mercredi 22 septembre 2010

We no speak americano

Ola, enfin le temps de me poser un ptit peu, avec le oueb pour passer faire un coucou…

Semaine bien chargée, qui a commencé par un déménagement de folie, à deux. Et à deux, c’est long de charger un camion, très long. On a souffert comme des fous, monté et descendu les escaliers comme des yoyos, chargés comme des baudets et on a frotté la moquette à s’en déboiter les épaules… Ensuite, rien de telle qu’une ptite nuit en Ferry pour se requinquer, bercés par le doux murmure des anglais qui se pintent la gueule toute la nuit en beuglant comme des vaches. On est donc arrivés à Paris (après un passage en Bretagne) frais comme des rats morts mais vachement jouasses.

Comme on a des potes super cools (dont un qui s’est cassé une semaine à New York, surtout), on a eu un studio à nous pendant nos 4 jours là bas. J’ai un peu commencé à étrangler d’appréhension en trainant mon sac sur les 6 étages de marches pourries et de peinture en lambeau, mais le studio est d’enfer. Evidement, t’es mis dans le bain parisien, et presto : Devant le palier du 6ème étage, il y a une grille en métal qui coulisse, fermée par un cadenas à vélo. Comme il faut 5 bonnes minutes de combat à mort avec le cadenas, lutte aussi bruyante qu’un marteau piqueur enroué, c’est relou et très dangereux (t’as pas trop trop intérêt à lâcher ta clope mal éteinte dans la poubelle et devoir fuir presto). Mais pourquoi donc ce système de barricade extrême ? Parce qu’un clochard filoute à découvert le digicode d’en bas, et monte squatter sur le palier au 6ieme, palier tellement petit que, du coup, on peut plus vraiment sortir… Mmmh.

Mais sinon, une fois habitués au va-et-vient des prostituées d’en bas, au vis à vis de malade et aux travaux d’en face, c’était sympa !

Bon, je suis toujours en vadrouille pour un mariage et un peu de repos, donc je sais pas trop quand je reposterai, mais bientôt, des nouvelles de comment j’ai pleuré ma race au yoga à Paris, de Dune que j’avance bravement, de comment s’en sortir dignement quand on se fait inviter à diner avec déjà 3 grammes dans le sang de l’apéro, et probablement plein d’autres choses éminemment passionnantes!

mercredi 15 septembre 2010

Take the weight off your feet

Aujourd’hui, je voulais parler séries, mais je manque vraiment de temps. Alors je vais juste dire que :

  • Je me suis remise dans Six Feet Under pour tricoter, c’est chouette.
  • Le Chubchub et moi avons commencé The Wire, après en avoir entendu beaucoup de bien. Bilan : en effet, c’est génial : Une série de flics, de drogue, de jeunes voyous, une équipe de flics déchus qui travaille sur une affaire dont personne ne veut entendre parler, pour se construire doucement… Ca rappelle un peu The Shield, pour le réalisme et la façon de filmer… Génial !
  • On s’est offerts The Office, version anglaise, pour encore une petite dose de Ricky Gervais, bilan bientôt.
  • Fin de True Blood, saison 3, qui ne nous a pas franchement convaincus… Un peu déçus.
  • C’est la rentrée ! Il est temps de retrouver Sons of Anarchy, How I met you mother, The Big Bang Theory, Dexter, etc… et de découvrir Broadwalk Empire :

Je déménage demain, et je ne sais pas trop quand j’aurai le temps de venir faire un coucou par ici… probablement en début de semaine prochaine, alors bon week end !

mardi 14 septembre 2010

Un peu de rien


Comme prévu, aujourd’hui, des news, fraiches et légères, pleines de papillons.

Je m’apprête donc à entamer une année franchement folle, pleine de nouveautés (taf, appart, ville, pays), de vie sociale (à Paris on a des potes, alléluia), de week-ends sans galère (f*** you, Easyjet), et de béton merveilleux destructeur d’araignées !

Après avoir beaucoup réfléchi, et fait faire 34 loopings à mon pauvre cerveau, j’ai décidé de me lancer dans quelque chose d’un peu fou, qui me fait très envie et pas mal peur : Je commence cette année une formation pour enseigner le yoga.

Je commencerai tout ça le premier week end d’Octobre, je suis assez impatiente, et relativement flippée… Bref, je reviendrai là dessus plus tard !

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Sinon, tricoti tricota, j’ai bossé pas mal sur un joli projet, récemment, et je l’ai enfin fini, alors voici les moufles terribles :

Le patron et la laine sont de Eskimimi, une chouette bloggeuse bourrée de talent.

Pas mal de découvertes avec ces moufles :

  • Les aiguilles et la laine étaient minuscules, et j’ai cru que je passerais ma vie à les finir, mais en fait, c’était assez rapide.
  • Premier essai de tricot deux couleurs, c’est a dire qu’il faut tricoter la couleur principale de la main droite, comme d’habitude (enfin, chez moi), et l’autre de la main gauche ! Finalement, j’ai trouvé ça assez marrant, et pas si difficile, une fois le coup de main pris.

Voili voilou, j’aime beaucoup les ptites moufles, mais elles sont un peu serrées pour moi, alors je crois que ça fera un chouette cadeau (bouhouhouhouhouhou).

A part ça, comme je suis un boulet puissance Mach 3 (ok, c’est une vitesse je me museautte), j’ai empaqueté presque toutes mes affaires de tricot, dont le petit sac plein de mini bonnets pour les ptits frères des pauvres qu’il faut envoyer avant le premier octobre… Et y’a pas moyen de retrouver tout ça dans la pile de boites absolument gigantesque qui s’entassent dans le salon ! J’espère qu’ils les accepteront l’année prochaine.

Snif.


lundi 13 septembre 2010

No life

O journée faste, ô humeur joviale, hier j’ai vendu ma voiture, à déménagement –4 jours. Je jubile, je souffle et, surtout, je peux enfin dormir tranquille. C’est pas que ça commençait à me stresser, ces conneries, mais j’en avais des crampes à la mâchoire à force de serrer les dents… Ca m’a un peu serré le cœur de voir ma jolie ptite caisse à savon partir pour Cardiff, mais la liasse de cash que j’avais dans la main m’a fait relativiser.

Bref, depuis, ça va mieux. Beaucoup mieux. Je peux même arrêter de boucler, et raconter d’autres choses.

Vendredi soir, on est allé à la grande ville (Londres), histoire de rencontrer d’autres êtres humains, fuir les odeurs fétides (la campagne, en ce moment, ça débouche les narines), et de boire des canons avec les coupains.

On n’avait pas parlé à d’autres gens depuis une semaine, donc on était vachement jouasses. Les potes moins, parce que la conversation a tourné, de notre coté, entre « Ouais, les cartons, c’est sympa, ça fait des boites » et « Quoi de neuf ? Ben j’ai trouvé un super produit pour nettoyer les carreaux de la salle de bain ». On est devenus de vrais ptits troglodytes !

Mais ça avance, j’ai tellement de produits corrosifs différents sur les mains que j’ai peur de prendre feu des que je m’allume une clope, et que mes yeux piquent des que je me gratte le nez.

Voilà, vivement qu’on en finisse avec tout ça. Et puis, pour ne pas crever d’ennui par ici, du neuf dés demain, sans les mots « carton », « ménage » ou même « déménagement » ! Youpy.

jeudi 9 septembre 2010

Update

Ola ! Toujours pas mal de trucs à gérer, mais ça avance doucement…

La pile d’emmerdes et de trucs à régler grandit plus vite que notre habilité à abattre le boulot, et, bizarrement, cette vieille enflure de Murphy s’applique à nous rosser la gueule à chaque occasion, bien comme il faut.

En effet, à cause de la traitrise absolue d’un garagiste puant, je me retrouve à 7 jours du départ avec une bagnole à vendre. L’autre tanche de garagiste, après m’avoir confirmé deux fois que oui oui, il veut ma voiture, me répond hier que ah ben non il en veut plus, il en reçoit 20 tout bientôt, c’est pas possible là. Après m’être mordue la langue presque jusqu’à la sectionner pour ne pas le traiter de chamelle déshydratée porteuse de syphilis, je suis partie à l’attaque : Baisse honteuse du prix de la bestiole, ruine terrible en annonces sur le net, etc… je fais des nœuds avec mes doigts en attendant.

Par contre, un peu de positif, le Chubchub fait des cartons avec une efficacité redoutable, ça lui rappelle Tetris, c’est de la balle. Moi, je m’attaque aux trucs administratifs, je coche de la case, décoche de la case, remplis des enveloppes et me pends au téléphone, bercée par les douces musiques d’attente…

Enfin, ô miracle, j’ai filé dans la rue à la vue des mecs qui nettoyaient les fenêtres de l’immeuble d’en face avec du matos de tueur, pour leur demander, si, par hasard, ils pourraient pas faire les nôtres. Et ils ont tout fait, super gentiment ! Enfin débarrassés de nos traces de pigeons morts (oui, parce que pendant notre séjour a Paris, un autre pigeon est venu s’éclater sa tête sur notre fenêtre, youpy !).

A part ça, rien : J’ai commencé Dune, classique de science fiction, bouquin qui a réussit l’exploit de totaliser plus de trois mots incompréhensibles par ligne pendant les 20 premières pages. Ca va mieux maintenant, mais il me reste 400 pages, pfiou !

mardi 7 septembre 2010

Rhaaaaaaa

Ma fréquence de postage de billets risque de diminuer un poil ces deux prochaines semaines, vu que je suis vachement occupée à mon nouveau hobby : passer des coups de fils dans le vent. Je comprends bien que plein de gens n’aient rien à foutre de ma pomme, perso, je serais pas moi, je m’en tamponnerais aussi, mais quand ils ont un site internet avec un numéro précédé de « appelez le : », ce serait assez cool qu’ils décrochent de temps en temps. Bon, j’ai ptet pas eu de bol et je suis pas tombée dans la bonne fenêtre, mais comme j’ai appelé avec la régularité d’un coucou suisse toutes les 15 minutes, à mon avis, on se fout de ma gueule. Quand on a un commerce qui rend des services à des clients, il est de bon gout de décrocher son p***** de téléphone, non ?

Voilà, j’aime perdre des journées à cause d’incompétents, je garde mon sang froid en évitant de courir partout dans l’appartement en hurlant des insanités en slave. Je le vis vachement bien.

Pardonnez ma grossièreté , mais il fait si bon jurer quand on est frustré!!

Comme j’ai les boules, je laisse Lily Allen prendre le soin de décrire le fond de ma pensée, F*** you very much, guys !

lundi 6 septembre 2010

Optimisme


Ola!

De retour après 4 jours à Paris, épuisants mais chouettes.

Une fois n’est pas coutume, j’ai un aveu à faire: j’ai bien aimé Paris. Ca me fait sacrément bizarre, faut bien le reconnaitre, j’en suis toute chamboulée, je me demande si je ne suis pas en train de muter en bisounours.

Exemple : Je monte dans le bus, et je demande au chauffeur un renseignement, la peur au ventre, prête à me faire aboyer dessus, puis caillasser la tronche à coups de poings américains. Et ben non, le mec a été tout gentil, serviable, poli, souriant, etc…

Et ça m’est arrivé PLUSIEURS fois !

On à mangé dans des restos où le personnel était gentil, et où personne n’a essayé de nous cracher dessus en nous amenant nos expressos, on a parlé avec des gens sympas, et même blagué avec eux. Et, oh miracle, on n’a pas croisés d’araignées pendant tout le séjour, les joies de la ville. En plus, il a fait beau pendant 4 jours d’affilée, sans pluie ! On était vachement émus, on n’avait pas connu ça depuis la Corse.

Tiens, d’ailleurs, en cadeau de retour, on a ça :

Ouuu, la classe, je sais faire des imprime-écrans sur mon iphone!

Bref, bon séjour. Bien épuisant, vu qu’on a cavalé sans interruption dans tout Paris (ou presque), les dossiers de location sous le bras, les plantes de pieds douloureuses et les genoux grinçants.

Bon, chercher un appart sans taf (malgré les garants et les diplômes) c’est un peu comme courir le 100 mètres avec une jambe dans le plâtre, certains agents immobiliers nous ont copieusement ri au nez en nous jetant de leur agence comme des pouilleux, mais on a quand même des pistes, et certains agents sont sympas. Si si.

Niveau entretiens, ça c’est bien passé aussi.

Bref, plus qu’à être patiente. La blague. Je suis aussi patiente que danseuse étoile, moi. Donc pas. Même pas peur, je bouffe de l’optimisme au ptit déj, je picole de l’optimisme, je respire l’optimisme, je transpire l’optimisme. Na.