mercredi 16 juin 2010

Encore des traumas...

Depuis que je suis sur mon ile polaire, je suis en train de développer des phobies, je m’en rends bien compte, c’est flippant... J’en ai déjà un peu parlé (ok, je rabache, j'assume), mais bon, ça fait longtemps que j’ai pas putisé, ça me détend, et puis comme je vais partir, faut en profiter, alors voila un ptit bilan de mes angoisses:

  • Les araignées

J’étais pas super à l’aise avant, mais vivre à la campagne, ça me traumatise… Y’en a partout. Si encore elles faisaient leur boulot correctement et nous débarrassaient des hordes de moustiques qui se font des orgies de ptits frenchies… Ben non, elles sont juste là pour m’heurter la rétine. Quand j’ouvre la porte d’entrée le matin, Aglaé l’araignée (que j’ai déjà présentée) sprinte le long du mur. Sur la moquette, Chloé (l’araignée aussi) zigzag entre mes orteils, et il y a même des Maités (les araignées toujours) dans ma voiture !!! C’est souvent des ptites toutes mignonnes, mais on me la fait pas, à moi, je sais bien qu’elles vont muter comme des Pokémons pour donner des saloperies pleines de pattes. Donc mon objectif en voiture, en ce moment (où les cocottes sont en pleine période de reproduction donc trainent partout, ces sales parasites), c’est de ne pas me prendre un platane à cause de l’apparition surprise d’une de mes locataires.

  • La pluie et les flaques d’eau

Les deux sont assez liées, forcement. Ma toute nouvelle toute belle peur de la pluie se manifeste de façon très simple, ça me tétanise au réveil. La première chose que je fais le matin, la paupière encore mi-close, c’est d’activer mes oreilles et de les tendre vers la fenêtre avec espoir. Et là, c’est le drame. Le bruit de la pluie sur les vitres me tétanise. D’abord, un petit frisson glacé me passe dans le dos, puis une tension des plus tenaces s’installe entre mes omoplates, les muscles de mon visage se contractent, et j’attaque une phase de soupirs intenses. L’été dernier d’ailleurs, en aout, lors de ma première nuit à l’Ile d’Oléron, j’ai été réveillée par le doux martellement de la pluie sur le velux. J’ai sauté de mon lit, et j’ai passé le ptit déjeuner à grommeler « Il pleut, tain, il pleut, c’est pas vrai ça, il pleut. La vache, il pleut » Mes parents se sont fait un peu de soucis pour moi et ma santé mentale, mais heureusement, il a plus plu (pluplu) de la semaine.

D’où ma deuxième phobie mouillées, les flaques d’eau. Les flaques d’eau en Angleterre, c’est un peu comme le sable au Sahara, on a du mal à y échapper. Or, depuis quelques semaines, mes chaussures se sont finement fendillées au niveau de la semelle, ce qui signifie que tout passage (même furtif) de mon pied dans une flaque d’eau signifie le pied trempé pour toute la journée. C’est très démoralisant, et je commence à en avoir marre d’avoir les chaussettes trempées h24. De même en voiture, j’ai vachement peur des flaques d’eau, c’est la loose totale, je m’en rends bien compte, mais depuis que j’ai failli me noyer en Novembre dans une grosse flaque avec ma voiture, qui a fait des teuf-teufs enroués pendant pas mal de miles, je fais pas trop ma maligne.

  • Mon collègue voisin

Lui, c’est bien simple, j’ai envie de lui planter son stylo (qu’il machouille non stop en faisant slurp slurp) dans ses cordes vocales (qu’il utilise pour faire ses hummms toutes les 27 secondes) pour lui faire fermer sa gueule et l’empêcher de m’interrompre à chaque fois que j’ouvre ma bouche. C’est sain…


Et hop, comme j'aimais bien Ace of Base quand j'étais petite (j'étais une sacrée rebelle):

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire