mardi 20 juillet 2010

Oups

Oups, j'ai failli oublier, je file en vacances (si les sales types le veulent bien), le blog va faire une tite pause, de retour en Aout!

Les boules

Chers contrôleurs aériens,

Cette année, pour les vacances de Noel, mon avion a été annulé à cause de la neige (et mon Eurostar de retour aussi, d’ailleurs). Puis, j’ai été coincée en France à cause du volcan Islandais chrtucmuftruc. Les billets Eurostar coutent maintenant le prix d’un Picasso. Donc vraiment, vraiment, êtes vous obligés de faire grève le jour de mon départ en vacances ?

Non, parce que c’était pas nécessaire, j’ai déjà donné, moi, niveau grève pendant les départs en vacances. Quand je vivais en Suisse et que je subissais les grèves SNCF avec la régularité d’un coucou Suisse des que je rentrais en France, je suis partie en vacances en Espagne.

Pour traverser la France et rejoindre mon Chubchub, je me suis donc levée à 3h30 du mat, guillerette, tout ça pour apprendre une fois a Genève que mon train était annulé de façon arbitraire (bon, comme le train était tôt, je me dis que la grasse mat du contrôleur était probablement une raison suffisante). Donc au lieu de récupérer ma jolie correspondance et de filer joyeusement jusque dans le sud, j’ai eu l’immense joie de commencer mes vacances par une journée entière d’attente et de galère dans différentes gares de France !

Donc j’avoue que j’en ai un peu marre d’être l’otage de vos revendications à chaque fois que vous faites face à des changements (oooh, mon dieu, pour les fournitures, on passe de crayon 2B aux crayons HB, pauvres bichons). Vous mettez en péril mes vacances parce que vous avez peur du nouveau changement possible dont on ne sait encore pas grand-chose, et sur lequel « Le Monde » dit, par exemple : Une perspective qui laisserait entrevoir de meilleurs salaires et une fiscalité revue à la baisse. Si au moins vous pouviez attendre de savoir ce qui va vous arriver pour faire la grève, ce serait sympa, c’est pas que je suis contre les revendications sociales « au cas ou », mais bon, ptet pas en pleines vacances d’été, non ?

Ici, en Angleterre, les gens travaillent sans pleurnicher et sans RTT, donc ils tentent de profiter un max de leurs 25 jours de vacances. Moi aussi. Si je passe me journée de demain à galérer et raquer des fortunes pour rejoindre le sud de la France, je penserai très fort à vous.

Je vous merde, chers contrôleurs aériens.

lundi 19 juillet 2010

Léon


Vendredi, je mentionnais la mort de Léon (le pigeon) sous la fenêtre, sale vision matinale, mais depuis, la bête a été enlevée, le sang a été lavé par la pluie (parfois ça a du bon, la mousson !), tout est rentré dans l’ordre.

Par contre, Léon nous a laissé un ptit souvenir sur la fenêtre : sa silhouette. Franchement, on a failli ne jamais la voir, mais grâce à cet indice, les fins limiers que nous sommes avons pu reconstituer ses derniers instants : Léon s’est tout bonnement fracassé contre la vitre, comme un gros con !



Je me flatterais bien en disant que, en effet, nos vitres sont tellement immaculées que Léon n’a rien pu faire, le pauvre petit. Mais on n’a pas touché aux fenêtres depuis un an, elles sont sales, y’a plein de traces, faut vraiment être aveugle pour se planter.

Voila, donc Léon est con, mais nous on se marre bien !

vendredi 16 juillet 2010

Joie et félicitée, décompte


Dring dring dring, fait le réveil (en fait, c’est plutôt toutoulitouli li li tou li toutou, mais on va pas chipoter) :

Première pensée, on est Vendredi +1 (point joie et félicitée).

Je vois le soleil à travers le rideau +1 (bon, normalement c’est au moins +12, mais on va pas commencer à rentrer dans les détails, après faut peser et soupeser chaque point, c’est épuisant et ça fait beaucoup trop de décisions cruciales à prendre).

Ah oui, depuis hier, mon Chubchub croule sous le succès, on a enfin une ville de destination pour Septembre : Paris !! Plus qu’à trouver du taf et un appart… Mouahahaha, même pas peur ! +1.



Aaaah, il y a un pigeon mort sous la fenêtre, donc sur le toit du magasin d’en dessous, c’est dégueulasse, y’a du sang, et puis va falloir s’en débarrasser, ça va dauber ce truc (bon, en même temps, vu la chaleur, la décomposition devrait être lente - je lis trop de polars-). Je me demande si les gens du magasin d’en dessous voudront bien s’occuper de la dépouille ensanglantée. Je me vois mal partir à la recherche d’une épuisette pour récupérer l’animal mort… Et puis on est censé en faire quoi, du cadavre de pigeon ? Je pourrais le laisser en offrande aux rapaces, ou juste le jeter sur la route de mon taf, où il rejoindrait ses copains lapins, cerf, faons et faisans aplatis… -1.

Donc ce matin, au départ de la maison, malgré notre nouvel animal de compagnie : +2, la journée s’annonce bien.

Je file au taf, jouasse, zigzaguant joyeusement sous les bourrasques de vent (c’est toujours la tempête par ici), SAOD à fond dans la voiture (+1, et Bim !). Un tracteur s’engage sur la route, derrière moi, +1 (gnark gnark, aujourd’hui, ma bonne fée agite ses ptites ailes dans le coin). Y’a plein de vélos… dans l’autre sens, +1 (‘tain, ce que c’est bon, ma bonne fée est souvent en RTT cette feignasse, mais aujourd’hui elle assure !). Arrivée au taf, j’ai 10 minutes de répit avant l’arrivée du hummmeur fou, +1, Yeeeeeeeeeeeeeeeeeeeha.

Tain, la journée s’annonce de mieux en mieux, il est 8 heures, on en est à +6, c’est jubilatoire !

Ah, une heure après, les nuages arrivent, le ciel bleu disparait, il fait un temps de chien de nouveau, classique mais de bon goût, -1.

Les vacances sont dans 2,5 jours de taf + 2 jours de week end, +1

Le week end se rapproche à grands pas, +1

Je viens d’apprendre qu’il y a un magasin de milkshakes aux Oreos à Reading, je vais aller me faire une ptite orgie presto +1!

Et puis je vais m’arrêter là, parce que si je compte -1 à chaque fois que le hummmeur fou rote ou hummm bruyamment, on va plonger dans les abimes du négatif… C’est que ça me ruinerait ma journée, ces conneries…

Et un peu de zik, I Blame Coco est en interview sur la BBC ici, avec plein de bonne zik pendant toute l’émission, à écouter avec joie et félicitée, ça vaut bien un +1...

Bilan, +8, poupoupidou, bon week end !



jeudi 15 juillet 2010

Cuckoo's nest


On est le 15 Juillet, c’est la tempête dehors, il pleut, il fait froid, c’est dur.

Oooh, il fait nuit ? non non

Je le prends personnellement. Car c’est personnel, je le sais, ce pays me veut du mal. Ca se voit, y’a des signes qui ne trompent pas. Quand je sors fumer ces derniers temps et qu’il fait beau, il va immédiatement se mettre à pleuvoir, pour me rendre folle. Tout à l’heure, une bourrasque a tenté de m’assassiner. Je l’ai bien vue, cette saloperie, elle a fait voler mes cheveux, juste sur le bout incandescent de ma cigarette pour essayer de m’immoler !

Et hier, je me suis pris une giboulée très très violente, la giboulée du 14 Juillet. DU 14 JUILLET, PUTAIN !!

Je le vois, les nuages me regardent avec leurs sales yeux vicieux, et les goutes de pluie prennent de l’élan pour s’écraser sur MA peau avec un plus grand impact. Les pigeons se relayent pour souiller MA voiture, et les mites migrent toutes vers MON placard pour saboter MES vêtements.

C’est un complot, un complot à grande échelle pour me pourrir la vie.

Ce pays veut ma mort, on a bien compris, moi et mes autres mois, on n’est pas dupes.

Mais on ira mieux en Septembre, n’est ce pas ? gnarf gnarf gnarf…

Et chuuuut, y’a Bambi qui fait dodo.

Ps : Y’en a qui trichent au taf, ils ont des faux soleils :

Le comble du pathétique : un faux soleil nécessaire au mois de Juillet

Sur ce, à partir de maintenant, j’arrête de rabâcher sur le temps, je me sens vieille, je fais chier tout le monde, et puis c’est bientôt fini !

mercredi 14 juillet 2010

Pirates



Ouaaaaaaaah, la découverte du siècle! On peut changer ses paramètres de Facebook en mode pirate, ou Upside down, c’est super drôle! Il suffit d’aller dans ses paramètres de profil, puis langue, et hop English (Pirate) ou English (Upside down).

Bon, je sais pas si ça fait beaucoup rire les plus de 12 ans d’âge mental, mais moi si (c’est l’âge mental, ça te change ta vie) !

Voila un aperçu du mode Upside down (et de comment on fait), on voit rien du tout, alors faut essayer, c'est plus simple! (c'est fait pour):


Et en mode pirate, les minutes deviennent des shots o' rum, et les likes sont des Arr !

Bref, c’est super rebel, je Arr !

Sinon un blog bien sympa avec un monsieur qui fait de l’art génial ici.

Et une merveilleuse bande annonce, puisque je suis en mode foutons nous copieusement de Twilight en ce moment :


Et un peu de zik, avec Gonzales qui sort son prochain album le 14 Septembre:

Chilly Gonzales - NEVER STOP (Rap mix) from Chilly Gonzales on Vimeo.

mardi 13 juillet 2010

Shutter Island


Ça faisait un bail que je voulais tenter un Denis Lehane, puisque j’avais bien aimé les films tirés de ses bouquins : Gone, Baby, Gone et Mystic River. J’étais moins tentée par le film Shutter Island, vu que je suis la plus grande pleutre de l’histoire de la pleutrerie, ça avait l’air beaucoup trop flippant pour moi.


Par contre, c’est marrant, autant je suis incapable de mater de films d’horreur, sous peine d’insomnies et cauchemars très très tenaces (parfois, je flippe encore en pensant à Scream, c’est une de mes plus grandes hontes), autant je suis capable de lire les pires saletés et les polars les plus atroces et flippants possibles (il m’est d’ailleurs arrivé de le regretter amèrement).

Bref, Shutter Island, ça fait peut être peur en film (ou en bande annonce, en ce qui me concerne), mais en livre, ça passe nickel, même pour les couards.

L’histoire se déroule sur une ile, siège d’un hôpital psychiatrique pour fous dangereux, où deux « US Marshals » se rendent pour enquêter sur la disparition d’une patiente. Le passage d’un ouragan retient les deux Marshals sur l’ile sans communications avec l’extérieur, alors qu’ils recherchent la patiente manquante. Evidement, tout est un peu plus tordu et compliqué qu’il ne parait, l’ambiance est un peu étouffante. Les deux Marshals ont eux même des cicatrices profondes (2nde guerre mondiale, drames familiaux), et la confrontation de ces hommes et les redoutables patients et docteurs de l’asile est fascinante.

Bref, ce livre est brillant, bien écrit, bien ficelé, scotchant jusqu'à la dernière page, un vrai bonheur.

A lire et à relire !

lundi 12 juillet 2010

Plouf


Après toutes ces aventures tricotesques, place au tourisme, à l’Angleterre, à la Jelly et à la pluie.

Bon, je putise, mais on a eu la chance d’avoir un joli week end tout ensoleillé, avec des températures caniculaires de 23 degrés, c’était la fête. Aujourd’hui, c’est la mousson de nouveau, le ciel a retrouvé sa jolie teinte grisouille et on a reperdu 10 ptits degrés.

Hier, terrassés par la chaleur, nous sommes donc allés à Shillingford, un petit hameau sur les bords de la Tamise, connu pour son pont (si si).

Le pont de Shilligford


En plus d’avoir un pont, Shillingford a un hôtel, qui lui-même a une piscine qui est ouverte au public moyennant finance (beaucoup de finances vu qu’en Angleterre les piscines sont des denrées rares. En même temps, avec 12 jours de soleil par an, qui voudrait se saigner pour une piscine ?).

Donc nous sommes allés tester la piscine, à 5 minutes en voiture (oui, on aurait pu marcher, mais non, on ne marche pas le Dimanche, et puis y’a une montée sur la route et puis faut que je sorte ma voiture avec son affichette « A vendre » derrière, et puis les anglais conduisent comme des plots, on aurait fini comme des ptits lapins… Ecrabouillés).

Alors d’abord, une piscine sur les rives de la Tamise, ça déchire, c’est tout joli. Y’a une jolie vue, les canards qui passent dire coucou (coincoin), les jolies péniches qui voguent, on a même reçu la visite d’un corbeau… En plus, les péniches c’est sympa, ça te shoote à l’essence, ça relaxe drôlement.

La jolie vue


La piscine en elle-même est pas mal, d’un beau bleu fluo. Bon, y’avait tellement de chlore dedans que j’avais le nez qui picotait juste en m’approchant, mais tout va bien, ça désinfecte, et, malgré mes craintes, ma peau ne s’est pas dissoute en m’immergeant. Autre léger inconvénient des piscines en campagne, c’est l’herbe. J’ai rien contre la nature, mais dans l’herbe, y’a des insectes, et non seulement tu marches dessus (ça pique), mais en plus ils viennent te casser les pieds quand tu bronzes. Malgré mon flegme universellement reconnu face aux insectes, j’ai passé mon temps à repousser les attaques des monstres volants et à me gratouiller à cause de leurs ptits pattes fourbes.

Évidement, le principal problème d’une piscine en plein air un Dimanche après midi, c’est les mômes. Ils sont partout, ils sont bruyant, ils hurlent quand ils sont pas contents, ils hurlent quand ils sont contents, ils hurlent… Ça m’a donné une furieuse envie de me ligaturer les ovaires, au cas où j’oublie, un jour.

Coin


Mais pfiou, qu’est ce qu’on était bien ! Comme il faisait 22 degrés, certes on n’avait pas trop chaud et à chaque nuage (et des nuages, c’est pas ce qui manque, ici) on se les pelait un peu, mais rien a foutre. Donc on a passé la moitié de notre temps à trembloter fébrilement sur nos serviettes, heureux.

Franchement, c’était le pied, on y retourne le week end prochain si la saison des pluies le veut bien !

dimanche 11 juillet 2010

ptits bonnets!

De retour de la piscine et des rives de la Tamise (dont je parlerai demain), petit bilan rapide niveau couvre chef (opération mets ton bonnet, détails ici)!

Toujours pas de grosse production cette semaine, mais j'étais vachement occupée à tricoter ma cape de super-bergère et une autre surprise magnifiquissime que je ne pourrai montrer que plus tard (c'est un cadeau).

Donc voilà les deux bonnets de la semaine, petit nombre certes, mais que des nouveautés.


Le bonnet de droite est le premier bonnet (et premier tricot) de ma soeurette, et s'il est si grand, c'est ma faute. Comme la plupart des débutants serrent trop leurs mailles (pfou, je me rappelle de mes premières écharpes, parfois les mailles ne coulissaient même plus sur les aiguilles), je lui avait conseillé de bien desserrer tout ça. Or, la miss s'est révélée être super naturelle, parfaitement à l'aise, pas du tout crispée... Bref, le talent au naturel (et je fayotte pas, elle m'a vraiment mouchée)...
D'où le bonnet un peu grand, j'aurais mieux fait de fermer mon ptit museau.
Bon, y'a moyen de lui tricoter une ptite ceinture, au bonnet, pour cintrer tout ça!

Et le bonnet de gauche est mon premier essai sans couture, avec la technique de la magique loop. C'était vachement sympa à tricoter, et ce petit entraînement m'a bien aidé pour ma surprise-de-la-mort-qui-tue.

Sur ce, bonne fin de week end et à demain!

vendredi 9 juillet 2010

Ze dezaztre


Quand j’étais plus jeune, j’aimais bien les trucs relax et en particulier les grands ponchos informes… Mon père appelait ça mes serpillères alors que je les défendais de tout mon cœur avec moult passion indignée. Bon, passé 16 ans, ça devient difficile à porter, donc j’ai du mettre un frein à mes tenues vestimentaires de clocharde. Forcement, quand je tombée il y a quelques mois sur un patron Vogue (ouais, ça claque, hein ?) d’une grande cape en laine toute classe, j’ai un peu sauté dessus en me disant que c’était le compromis parfait entre être relax dans une veste ample et ne pas donner l’impression de sortir d’un égout.

Voilà la bête, je me suis dit qu’en blanc, ça devait en jeter (de toute façon, c’est classe, c’est Vogue)

Ouuuu, c'est choli!

Je me décide donc à me lancer dans mon plus grand tricot, une vraie aventure, je commande ma ptite laine des états unis, pas plus cher qu’un poumon et demi, et hop, je me lance.

J’ai tricoté vaillamment pendant des semaines, les aiguilles alertes, me mordant la langue d’application en apprenant le Basket Wave, les boutonnières, les trous pour les manches, tout ça en anglais. The finger in the nose.

Bon, c’était pas si dur, une fois le truc compris, ça passe très bien, et la bestiole monte vite, c’est de la laine géante. Evidement, ça pèse trois tonne à tricoter, vu le gabarit du monstre, mais au moins ça fait gonfler les muscles (bon, je les cherche encore, les muscles gonflés, m’enfin je désespère pas)…

Conclusion : Je tricote trop lâche.

Ah ben non, c'est pas choli!


Ah bon? Si si, ça se voit à la taille XXXXL de la cape, et aux trous disséminés un peu partout, à travers lesquels on peut apercevoir mon t-shirt.

Voilà, j’ai versé une ptite larme sur ma jolie cape massacrée par mes propres soins. Je sais pas trop comment la décrire, la seule chose qui me vient à l’esprit : ça pendouille. Pas les fils, je les ai pas encore rentrés, c’est normal… Non, je parle de tout le machin. On observe très bien la migration de la laine vers le bas sur cette photo, les trous quasi inexistants et la belle densité de laine vers le bas, alors que ça tiraille au niveau des épaules ou la laine est toute étirée.


La cape pendouillante, l'élégance à l'état pur


Comme ce truc pèse des tonnes (oui, y’a beaucoup de laine, la dedans) et qu’il est un poil trop grand, inutile de préciser qu’il ne tient pas une seule seconde sur mes épaules, il se jette par terre par désespoir.

Je me dis qu’elle serait idéale pour Hulk Hogan, cette cape, mais j’ai peur que ça fasse pas assez viril pour lui…

Huuuulk (Department of Defense)


Bref, je suis face à une impasse, je comptais le détricoter, mais on m’a soufflé dans l’oreillette (les gentilles tricoteuses de Ravelry qui ne se sont même pas foutues de ma gueule, merci) que ça pourrait être utile pour l’hiver.

En effet, la cape géante est chaude (en plus d’être grande et limite moche et de me donner un ptit look de bergère)…

Bon, voilà pour l’essai. Je me lance maintenant dans le tricot circulaire, gnark gnark, c’est rigolo et j’ai pas encore repéré le piège qui va me faire tout rater, chuis optimiste.

N’empêche que finalement, je me retrouve de nouveau avec une serpillère, 10 ans après, mouahahah ! Nouvelle serpillère, je t'aime déjà...

Bon week end!

jeudi 8 juillet 2010

Vrac


Comme j’ai le cerveau en panne, en ce moment, je vais mettre un peu de vrac pour aujourd’hui. Je dis en panne, mais il est surtout occupé ailleurs :

  • A mettre des annonces pour vendre ma voiture
  • A fixer le téléphone avec de gros yeux de mérou au cas où les coups de fils arriveraient plus vite pour les annonces pour vendre la voiture. C’est bien connu, ça marche.
  • A supporter toutes les équipes de foots perdantes pour le mondial (j’ai le nez pour ça, une vraie anti patte de lapin)
  • A finir de tricoter le plus gros désastre de l’histoire du tricot (récit + photos à l’appui demain, bonne grosse tranche de foutage de -ma- gueule garantie)
  • A tousser comme un vieux train enrhumé jusqu’aux ventre, parce qu’il pleut et il fait froid
  • A pester sur le climat polaire
  • A me demander ou je pourrais me procurer une pelle
  • A me retenir de péter les dents du hmmeur fou à coups de pelle
  • A rêvasser de mes futures vacances, sur la plage, là où les 16 degrés actuels ne seront que de mauvais souvenirs
  • A lire Shutter Island, et à en ouvrir grand les yeux d’effroi et de bonheur

  • A me renseigner sur les dauphins, culpabilité oblige. En fait, ils ont des poumons, j'ai pas failli en assassiner un. Pfiou, soulagement.

Sur ce, un peu de vrac :

  • Bon, c’est pas un scoop, mais qu’est ce que ça me fait marrer : Twilight sucks !

  • Le film le plus prometteur de l’annee : Rubber.

Synopsis : Dans le désert californien, des spectateurs incrédules assistent aux aventures d’un pneu tueur et télépathe, mystérieusement attiré par une jolie jeune fille. Une enquête commence.

Je vote pour le second degré, d'ailleurs le réalisateur est Quentin Dupieux, alias... Mr Oizo (1999, rhoo, le coup de vieux)!

A part ça, rien… A demain !

mercredi 7 juillet 2010

Un peu de mauvaise foi

Aujourd’hui, c’est retour à la normal, je ne vois plus de bébé dauphins agonisant à chaque clignement de paupières, mon taux d’alcoolémie du week end est redescendu à 0, et l’été anglais a commencé, il fait 16 degrés, il pleut, tout va bien. C’est que ça commençait à être perturbant, tout ce soleil !

Quand j’ai démissionné, j’ai longuement hésité entre m’accorder un mois de vacances en rab et être raisonnable en buchant sagement pour gagner ma paye. Au final, j’ai décidé que j’étais pas une écervelée finie, et j’ai choisi la solution la plus intelligente : travailler plus pour gagner plus.

En échange, je m’étais dit : pourquoi ne pas me faire plaisir et m’offrir, pour me consoler, une des plus jolies paires de chaussures de l'univers ici ? Il se trouve que je bave sur les paires Irregular Choice depuis un bon moment déjà, donc ce n’est que justice, n’est ce pas ? Oui, chez moi, résister longtemps à la tentation est une excuse pour y céder joyeusement. Bien que ce compromis soit brillant et parfaitement raisonnable, j’ai ensuite passé pas mal de temps à hésiter, parce que bosser un mois de plus, est-ce vraiment une raison suffisante pour craquer sur une paire de chaussures complètement délirante et importable ?

C’est là que commence un long dialogue interne pour tenter de prendre une décision crucialissime, entre faire un achat complètement con pour se faire plaisir et prendre la bonne décision juste parce que c’est la bonne chose à faire…

Je te dis pas les trésors d’ingéniosité qu’il faut inventer pour arriver à tromper sa propre conscience, c’est tout un art, ça ne s’invente pas :

Gm (gentille moi) : Bah, elles sont chouettes ces chaussures, ça me fera un souvenir d’Angleterre…

Mm (méchante moi) : Ben achète un porte-clef Big Ben, pas des chaussures immettables hors de prix !

Gm : M’enfin, des chaussures, ça allie l’utile à l’agréable, elles seront très jolies sur moi.

Mm : Ouiiii, bien sur, vu ton habitude des talons, elles feront joli une demi heure, après t’auras tellement mal aux pieds que elles feront jolies dans ton placard…

Gm : mais nooon, elles sont tellement belles, je les mettrai tout le temps !

Mm : Oui, bien sur. Et puis, grosse maline, tu les portes avec quoi tes chaussures fluo avec des peluches dessus, tes jeans ?

Gm : Nan, mais j’ai plein de robes pour aller avec !

Mm : oui, plein de robes, deux. Que tu portes une fois par an. Donc, si j’ai bien compris, tu veux vendre un rein pour t’acheter des chaussures que tu mettras jamais ?

Gm : Ouiii ! Tu vois, on s’est mises d’accord, enfin !

Bref, le dialogue entre l’attardée et la radine faisait rage dans ma tête et, le week end dernier, toujours sans avoir pris de décision, je me suis retrouvée par le plus grand des hasards au milieu de la boutique Irregular Choice de Londres, comme ça, sur un malentendu.

Là, j’ai rien pu faire, j’ai glissé et mon pied s’est accidentellement retrouvé dans une chaussure magnifique. Et toc, ça a été le déclic, je me suis décidée à l’acheter ! Je demande à la vendeuse la taille d’en dessous, celle là est un poil trop grande. Et là, c’est le drame : La taille en dessous est trop petite… J’ai le pied intermédiaire, c’est atroce, je suis victime d’une injustice sans nom ! Oui, parce que s’auto convaincre avec des couches de mauvaise foi qu’on a besoin de chaussures, passe encore, mais qu’on a besoin de chaussures trop petites/grandes, faut pas rêver non plus.

Bon, au moins, la décision finale est prise, et je suis ressortie de la boutique avec le sourire fier et la tête haute, contrairement aux autres acheteuses, ces faibles femmes victimes de notre société de consommation.

mardi 6 juillet 2010

Freud, help!

Ola!

Un peu de repos hier, mes neurones étaient trop décimés par l’alcool et les bêtises du week end pour fonctionner, parce qu’un week end d’enterrement de vie, ça enterre toutes les participantes, pas que la future mariée, c’est vraiment trop injuste. Mouahahaha. En tout cas, c’était de la balle, et j’ai enfin pu voir Big Ben. Le reste est classé secret défense.

Aujourd’hui, ça va mieux, j’arrive à ouvrir les paupières, c’est miraculeux.

Par contre, je suis traumatisée. Pas uniquement par le hummeur fou qui est en train de (pas franchement) discrètement s’aérer les aisselles sur le ventilo, m’envoyant par la même occasion des effluves d’odeurs de transpiration à assommer un bœuf (S.O.S). Non, venant de lui, plus rien ne m’étonne…

Mais cette nuit, j’ai fait un rêve de fou, qui a très mal commencé, et a fini encore pire. D’abord, j’ai failli tuer un bébé dauphin ! Bon, j’aime pas spécialement les dauphins, mais c’était un bébé innocent, et puis il ressemblait pas vraiment à un dauphin, il était vachement plus rigolo (mais c’était un bébé dauphin quand même). Alors je le tenais dans mes bras en courant partout pour lui trouver de l’eau pour qu’il puisse respirer, mais je savais pas si il pouvait respirer dans l’eau douce… Alors je lui ai mis la tête dans le lavabo pour qu’il puisse respirer un coup, mais ça marchait pas trop, il avait l’air tout mal (oui, dans mes rêves, je sais interpréter les expressions faciales des dauphins). Au dernier moment, heureusement, la plage est arrivée sous mes pieds, j’ai pu sauter à l’eau avec le bébé dauphin dans les bras. Pfiiiou…

C’était un peu la panique, mais j’ai pas tué le bébé dauphin, ce qui est, au final, la meilleure partie de mon rêve.

Parce que après, je suis partie en voiture, et puis je me suis fait agresser devant plein de gens sans que personne m’aide, puis j’ai eu un accident de voiture dans un rond point, et, alors que je souffrais, écrasée sur le trottoir, les gens me volaient toutes mes affaires et me faisaient les poches. Ensuite, j’étais poursuivie par les flics, toujours dans ma voiture (après l’accident), et pendant ma cavale j’ai tué quelqu’un par accident. Bim, dans mes dents.

Genre Thelma et Louise, mais en vachement moins drôle…

Au terme d’une cavale très désagréable (les gens continuaient d’essayer de se liguer contre moi pour me faire du mal), j’ai fini par me faire arrêter par les flics, qui ils m’ont dit que j’allais en prendre pour 5 ans environ.

Finalement, ils m’ont laissé une journée pour préparer mes ptites affaires avant d’aller en tôle. Et là, c’était vraiment le bad trip, fallait que je dise au revoir, en me demandant si le Chubchub allait m’attendre 5 ans, et qu’est ce que j’allais bien pouvoir faire pendant 5 ans dans une prison…

Une pensée m’a quand même traversée l’esprit : « 5 ans en prison, c’est pas si mal, si je peux passer 5 ans à bouquiner et faire du sport, c’est le pied… Ou alors, j’en profite pour reprendre des études pour changer de voie… Bah, au moins, j’ai plus besoin de chercher du taf, ouf ».

Parfois, je me fais peur….