mardi 24 novembre 2009

Training

Depuis hier, je suis en formation à l’université de Cranfield, une chouette université dont le campus se situe en pleine cambrousse, ce qui ne me fait ni chaud ni froid, mais me fait quand même verser une petite larme (symbolique) pour les étudiants isolés au milieu des prés.

Bref, à part ce détail mineur, c’est chouette, ici. J’ai eu un peu de mal Lundi matin à trouver le bon bâtiment, vu que tous les gens à qui j’ai demandé une direction m’ont envoyée à des mauvais endroits (sauf le dernier, évidement), et, les yeux tout englués d’épuisement (après un réveil a 5h30 pour attraper bus sur bus pour rejoindre la ptite université dans la praire), j’ai pas moufté. L’intérêt, c’est que j’ai pu visiter plein de bâtiments, qui sont très chouettes, vu que ce sont d’anciens hangars à avions !

Car à Cranfield University, c’est génial, y’a plein d’avions, et tout un terrain avec une piste d’atterrissage, etc… demain, je vais visiter tout ca !

Sinon, le cours est super, avec Toby, jeune blond dynamique qui raconte plein de trucs d’une voix vachement jouasse et gesticule partout en éclaboussant tout le monde de son énergie ! Bref, il donne la patate.

La seule ombre au tableau, c’est l’hôtel, qui veut nous faire mourir de faim. Voici un exemple du fromage qu’on nous a fait manger hier (après des plats principaux vraiment dégueulasses): Et oui, le truc vert fluo, c'est du FROMAGE...


Et voilà la vue de ma fenêtre, mmmmh.


Bon, on s’en fout, bientôt, j’aurai des jolies photos d’avions !

vendredi 20 novembre 2009

Laaaaapin

Si y'a un truc que je déteste en voiture, c'est l'abruti qui te colle aux fesses. Pas celui qui vrombit à 3 cm de ton pare choc avant de te doubler dans un grand crissement de pneu comme un malin à 200 à l'heure sur route mouillée de nuit. Non, celui là, il fait ce qu'il veut, c'est pas mon problème s'il a envie de dire bonjour aux platanes.

Je parle de celui à qui tu ouvres la route, mais qui a pas compris que la moindre des politesses quand on profite des trajectoires (brillantissimes bien entendues) de quelqu'un, c'est qu'on lui laisse un peu d'espace pour respirer, et qu'on lui colle pas ses putains de phares dans sa gueule! Parce que après, je suis tellement toute aveuglée que je finis par me recroqueviller sur mon siège pour ne pas me faire tabasser la rétine par la lumière dans le rétro.
Voilà, moi, ça me donne envie d'investir dans une batte de Base-ball (ou un manche à balais, mais c'est moins classe) et de les lui exploser, ses gros phares.

Cela dit, j'aime beaucoup le concept du lièvre, j'en profite un maximum et suis ravie de lièvrer de temps en temps. Profiter de la connaissance de la route/des radars de quelqu'un, c'est un peu de la solidarité.

Pour moi, les lièvres, de nuit, c'est limite indispensable, parce que, il faut bien le reconnaître, je suis complètement bigleuse. Comme je suis pas folle, je porte des lentilles: de toute façon, sans, je suis pas capable de voir mon compteur... Mais comme je suis astigmate (plus incroyablement myope), j'ai des lentilles super perfectionnées qui ont une position bien précise dans l'oeil, c'est magique. Sauf que parfois quand je cligne de l'oeil, ma lentille tourne... Et là, c'est le drame!
Heureusement, l'autre oeil est là pour m'éviter une mort certaine. Mais dans ces cas là, ma vision n'est quand même pas optimal, vu qu'un de mes yeux voit tellement flou que je suis à peu près borgne. Or, quand on est borgne, on a du mal à estimer la profondeur...

Bref, c'est tout un art, conduire périodiquement en perdant un oeil, mais je gère! Bon, comme la nuit le port de lentilles complique la vue de la moindre source de lumière (qui, automatiquement, s'étale pour faire une grosse tache lumineuse) je suis vachement jouasse quand j'ai un lièvre, avec ses jolis ptites lumières rouges à suivre la nuit (par exemple quand je croise une rangée de bagnole, et que je ne vois plus rien)...


En vrac

Liens marrants:

  • Un site sympa, rempli de trucs inutiles
  • Attention, gros gros n’importe quoi: Une nouvelle science sociale destinée à l'étude des "sitcoms AB". N’empêche que j’ai appris plein de choses !
  • Un mec qui est retourné vivre chez son père, et récupère les conneries qu'il dit (magique)

On s’en fout (mais j’en fais profiter quand même) :

  • La date de naissance de ma voiture est le 12 April 1991.
  • Les bébés loutres, c’est à fondre…

Et enfin:

  • L’album de The Skints, dont je vous parlais ici est enfin sorti, et c’est un vrai plaisir pour les oreilles, j’en sautille de bonheur à chaque écoute ! Album sampler sur leur MySpace.
  • Et je voudrais dire aux casse pieds qui arrêtent pas de putiser sur le match Irlande-France de Mercredi que oui, c’étais moche, la main de Henry, mais le plus moche c’était le niveau pathétique de l’équipe et surtout les maillots de nos chers joueurs. Déjà que le niveau de jeu nous fait pas rêver, c’était pas non plus la peine de nous décoller la rétine avec ces affreux trucs ultra moulants !

mercredi 18 novembre 2009

C'est marrant

Quand je conduis les jours de grand vent, j’ai l'impression que ma voiture est bourrée, elle titube.

vendredi 13 novembre 2009

Névroses


Vivre dans un pays étranger, c’est développer certaines aversions. En effet, chaque endroit a ses particularités qui hérissent le poil. En France, on pourrait parler des grèves, du chauvinisme poussé à l’extrême, les séries télé minables (sous le soleil, etc).

En Angleterre aussi, y’a des trucs qui fâchent :

Pluie : Bon, ok, celle là elle est facile, et c’est pas vraiment la faute des anglais. Par contre, c’est leur faute si les routes et les trottoirs sont complètement pourris. Il n’y a aucun écoulement d’eau, donc quand t’es à pied t’es trempée jusqu’aux cuisses, et en voiture tu traverses des flaques tellement gigantesques que t’as l’impression que tu vas mourir.

Températures : Ca, j’en ai déjà parlé, mais comme les anglais sont habitués à leur temps de merde, ils craignent le chaud et s’épanouissent lors des grandes glaciations. Forcement, ça donne beaucoup de clim en été et pas de chauffage en hiver, parce qu’ils ont toujours trop chaud, et moi je me les pèle.

Pubs à la télé : Il y en a deux fois plus qu’en France ! Regarder une série ici signifie une pub avant le début, une pub après le générique, une pub au milieu, une pub avant la chute et une pub à la fin… Ce qui fait trois interruptions par épisode, ça rend fou ! En plus, les anglais adorent les témoignages, donc deux pubs sur trois mettent en scène une crétine souriante qui explique avec extase à quel point son dentifrice/paracétamol/tampon/crème de jour a changé sa vie.

Thé : Ca, ça vient de mes mois de bartending, où le service du thé est toujours un moment délicat et détestable. Moi, naïvement, je proposais du sucre et du lait, toujours. Après avoir subit des regards horrifiés (limite des crachats), on m’a expliqué qu’on ne propose pas du lait tout le temps, mais uniquement avec certaines sortes de thé. J’ai jamais réussi à retenir la liste, ce qui a été la première tragédie. La seconde tragédie, c’est savoir comment servir le lait. Au début, je le faisais chauffer, mais après m’être fait sermonner par plusieurs clients, je suis passée au lait froid. O stupeur, là aussi, je m’en suis pris plein la gueule par différents fanatiques du thé. Le bilan, c’est qu’il y a deux écoles, qui ne sont pas du tout tolérantes, et s’offusquent comme des poux si leur lait n’est pas apporte comme ils le préfèrent. Les vrais casse couilles, quoi.

Magazine féminin : Les magazines féminins anglais sont pourris. Ils contiennent beaucoup de potins de star. C’est pas que ca m’intéresse pas de savoir si paris Hilton a de la cellulite ou un téléphone rose à paillettes, mais si je veux du potin, j’achète un magazine de potins! Et surtout, ça racole à mort. Les magasins féminins se vendent a coup de témoignages « Je me suis faite violer par mon lapin de compagnie », « Mon mec est emprisonné au goulag parce qu’il s’est gratté le nez », « J’ai perdu mes bras et mes jambes et mes parents dans la chute d’une grue »… Charmant.

Cheddar : Au début, tu en manges, tu en trouves dans tes sandwichs, sur tes pates, en tartines, sur les pizzas, avec des cornichons, dans le yaourt. Ensuite, le cheddar, tu le fuies.

Bientôt, les avantages de l’Angleterre (je suis pas un monstre, non plus !)… A commencer par la musique :

Découvrez la playlist English zik avec La Roux

Mou, le vilain vendredi pluvieux!

C’est l’heure des planifications pour le week end, si on n’est pas bloqué à la maison par les intempéries. En effet, il pleut comme vache qui pisse depuis hier, c’est affreusement désagréable, les routes sont inondées, on se prend des seaux d’eau sur la tête dès qu’on ose aventurer un orteil dehors, et on a l’impression qu’il fait nuit toute la journée. On se demande un peu ce que les anglais ont fait pour être punis par le déluge…

Donc que faire un weekend pluvieux à Mignon-Village-Sur-Tamise?

  • Du paupiettage : Ouiiii, glandouiller au chaud, geeker, mater des films-séries, bouquiner
  • Des taches ingrates : Ca, c’est vraiment quand on n’a pas le choix, et ça inclut : Vérifier la pression de mes pneus (Je dis vérifier, mais je sais déjà qu’il faut les regonfler, vu leur gueule). Aussi, faire un poil de ménage, par exemple trouver un décalcarisant pour la salle de bain, vu que la baignoire verte est en train de devenir blanche sans véritable raison.
  • Un peu de cuisine : Je rêve d’un p’tit dej pancakes et d’un Crumble
  • La fête : aller prendre un p’tit verre avec les coupains.
  • Du sport : Equitation ce soir, je tente un nouveau club, où ne m’a pas accueilli à coup de pierre, et où les chevaux ont deux yeux. Rassurant.

Que ne pas faire ?

  • Du shopping : Mmmh, moui, mais dans le village même, c’est un peu limité, parce que à part les boutiques caritatives et le Waitrose (supermarché), il y a deux magasins de bonbons, deux boutiques de fringues de vieux, une boulangerie, un vidéo club, douze coiffeurs, des pubs (je compte plus)… Bref, il faudrait donc retrouver la civilisation, i.e. filer à Reading ou Oxford. Mais là se pose un autre problème : J’ai toujours ma voiture à rembourser, mes billets d’avion-train pour Noël à payer, les futurs cadeaux de noël à dénicher, et je fantasme sur ça (aaaaaaaaaaaaaargh, comme je vais craquer, faut que je soigne mes p’tits sous –je craque toujours, comme le prouve mon iphone, financé sur mon ex-non-salaire de barmaid-)… Le Chubchub subit le contre coup d’un control technique particulièrement assassin, donc pas moyen de sortir mes yeux de cocker pour me faire faire vilement offrir des trucs, snif. Donc, pas de shopping !
  • Une randonnée : Plutôt mourir.
Toute suggestion est bienvenue!

Allez hop, un peu de zik, pour finir la semaine (et non, c'est pas Lorie, c'est promis!):

jeudi 12 novembre 2009

Le froid, ça m'aigrit

Sérieusement, il fait froid, un froid de petits nuages qui te sortent de la bouche quand tu respires (pas quand tu fumes, ça compte pas). Mais, au bureau, le chauffage ne marche pas, parce que le thermomètre qui prévient quand on se les pèle assez pour déclencher les radiateurs est bloqué à 22 degrés alors qu’on se transforme en bâtonnets de Findus surgelés. Enfin, moi.

Oui, parce que les gens, dans mon bureau, ils ont pas froid, eux, ils sont bien. Ils ont même un peu chaud, alors on n’allume pas le chauffage d’appoint, comme ça, y’a pas à s’emmerder à virer son pull.

Pendant ce temps là, moi, je suis en train d'éternuer comme une vieille clocharde, en me décollant les poumons à tousser, recroquevillée sur ma chaise en tremblotant comme un whippet parkinsonien.

Alors que l'été, quand il fait 22 degrés, ils se mettent à pousser des cris de putois en montant la clim comme des hystériques…

Appelez moi cosette :)

mercredi 11 novembre 2009

Californication

Californication, WTF?

J’aime Californication cette saison (3). Hank moody est de retour, avec sa Porche de plus en plus délabrée, l’inspiration en rade, et en charge de sa fille ado, alors que la femme de sa vie est partie à New York.

Dans la saison dernière, ça m’avait presque lassée par périodes, de voir évoluer Hank au milieu d’un milieu encore plus déjanté que lui. Lew Ashby est très chouette, mais Hank est presque noyé dans l’ambiance Sex, Drugs and Rock’n Roll. Bon, c’était quand même vachement bien, mais là, comme il n’arrive pas à faire publier son dernier livre, et par un (mal)heureux concours de circonstances, Hank se retrouve professeur, et c’est jubilatoire ! Après une apparition de Chuck Bass (Ed Westwick), étudiant gay fasciné par les vampires et par son professeur, Hank se trouve pris dans un rectangle amoureux, entre une belle professeure anglaise, son assistante et une étudiante strip-teaseuse (forcement). Pendant ce temps, sa fille fume des pétards et mange des champignons, et Charlie Runkle se frotte à sa boss (qui, même pour Californication, est sacrement déjantée). C’est tellement jouissif de retrouver Hank Moody, évoluant au milieu du doyen, de sa femme, de son assistante et de ses étudiants, et de le voir se verser du whisky dans son café, fumer en cachette par la fenêtre de son bureau, ou ruiner un repas formel !

Blagues à part, je meurs de curiosité chaque semaine : comment va-t-il s’en tirer avec ses trois amantes, qui ont toutes une personnalité bien trempée ? Va-t-il retrouver Karen à New York ? Ou va s’arrêter la crise d’adolescence de Rebecca ?

Miam miam!

mardi 10 novembre 2009

Le boulet

De retour d’un week end Lyonnais fort sympathique, où j’ai découvert deux vérités sur moi-même :

  • Je suis un aimant à relous:

Et oui, à chaque fois que je fais la fête dans un bar, ça y coupe pas, c’est pour ma pomme : Le mec tellement rincé qu’il se rappelle pas son nom et te douche le visage de ses postillons, le belliqueux imbibé et frustré qui cherche une occasion de déclencher une baston et qui te demande 3 fois ton nom en 5 minutes (c’est toujours marrant à voir, la première fois), le mec qui veut pécho qui fait marche arrière quand tu expliques que t’es pas libre, mais qui revient à la charge quelques verres après, pour ne plus te lâcher (toi et toutes tes copines), jamais. Je sais pas trop pourquoi j’y échappe jamais, mais c’est un peu mon super pouvoir à moi ! Ou alors ca vient de ces années d’école d’ingénieur où j’ai passé du temps à m’occuper de mes amis dans le même état, ou des moments où mes amis se sont coltinés mes bêtises… Depuis, je ne peux pas m’empêcher de me sentir un peu concernée, attendrie… Brave bête que je suis !

  • Je suis un boulet:

Comme je n’avais qu’un bagage en cabine (pour pouvoir attraper à Gatwick le train que j’ai raté par la suite) j’ai sagement abandonné à Lyon ma bouteille d’eau ainsi qu’une bonne bouteille de rouge qu’on m’a offerte, snif. Par contre, ma valise était bien rebondie, blindée par un magnifique toaster (qui m’a couté un bras) et de jolis couverts assortis achetés à une vente privée. Et je suis arrivée à la douane, sereine, le cœur léger, jusqu'à ce que le douanier me demande si elle est bien à moi, la valise remplie de 6 couteaux, là. Ah oui, forcement, ça, j’y avais pas pensé ! Les couteaux étaient à peine assez coupants pour égorger un chamallow (les fourchettes elles même avaient l’air plus dangereuses), alors je me voyais mal en train de me jeter sur les hôtesses avec mon couteau à purée pour les découper sauvagement en ptits morceau. Hum, évidement, ils s’en foutent royalement ! Donc, l’air piteux, le cœur serré, j’ai balancé mes jolis couteaux design sous le regard amusé des autres passagers, qui se bidonnaient de ma stupidité.

Malgré cette perte terrible, le toaster est magnifique !


mercredi 4 novembre 2009

Kai Kai


Grosse première fois hier: le tir aux pigeons! Je suis officiellement une quiche à ce jeu là.

En effet, t’as beau avoir la classe, avec un gros fusil, à crier Pull (et pas poule) comme dans les films, c’est moins élégant de pas réussir à dégommer la cible !

Déjà, c’est pas des pigeons qu’on essaye d’allumer; on s’en doute bien, mais c’est quand même décevant (une petite part de moi ne pouvait s’empêcher d’espérer)… En fait, les cibles sont des minis frisbees en plastique.

Ensuite, on abandonne l’idée de ressembler à une tueuse (genre Sarah Connor et ses tenues toutes noires accessoirisées de jolis fusils), il faut porter une casquette (ici, une belle casquette promotionnelle, pas « cochonoux » mais limite) pour éviter de se prendre des p’tits bouts de pigeons explosés dans la tête, et des lunettes fluo : T’as l’air très con, mais comme t’as quand même un fusil, personne se moque. Chacun doit aussi porter des bouchons d’oreilles fluo, donc tout le monde beugle comme des veaux pour se faire entendre…

Le premier tir a été épique : Entre la casquette qui me tombait sur les yeux, la buée sur les lunettes et le soleil qui se découvrait, j’ai tout simplement pas vu le clay (alias le pigeon)… Ensuite, même quand on voit la bête, c’est pas facile : Ca vole sacrement vite et c’est minuscule. J’ai dégommé 4 piafs sur 10 dans la première série, 1 sur 6 dans la deuxième, et zéro pour la troisième, forcement… Le point positif, c’est que quand la difficulté de l’exercice a augmenté, le formateur a accepté que je vire ma casquette, vu que la probabilité que je shoote un pigeon était devenue quasi nulle.

Bref, c’était sympa ! Evidement, en touchant plus de mini-frisbees, ca aurait été mieux, surtout pour ma fierté qui en a pris un sacré coup ! J’avais déjà fait du tir de cibles statiques, et j’étais pas trop mauvaise, alors grosse déception… Je peux toujours faire de la chasse aux animaux morts, c’est déjà ça…

Enfin, dernière remarque : incroyable la différence de niveau entre les mecs et les filles !! Je m’attendais à une légère domination masculine, mais c’était carrément la branloute ! Je me demande si on est des quiches au tir parce que on a été élevées à la dinette et les petits garçons aux fusils, ou si ca vient des gènes, quand les males tuaient les mammouths à coup de pierre, pendant que bobonne nettoyait la grotte… En tout cas, la différence est frappante !

lundi 2 novembre 2009

Halloween


Samedi, c’était Halloween. C’est pas qu’on l’ait vraiment fêté, le Chubchub et moi, vu qu’on s’en tamponne un peu, mais c’était chouette à voir.

A Mignon-Village-Sur-Tamise, c’était un peu l’événement, y’avait plein de ptits enfants déguisés vachement mignons, que j’ai pas pris en photos, parce que être fichée pour pédophilie n’est pas sur ma liste des choses à faire avant d’avoir 30 ans.

On a eu le droit à un joli feu d’artifice, avec un immense feu de joie au milieu du parc, c’était très joli, alors que la jeunesse locale s’enfilait joyeusement des binouzes sur la pelouse.

Par contre, quand on est allés au parc pour voir les illuminations, on a passé les portes du parc sans vraiment accorder d’attention aux mecs qui récupéraient des sous pour une œuvre de charité. C’est qu’en ressortant qu’on s’est rendu compte que l’entrée était payante et qu’on avait grugé comme des gros sales, surtout que les bénéfices étaient certainement reversés à une association pour aider les enfants, ou les handicapés, ou même les enfants handicapés… On est des monstres. Bon, en même temps, on savait pas…

Ensuite, on a pris le bus pour la grande ville (Reading), avec une vingtaine d’ados bourrés (conséquence des binouzes sur la pelouse) et déguisés. En effet, halloween c’est l’occasion pour les jeunes anglais de se défoncer la tête, de beugler comme des ânes pour percer les tympans des innocents, et de s’habiller encore plus léger que d’habitude. Et oui, ca parait difficilement concevable, mais les anglaises peuvent faire plus « sluty » que d’habitude pour Halloween, ce qui est rigolo un moment (mais jusqu’où peuvent elles aller, à quel point peuvent elles raccourcir une jupe, etc…) mais lasse plutôt vite. Trop de cuisses, fesses, seins tuent le glamour (bon, j’dis ça, mais y’a certainement plein de gens qui sont pas d’accord). Gros regret, les paillardes en anglais, c’est pas facile à comprendre, dommage.

Allez, l'année prochaine, je me déguise!