sur les doigts, c’est fait.

Bon, j’étais quand même vachement bizzi à Cranfield. Quand on connait l’université, on se dit qu’il n’y a pas trop de raison d’être bizzi, puisqu’elle est au milieu de la cambrousse, vaguement entourée de vaches, et que les seuls distractions sont un distributeur de sous, deux bars et une superette. Mais bon, je me suis occupée.

Depuis mon retour, je suis allée dimanche à mon deuxième cours d’équitation dans le chouette club que j’ai rejoint. C’est super sympa, les gens dans mon cours sont gentils, et le niveau me correspond. Le seul hic, c’est que c’est le dimanche matin à 9h. A cause des inondations sur les routes, je dois faire un détour pour y aller, ce qui me colle un réveil à 7h15. Et ça, c’est dur. Vraiment dur. Même si c’est plus tard que mon réveil en semaine, c’est beaucoup plus pénible, un peu comme si ton corps se rend bien compte que tu te fous de sa gueule, et qu’il réclame la grasse matinée qui lui est due. Ca me donne des yeux comme des soucoupes et des gestes de zombies.

Une fois à cheval, ça va beaucoup mieux, on en oublie presque qu’on devrait être sans son lit, au chaud. Par contre, je suis un peu la simplette du cours. Comme je ne connais pas tout le vocabulaire nécessaire et que souvent la prof crie un peu au vent à chaque fois qu’elle donne une instruction, je capte que dalle. Donc voila, je rode dans la carrière en essayant de deviner quoi faire et en imitant les autres.

En plus, là bas, le gilet de protection est obligatoire pour faire du saut, et je n’en ai pas. Il y a plein de raisons bien simples pour expliquer pourquoi je refuse d’en avoir un. Déjà, c’est moche mais alors vraiment moche, ca ressemble un peu aux gilets par balles qu’on voit dans les films ; ensuite, c’est chiant, t’as l’impression de t’être fait plâtrer la colonne vertébrale, c’est pas franchement une sensation agréable ; Et puis, c’est cher, ca te coute un bras un truc pareil ! Et enfin, je n’en ressens pas vraiment le besoin. Je sais, c’est facile à dire, et si je me retrouve en chaise roulante, je ferai moins la maline. Mais je suis tellement tombée de cheval il y a quelques années, à force de monter des chevaux siphonnés que franchement, ça ne me fait pas peur. Et puis soyons réalistes, d’après Murphy, si je tombe et que j’ai un gilet de protection, je vais me tordre le cou, forcement…

Voila, donc ils me prêtent un gilet de protection quand on saute, et il est violet (déjà que c’est moche en noir), donc j’ai vraiment l’air d’une teubée avec mon gilet rose et ma réactivité d’huitre.


mardi 24 novembre 2009

Training

Depuis hier, je suis en formation à l’université de Cranfield, une chouette université dont le campus se situe en pleine cambrousse, ce qui ne me fait ni chaud ni froid, mais me fait quand même verser une petite larme (symbolique) pour les étudiants isolés au milieu des prés.

Bref, à part ce détail mineur, c’est chouette, ici. J’ai eu un peu de mal Lundi matin à trouver le bon bâtiment, vu que tous les gens à qui j’ai demandé une direction m’ont envoyée à des mauvais endroits (sauf le dernier, évidement), et, les yeux tout englués d’épuisement (après un réveil a 5h30 pour attraper bus sur bus pour rejoindre la ptite université dans la praire), j’ai pas moufté. L’intérêt, c’est que j’ai pu visiter plein de bâtiments, qui sont très chouettes, vu que ce sont d’anciens hangars à avions !

Car à Cranfield University, c’est génial, y’a plein d’avions, et tout un terrain avec une piste d’atterrissage, etc… demain, je vais visiter tout ca !

Sinon, le cours est super, avec Toby, jeune blond dynamique qui raconte plein de trucs d’une voix vachement jouasse et gesticule partout en éclaboussant tout le monde de son énergie ! Bref, il donne la patate.

La seule ombre au tableau, c’est l’hôtel, qui veut nous faire mourir de faim. Voici un exemple du fromage qu’on nous a fait manger hier (après des plats principaux vraiment dégueulasses): Et oui, le truc vert fluo, c'est du FROMAGE...


Et voilà la vue de ma fenêtre, mmmmh.


Bon, on s’en fout, bientôt, j’aurai des jolies photos d’avions !

vendredi 20 novembre 2009

Laaaaapin

Si y'a un truc que je déteste en voiture, c'est l'abruti qui te colle aux fesses. Pas celui qui vrombit à 3 cm de ton pare choc avant de te doubler dans un grand crissement de pneu comme un malin à 200 à l'heure sur route mouillée de nuit. Non, celui là, il fait ce qu'il veut, c'est pas mon problème s'il a envie de dire bonjour aux platanes.

Je parle de celui à qui tu ouvres la route, mais qui a pas compris que la moindre des politesses quand on profite des trajectoires (brillantissimes bien entendues) de quelqu'un, c'est qu'on lui laisse un peu d'espace pour respirer, et qu'on lui colle pas ses putains de phares dans sa gueule! Parce que après, je suis tellement toute aveuglée que je finis par me recroqueviller sur mon siège pour ne pas me faire tabasser la rétine par la lumière dans le rétro.
Voilà, moi, ça me donne envie d'investir dans une batte de Base-ball (ou un manche à balais, mais c'est moins classe) et de les lui exploser, ses gros phares.

Cela dit, j'aime beaucoup le concept du lièvre, j'en profite un maximum et suis ravie de lièvrer de temps en temps. Profiter de la connaissance de la route/des radars de quelqu'un, c'est un peu de la solidarité.

Pour moi, les lièvres, de nuit, c'est limite indispensable, parce que, il faut bien le reconnaître, je suis complètement bigleuse. Comme je suis pas folle, je porte des lentilles: de toute façon, sans, je suis pas capable de voir mon compteur... Mais comme je suis astigmate (plus incroyablement myope), j'ai des lentilles super perfectionnées qui ont une position bien précise dans l'oeil, c'est magique. Sauf que parfois quand je cligne de l'oeil, ma lentille tourne... Et là, c'est le drame!
Heureusement, l'autre oeil est là pour m'éviter une mort certaine. Mais dans ces cas là, ma vision n'est quand même pas optimal, vu qu'un de mes yeux voit tellement flou que je suis à peu près borgne. Or, quand on est borgne, on a du mal à estimer la profondeur...

Bref, c'est tout un art, conduire périodiquement en perdant un oeil, mais je gère! Bon, comme la nuit le port de lentilles complique la vue de la moindre source de lumière (qui, automatiquement, s'étale pour faire une grosse tache lumineuse) je suis vachement jouasse quand j'ai un lièvre, avec ses jolis ptites lumières rouges à suivre la nuit (par exemple quand je croise une rangée de bagnole, et que je ne vois plus rien)...


En vrac

Liens marrants:

  • Un site sympa, rempli de trucs inutiles
  • Attention, gros gros n’importe quoi: Une nouvelle science sociale destinée à l'étude des "sitcoms AB". N’empêche que j’ai appris plein de choses !
  • Un mec qui est retourné vivre chez son père, et récupère les conneries qu'il dit (magique)

On s’en fout (mais j’en fais profiter quand même) :

  • La date de naissance de ma voiture est le 12 April 1991.
  • Les bébés loutres, c’est à fondre…

Et enfin:

  • L’album de The Skints, dont je vous parlais ici est enfin sorti, et c’est un vrai plaisir pour les oreilles, j’en sautille de bonheur à chaque écoute ! Album sampler sur leur MySpace.
  • Et je voudrais dire aux casse pieds qui arrêtent pas de putiser sur le match Irlande-France de Mercredi que oui, c’étais moche, la main de Henry, mais le plus moche c’était le niveau pathétique de l’équipe et surtout les maillots de nos chers joueurs. Déjà que le niveau de jeu nous fait pas rêver, c’était pas non plus la peine de nous décoller la rétine avec ces affreux trucs ultra moulants !

mercredi 18 novembre 2009

C'est marrant

Quand je conduis les jours de grand vent, j’ai l'impression que ma voiture est bourrée, elle titube.

vendredi 13 novembre 2009

Névroses


Vivre dans un pays étranger, c’est développer certaines aversions. En effet, chaque endroit a ses particularités qui hérissent le poil. En France, on pourrait parler des grèves, du chauvinisme poussé à l’extrême, les séries télé minables (sous le soleil, etc).

En Angleterre aussi, y’a des trucs qui fâchent :

Pluie : Bon, ok, celle là elle est facile, et c’est pas vraiment la faute des anglais. Par contre, c’est leur faute si les routes et les trottoirs sont complètement pourris. Il n’y a aucun écoulement d’eau, donc quand t’es à pied t’es trempée jusqu’aux cuisses, et en voiture tu traverses des flaques tellement gigantesques que t’as l’impression que tu vas mourir.

Températures : Ca, j’en ai déjà parlé, mais comme les anglais sont habitués à leur temps de merde, ils craignent le chaud et s’épanouissent lors des grandes glaciations. Forcement, ça donne beaucoup de clim en été et pas de chauffage en hiver, parce qu’ils ont toujours trop chaud, et moi je me les pèle.

Pubs à la télé : Il y en a deux fois plus qu’en France ! Regarder une série ici signifie une pub avant le début, une pub après le générique, une pub au milieu, une pub avant la chute et une pub à la fin… Ce qui fait trois interruptions par épisode, ça rend fou ! En plus, les anglais adorent les témoignages, donc deux pubs sur trois mettent en scène une crétine souriante qui explique avec extase à quel point son dentifrice/paracétamol/tampon/crème de jour a changé sa vie.

Thé : Ca, ça vient de mes mois de bartending, où le service du thé est toujours un moment délicat et détestable. Moi, naïvement, je proposais du sucre et du lait, toujours. Après avoir subit des regards horrifiés (limite des crachats), on m’a expliqué qu’on ne propose pas du lait tout le temps, mais uniquement avec certaines sortes de thé. J’ai jamais réussi à retenir la liste, ce qui a été la première tragédie. La seconde tragédie, c’est savoir comment servir le lait. Au début, je le faisais chauffer, mais après m’être fait sermonner par plusieurs clients, je suis passée au lait froid. O stupeur, là aussi, je m’en suis pris plein la gueule par différents fanatiques du thé. Le bilan, c’est qu’il y a deux écoles, qui ne sont pas du tout tolérantes, et s’offusquent comme des poux si leur lait n’est pas apporte comme ils le préfèrent. Les vrais casse couilles, quoi.

Magazine féminin : Les magazines féminins anglais sont pourris. Ils contiennent beaucoup de potins de star. C’est pas que ca m’intéresse pas de savoir si paris Hilton a de la cellulite ou un téléphone rose à paillettes, mais si je veux du potin, j’achète un magazine de potins! Et surtout, ça racole à mort. Les magasins féminins se vendent a coup de témoignages « Je me suis faite violer par mon lapin de compagnie », « Mon mec est emprisonné au goulag parce qu’il s’est gratté le nez », « J’ai perdu mes bras et mes jambes et mes parents dans la chute d’une grue »… Charmant.

Cheddar : Au début, tu en manges, tu en trouves dans tes sandwichs, sur tes pates, en tartines, sur les pizzas, avec des cornichons, dans le yaourt. Ensuite, le cheddar, tu le fuies.

Bientôt, les avantages de l’Angleterre (je suis pas un monstre, non plus !)… A commencer par la musique :

Découvrez la playlist English zik avec La Roux

Mou, le vilain vendredi pluvieux!

C’est l’heure des planifications pour le week end, si on n’est pas bloqué à la maison par les intempéries. En effet, il pleut comme vache qui pisse depuis hier, c’est affreusement désagréable, les routes sont inondées, on se prend des seaux d’eau sur la tête dès qu’on ose aventurer un orteil dehors, et on a l’impression qu’il fait nuit toute la journée. On se demande un peu ce que les anglais ont fait pour être punis par le déluge…

Donc que faire un weekend pluvieux à Mignon-Village-Sur-Tamise?

  • Du paupiettage : Ouiiii, glandouiller au chaud, geeker, mater des films-séries, bouquiner
  • Des taches ingrates : Ca, c’est vraiment quand on n’a pas le choix, et ça inclut : Vérifier la pression de mes pneus (Je dis vérifier, mais je sais déjà qu’il faut les regonfler, vu leur gueule). Aussi, faire un poil de ménage, par exemple trouver un décalcarisant pour la salle de bain, vu que la baignoire verte est en train de devenir blanche sans véritable raison.
  • Un peu de cuisine : Je rêve d’un p’tit dej pancakes et d’un Crumble
  • La fête : aller prendre un p’tit verre avec les coupains.
  • Du sport : Equitation ce soir, je tente un nouveau club, où ne m’a pas accueilli à coup de pierre, et où les chevaux ont deux yeux. Rassurant.

Que ne pas faire ?

  • Du shopping : Mmmh, moui, mais dans le village même, c’est un peu limité, parce que à part les boutiques caritatives et le Waitrose (supermarché), il y a deux magasins de bonbons, deux boutiques de fringues de vieux, une boulangerie, un vidéo club, douze coiffeurs, des pubs (je compte plus)… Bref, il faudrait donc retrouver la civilisation, i.e. filer à Reading ou Oxford. Mais là se pose un autre problème : J’ai toujours ma voiture à rembourser, mes billets d’avion-train pour Noël à payer, les futurs cadeaux de noël à dénicher, et je fantasme sur ça (aaaaaaaaaaaaaargh, comme je vais craquer, faut que je soigne mes p’tits sous –je craque toujours, comme le prouve mon iphone, financé sur mon ex-non-salaire de barmaid-)… Le Chubchub subit le contre coup d’un control technique particulièrement assassin, donc pas moyen de sortir mes yeux de cocker pour me faire faire vilement offrir des trucs, snif. Donc, pas de shopping !
  • Une randonnée : Plutôt mourir.
Toute suggestion est bienvenue!

Allez hop, un peu de zik, pour finir la semaine (et non, c'est pas Lorie, c'est promis!):

jeudi 12 novembre 2009

Le froid, ça m'aigrit

Sérieusement, il fait froid, un froid de petits nuages qui te sortent de la bouche quand tu respires (pas quand tu fumes, ça compte pas). Mais, au bureau, le chauffage ne marche pas, parce que le thermomètre qui prévient quand on se les pèle assez pour déclencher les radiateurs est bloqué à 22 degrés alors qu’on se transforme en bâtonnets de Findus surgelés. Enfin, moi.

Oui, parce que les gens, dans mon bureau, ils ont pas froid, eux, ils sont bien. Ils ont même un peu chaud, alors on n’allume pas le chauffage d’appoint, comme ça, y’a pas à s’emmerder à virer son pull.

Pendant ce temps là, moi, je suis en train d'éternuer comme une vieille clocharde, en me décollant les poumons à tousser, recroquevillée sur ma chaise en tremblotant comme un whippet parkinsonien.

Alors que l'été, quand il fait 22 degrés, ils se mettent à pousser des cris de putois en montant la clim comme des hystériques…

Appelez moi cosette :)

mercredi 11 novembre 2009

Californication

Californication, WTF?

J’aime Californication cette saison (3). Hank moody est de retour, avec sa Porche de plus en plus délabrée, l’inspiration en rade, et en charge de sa fille ado, alors que la femme de sa vie est partie à New York.

Dans la saison dernière, ça m’avait presque lassée par périodes, de voir évoluer Hank au milieu d’un milieu encore plus déjanté que lui. Lew Ashby est très chouette, mais Hank est presque noyé dans l’ambiance Sex, Drugs and Rock’n Roll. Bon, c’était quand même vachement bien, mais là, comme il n’arrive pas à faire publier son dernier livre, et par un (mal)heureux concours de circonstances, Hank se retrouve professeur, et c’est jubilatoire ! Après une apparition de Chuck Bass (Ed Westwick), étudiant gay fasciné par les vampires et par son professeur, Hank se trouve pris dans un rectangle amoureux, entre une belle professeure anglaise, son assistante et une étudiante strip-teaseuse (forcement). Pendant ce temps, sa fille fume des pétards et mange des champignons, et Charlie Runkle se frotte à sa boss (qui, même pour Californication, est sacrement déjantée). C’est tellement jouissif de retrouver Hank Moody, évoluant au milieu du doyen, de sa femme, de son assistante et de ses étudiants, et de le voir se verser du whisky dans son café, fumer en cachette par la fenêtre de son bureau, ou ruiner un repas formel !

Blagues à part, je meurs de curiosité chaque semaine : comment va-t-il s’en tirer avec ses trois amantes, qui ont toutes une personnalité bien trempée ? Va-t-il retrouver Karen à New York ? Ou va s’arrêter la crise d’adolescence de Rebecca ?

Miam miam!

mardi 10 novembre 2009

Le boulet

De retour d’un week end Lyonnais fort sympathique, où j’ai découvert deux vérités sur moi-même :

  • Je suis un aimant à relous:

Et oui, à chaque fois que je fais la fête dans un bar, ça y coupe pas, c’est pour ma pomme : Le mec tellement rincé qu’il se rappelle pas son nom et te douche le visage de ses postillons, le belliqueux imbibé et frustré qui cherche une occasion de déclencher une baston et qui te demande 3 fois ton nom en 5 minutes (c’est toujours marrant à voir, la première fois), le mec qui veut pécho qui fait marche arrière quand tu expliques que t’es pas libre, mais qui revient à la charge quelques verres après, pour ne plus te lâcher (toi et toutes tes copines), jamais. Je sais pas trop pourquoi j’y échappe jamais, mais c’est un peu mon super pouvoir à moi ! Ou alors ca vient de ces années d’école d’ingénieur où j’ai passé du temps à m’occuper de mes amis dans le même état, ou des moments où mes amis se sont coltinés mes bêtises… Depuis, je ne peux pas m’empêcher de me sentir un peu concernée, attendrie… Brave bête que je suis !

  • Je suis un boulet:

Comme je n’avais qu’un bagage en cabine (pour pouvoir attraper à Gatwick le train que j’ai raté par la suite) j’ai sagement abandonné à Lyon ma bouteille d’eau ainsi qu’une bonne bouteille de rouge qu’on m’a offerte, snif. Par contre, ma valise était bien rebondie, blindée par un magnifique toaster (qui m’a couté un bras) et de jolis couverts assortis achetés à une vente privée. Et je suis arrivée à la douane, sereine, le cœur léger, jusqu'à ce que le douanier me demande si elle est bien à moi, la valise remplie de 6 couteaux, là. Ah oui, forcement, ça, j’y avais pas pensé ! Les couteaux étaient à peine assez coupants pour égorger un chamallow (les fourchettes elles même avaient l’air plus dangereuses), alors je me voyais mal en train de me jeter sur les hôtesses avec mon couteau à purée pour les découper sauvagement en ptits morceau. Hum, évidement, ils s’en foutent royalement ! Donc, l’air piteux, le cœur serré, j’ai balancé mes jolis couteaux design sous le regard amusé des autres passagers, qui se bidonnaient de ma stupidité.

Malgré cette perte terrible, le toaster est magnifique !


mercredi 4 novembre 2009

Kai Kai


Grosse première fois hier: le tir aux pigeons! Je suis officiellement une quiche à ce jeu là.

En effet, t’as beau avoir la classe, avec un gros fusil, à crier Pull (et pas poule) comme dans les films, c’est moins élégant de pas réussir à dégommer la cible !

Déjà, c’est pas des pigeons qu’on essaye d’allumer; on s’en doute bien, mais c’est quand même décevant (une petite part de moi ne pouvait s’empêcher d’espérer)… En fait, les cibles sont des minis frisbees en plastique.

Ensuite, on abandonne l’idée de ressembler à une tueuse (genre Sarah Connor et ses tenues toutes noires accessoirisées de jolis fusils), il faut porter une casquette (ici, une belle casquette promotionnelle, pas « cochonoux » mais limite) pour éviter de se prendre des p’tits bouts de pigeons explosés dans la tête, et des lunettes fluo : T’as l’air très con, mais comme t’as quand même un fusil, personne se moque. Chacun doit aussi porter des bouchons d’oreilles fluo, donc tout le monde beugle comme des veaux pour se faire entendre…

Le premier tir a été épique : Entre la casquette qui me tombait sur les yeux, la buée sur les lunettes et le soleil qui se découvrait, j’ai tout simplement pas vu le clay (alias le pigeon)… Ensuite, même quand on voit la bête, c’est pas facile : Ca vole sacrement vite et c’est minuscule. J’ai dégommé 4 piafs sur 10 dans la première série, 1 sur 6 dans la deuxième, et zéro pour la troisième, forcement… Le point positif, c’est que quand la difficulté de l’exercice a augmenté, le formateur a accepté que je vire ma casquette, vu que la probabilité que je shoote un pigeon était devenue quasi nulle.

Bref, c’était sympa ! Evidement, en touchant plus de mini-frisbees, ca aurait été mieux, surtout pour ma fierté qui en a pris un sacré coup ! J’avais déjà fait du tir de cibles statiques, et j’étais pas trop mauvaise, alors grosse déception… Je peux toujours faire de la chasse aux animaux morts, c’est déjà ça…

Enfin, dernière remarque : incroyable la différence de niveau entre les mecs et les filles !! Je m’attendais à une légère domination masculine, mais c’était carrément la branloute ! Je me demande si on est des quiches au tir parce que on a été élevées à la dinette et les petits garçons aux fusils, ou si ca vient des gènes, quand les males tuaient les mammouths à coup de pierre, pendant que bobonne nettoyait la grotte… En tout cas, la différence est frappante !

lundi 2 novembre 2009

Halloween


Samedi, c’était Halloween. C’est pas qu’on l’ait vraiment fêté, le Chubchub et moi, vu qu’on s’en tamponne un peu, mais c’était chouette à voir.

A Mignon-Village-Sur-Tamise, c’était un peu l’événement, y’avait plein de ptits enfants déguisés vachement mignons, que j’ai pas pris en photos, parce que être fichée pour pédophilie n’est pas sur ma liste des choses à faire avant d’avoir 30 ans.

On a eu le droit à un joli feu d’artifice, avec un immense feu de joie au milieu du parc, c’était très joli, alors que la jeunesse locale s’enfilait joyeusement des binouzes sur la pelouse.

Par contre, quand on est allés au parc pour voir les illuminations, on a passé les portes du parc sans vraiment accorder d’attention aux mecs qui récupéraient des sous pour une œuvre de charité. C’est qu’en ressortant qu’on s’est rendu compte que l’entrée était payante et qu’on avait grugé comme des gros sales, surtout que les bénéfices étaient certainement reversés à une association pour aider les enfants, ou les handicapés, ou même les enfants handicapés… On est des monstres. Bon, en même temps, on savait pas…

Ensuite, on a pris le bus pour la grande ville (Reading), avec une vingtaine d’ados bourrés (conséquence des binouzes sur la pelouse) et déguisés. En effet, halloween c’est l’occasion pour les jeunes anglais de se défoncer la tête, de beugler comme des ânes pour percer les tympans des innocents, et de s’habiller encore plus léger que d’habitude. Et oui, ca parait difficilement concevable, mais les anglaises peuvent faire plus « sluty » que d’habitude pour Halloween, ce qui est rigolo un moment (mais jusqu’où peuvent elles aller, à quel point peuvent elles raccourcir une jupe, etc…) mais lasse plutôt vite. Trop de cuisses, fesses, seins tuent le glamour (bon, j’dis ça, mais y’a certainement plein de gens qui sont pas d’accord). Gros regret, les paillardes en anglais, c’est pas facile à comprendre, dommage.

Allez, l'année prochaine, je me déguise!

jeudi 29 octobre 2009

Au Royaume des Aveugles....

En ce moment, je me remets à l’équitation. C’est un peu la grande aventure, parce que j’avais pas fait de dada depuis à peu près 5 ans, et même si j’en ai fait pendant une dizaine d’année avant, c’est un tout petit peu plus galère que de remonter à vélo.

J’ai donc repris la semaine dernière, avec une demi-heure de cours particulier pour évaluer mon niveau. Ben ça a pas été glorieux. Déjà, comme une cétine, j’avais pas pensé que ce serait malin de jeter un œil sur un peu de vocabulaire. Savoir dire galop, ça peut aider, mais non, c’est tellement plus rock’n roll à l’arrache ! Apparemment, j’ai confuse mon cheval en mettant trop de jambes… Pas moyen ensuite de le faire trotter, ou quoi que ce soit, il était en mode tête de mule, et moi j’avais peur de le casser.

Soit.

Ce fut donc un désastre (surtout pour mon amour propre), mais comme je ne suis pas une lopette, j’ai recommencé hier, en m’incrustant dans le cours particulier d’une petite anglaise.

J’arrive donc à la nuit tombante (merci changement d’heure) dans les écuries vides. Déjà, ça m’a toujours fait peur, moi, les écuries vides, mais je suis une grande fille, alors je vais faire coucou à une grande jument blanche. Et la, horreur et putréfaction, la jument a un trou à la place de son œil gauche, c’était terrifiant ! Je sais que c’est mal, il ne faut pas avoir peur des animaux handicapés, c’est ridicule, mais un trou au milieu de la tête, c’est effrayant…

Evidement, selon la loi de l'emmerdement maximum, c’est la jument que je devais monter, au revoir confiance en moi, youpy !

Bon, pour faire court, après, ça s’est bien passé avec ma jument borgne, qui s’en tire étonnamment bien sans son œil (qu’on ne voit pas de son dos, Thank God).

Tout va donc plutôt bien !

Pour l’aspect informatif, il faut savoir que les choses sont assez différentes ici : les cours sont pour la plupart des cours particuliers, ou en mini groupes, on ne monte pas exactement pareil, on ne tient pas les rennes avec ses 5 doigts, mais juste avec 4 (ce qui ne me dérange pas en soit, mais va te débarrasser d’une habitude comme ça…), on te prépare ton cheval, et puis les gens sont sympa comme des portes de prison… C’est pas là que je vais me faire des potes, mais tant pis.

Et supplément zik :

lundi 26 octobre 2009

Repentie


Quand je suis cuite, j’ai une sorte de TOC : Je vais emmerder le DJ.

Donc Samedi, vu que la soirée était pas mal alcoolisée, ça a pas coupé : Je suis allée lui casser les pieds. C’est pas que je fais exprès, et j’en suis pas fière du tout, mais c’est comme ca.

Pourtant, j’ai mis de la musique en soirée, je sais à quel point c’est chiant, les bourrés qui réclament. Tu fais ton truc gentiment, en essayant de faire plaisir à tous le monde, et t’as une poignée d’emmerdeurs qui va pas te lâcher de la soirée, à venir pleurnicher pour passer telle ou telle chanson. Evidement, soit ils te demandent un slow en plein moment Rock, soit une chanson qui est déjà passée, soit une chanson que t’as pas, point. Donc c’est pas que tu veux pas, mais tu peux pas les aider, mais ils comprennent pas, alors ils reviennent te les briser avec la régularité d’une horloge suisse.

Donc voila, j’en rougis de honte, mais c’est à mon tour d’être l’emmerdeuse de service. Mais bon, le DJ était tout pourri, et il avait même pas la musique que je voulais, mouahahah…

Pardon, pardon à tous les DJs que j’ai persécutés ces dernières années. Pour me faire pardonner, un chiot repentant (c'était lui, ou une souris avec des fleurs)...