vendredi 30 avril 2010

Caviar, Vodka et Poupées russes, Oksana Rogski

J’ai commencé ce bouquin parce que j’aimais bien sa couverture. Si si, c’est vrai, ca m’arrive parfois…

Mais je ne l’ai pas regretté ! Après un petit moment d’adaptation au style sec et haché, on se plonge plutôt bien dans l’histoire de cette moscovite riche, mère d’une petite fille, qui apprend la mort de son mari juste après avoir découvert son infidélité. Ca balance entre sorties incroyablement frivoles entre amies très riches et instinct de survie. L’héroïne est une battante, qui gère sa soif de vengeance, sa jalousie, créé son propre business dans un monde de brutes russes…

J’ai beaucoup aimé ce mélange de légèreté complètement absurde (caniches teints, cocktails en terrasse, ragots de gonzesses) et de problèmes beaucoup plus sérieux, comme avoir affaire à la mafia russe, à la maitresse du mari, à une hypothèque, etc…

Bref, je recommande, c’est distrayant et dépaysant !


Bon week end, et tout bientôt, un ptit relooking d'ici, et en attendant, du bon rock anglais d’Oxford :


mercredi 28 avril 2010

Suuuun

Maintenant que l’Angleterre s’est acheté un climat, je découvre de nouveaux problèmes dans ma vie. En plus de la multiplication des pauses clopes sur l’herbe pour bronzer au taf (tuant littéralement la productivité), et des envies d’apéros en terrasse tous les jours qui arrangent pas l’alcoolisme, il y a aussi le problème des routes. Comme ils ne se prennent plus de seaux d’eau sur la tête, les blaireaux frileux sont de sortie ! Avec l’arrivée (brève) des beaux jours, non seulement il faut guetter les lapins pour ne pas se faire des manchons en fourrures sur les roues, mais en plus il faut faire gaffe aux cyclistes.

Le cycliste du dimanche, ca va encore, il a son affreux ptit gilet fluo, et roule sagement sur le bord de la route, donc on le voit de loin et on peut le doubler.

Les deux catégories les plus casse-pieds, ce sont les cyclistes de ville, ceux qui te doublent par la gauche, que tu voies jamais et que t’as toujours envie d’aplatir. Mais les pires, ce sont les crétins qui se prennent pour Jeannie Longo, pliés en deux sur leurs vélos, pédalant comme des patineurs de sprint en zigzaguant au milieu de la route. Ceux la sont des vraies teignes car, persuadés de faire péter le mur du son à chaque coups de pédales ils sont vexés comme des poux qu’on puisse envisager de les doubler.

Bon, mon intolérance crasse vis-à-vis des cycliste vient peut être de mon collègue le hmmmeur fou qui, en plus d’avoir des poussées de pépiements printanières particulièrement virulentes, adooore le vélo. Donc tous les matins, monsieur débarque dans son ptit haut moulant jaune fluo, les cheveux trempés de sueur, en soufflant comme une chaudière avec un grand sourire satisfait. Ensuite, il s’enfile des barres énergétiques toutes les heures. Et tout ce cirque, c’est même pas parce qu’il vient véritablement en vélo, non : Il emmène son vélo dans le train tous les jours pour aller de la gare au boulot, un trajet de 10 minutes à pieds ! Et, fort de cet exploit sportif impressionnant, il se permet ensuite de donner des leçons à la terre entière sur le sport en général et la dure vie des sportifs comme lui. Mouahahaha.

lundi 26 avril 2010

J'ai beau être matinale,

Ok, revenus vivants de Strasbourg, mais juste à moitié.

Parce que un week end avec plein de fous qui se retrouvent après un bail, ça fait maaaaaal. Mais ça fait du bien. Mais ça fait mal.

Donc aujourd’hui, terrassée par la fatigue, c’est sanction :

Ce matin, conduire m’a paru complètement au dessus de mes forces, mais je l’ai quand même fait, en m’appliquant à bien rester sur la route, en évitant les fossés, et en n’oubliant pas de rouvrir les paupières après avoir cligné des yeux. A chaque fois. Ca demande un peu de concentration, mais ça marche.

Tout s’est bien passé, je suis optimiste.

Maintenant, c’est survie en conditions extrêmes, je suis cachée derrière mes écrans, les paupières légèrement gonflées, les yeux à peine ouverts, avec une voix d'outre tombe, rauque des paquets de clopes que j'ai mangés ce week end. J’ai déjà réussit à m’enfiler trois cafés, mais faut que je m’en prépare un nouveau, parce que je ressemble à une fouine en pleine conjonctivite. J’ai bien prié pour ne pas avoir de réunion (j’ai peur de ronfler) mais c’est raté, on vient de m’en coller une dans une heure… Me demande combien de cafés je peux avaler en une heure…

C’est dur !

On remet ça quand ???

vendredi 23 avril 2010

ready to flyyyyy, in the skyyyy


Hop- la départ pour Strasbourg bientôt, vive le week end !

  • Easyjet se la pète à mort sur son site, genre « on est trop des dieux, on a ramené quasi tout le monde à bon port, on est merveilleux, vénérez nous tous ». Et pourtant, ces infâmes pourritures maintiennent leurs mesures exceptionnelles, i.e. pas d’enregistrement en ligne, uniquement au guichet, et fermeture des guichets une heure avant le départ (au lieu de 40 minutes). Ce qui fait qu’au lieu de débarquer à l’aéroport tranquillou une quinzaine de secondes avant l’embarquement, on est oblige d’arriver à Gatwick super tôt et de passer des heures à l’aéroport à mourir d’ennuie… Ou à acheter des clopes, et plein d’autres choses tentantes qui vont faire de gros trous dans mon compte en banque.

  • Poupoupidou, on a des places pour voir La Roux en concert le 4 Mai. Le truc génial, c’est que le concert est complet depuis la saint glinglin, mais il a du être reporté récemment à cause d’une histoire d’avion et de volcan (mouahahaha), donc des gens peuvent plus y aller, ils ont rendu leurs super places pour lesquels ils ont du camper devant une autoroute, debout, sous la pluie, et pieds nus pendant 3 semaines, et on les a !! Et toc, la classe, une semaine avant la date, de super places, sans même payer un lingot d'or sur eBay !

  • Et enfin, après le super chat qui fait fondre le cœur des gens (true story), voila le col doux, moelleux, chaud et joli que j’ai fait de mes propres petites mains. Il va être parfait pour l’été en Angleterre, et je suis toute fière de moi de savoir faire autre chose de mes dix doigts que tapoter sur mon clavier qwerty !


jeudi 22 avril 2010

Vogue le bateau


Hier, mon boss me dit: “Bon, ben ça va si tu pars en week end à Strasbourg, c’est pas trop loin, même si ton avion de retour est annulé, tu pourras aller à Calais et rentrer quand même pour ne pas rater de journée(s) de travail”

Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Mais bien sur ! Donc Dimanche soir, i.e. lendemain de cuite (probabilité de gueule de bois: 99.99%), en période de grève de la SNCF, après m’être fait jeter de l’aéroport de Mulhouse, je vais prendre le bus puis le train pour Strasbourg, puis vendre un rein pour me payer un billet de TGV Strasbourg-Paris, me taper le métro parisien s’il est pas déjà fermé, prendre un train pour Calais, prendre un Ferry à Calais (bon, ici, il est déjà trop tard, même les départs de Ferrys dorment la nuit), puis vendre mon deuxième rein pour me payer la traversée d’un quart de l’Angleterre et arriver toute pimpante Lundi matin à 8h !

A la limite, le plus simple serait de chopper un ptit canoë à Strasbourg, descendre le Rhin en slalomant entre les cigognes, rejoindre la mer du Nord à Rotterdam, traverser un bout de mer, rejoindre l’Est de Londres, traverser Londres et remonter jusqu'à Reading avec mes amies les péniches.



mardi 20 avril 2010

De vivre sur une ile

Vivre sur une ile, c’est cool. Par exemple, l’ile Maurice, l’ile de Ré, ou l’Australie, bref, y’a plein d’iles qui font rêver… Par contre, vivre sur l’ile Roast Beef, c’est pas trop ça. J’ai du faire une connerie quand j’ai fait mon vœux Petit génie de la lampe, un jour, j’aimerais vivre sur une ile, j’ai oublié paradisiaque ; Voilà, faut être con quand même pour oublier paradisiaque, et comme c’était un sale petit génie fourbe, tu te retrouves coincée sur ton ile, à bouffer du porridge et à éponger les chats et les chiens qui tombent du ciel.

En ce moment ça va quand même, on est en période de sécheresse depuis 2 semaines (les plantes se suicident de désespoir), et c’est la canicule (14 degrés au soleil), on est presque heureux et épanouis.

Par contre, pas de bol, quand un volcan islandais (encore une belle ile paradisiaque, celle là) entre en éruption et étend son grand nuage de cendre un peu partout, on est un peu coincés comme des rats ici ! Surtout si t’as prévu un week end en France pour faire la fête avec des amis. Et surtout si le premier nuage est en train de faire des bébés nuages, qui te clouent les avions au sol pour un moment encore. Je serais en vacances sur une ile paradisiaque (celle là), je m’en tamponnerais un peu, c’est sur…

Mais en plus des rumeurs terrifiantes courent, qui disent que cette éruption pourrait ruiner notre été… J’ai du mal à imaginer comment un été pourrait être pire que celui qu’on s’est tapé l’année dernière (qui était pas ruiné, lui, juste normal) mais je suis pas sure que je pourrais survivre à ca… Je prépare donc mes ptits cierges et mes prières à la reine mère …

samedi 17 avril 2010

Totale violence


Aujourd’hui, du week end en vrac, je peux rien écrire de vraiment intéressant, je souffre d’épuisement post-soiréedusamedienville, mon cerveau fait de son mieux, mais il rame…

D’abord, mon accomplissement de la semaine dernière : Le super-chat au crochet que j’ai fini Samedi, j’en tressaille de fierté ! Franchement, il est pas adorable ? Perso, je suis en totale régression, je fonds littéralement devant en couinant « Oooh, il est mignon », hum…


Sinon, ça fait longtemps que j’en parle, et j’ai enfin réussi à prendre quelques photos des anglaises en soirée (attention, ca fait mal aux yeux, ces images sont d'une extreme violence)! Et ce ne sont même pas des photos volées, les poulettes étaient consentantes! Donc oui, elles étaient plutôt gentilles, c’est pas incompatible avec le déguisement de péripatétitpute. Voilà, donc désolée pour la qualité des photos, mais c'est pour donner un apercu, si vous sortez au Royaume Uni, vous verrez ça :













Et puis comme Samedi soir c’était un peu la fête, dimanche ça a été un peu la mort… Pour tenter de survivre à notre bonne grosse gueule de bois, on a décidé de se vider la tête avec knocked up. L’erreur !


Le scénario est absolument lamentable, ça n’a ni queue ni tête. Une superbe blonde dont la carrière décolle en flèche tombe enceinte après s’être tapé un gros looser pendant une soirée ultra arrosée. Et elle garde l’enfant. Mais ouiiiiiiiii, bien sur ! L’avortement est mentionné (vaguement) deux fois, mais aucune idée de pourquoi elle le garde. La relation entre super looser et super bombasse est complètement ridicule, on sait pas pourquoi ils se mettent ensemble, pourquoi ils se séparent, bref, les scénaristes sont de vrais ptits magiciens, tout sort d’un méga chapeau, avec un joli lapin blanc. Là où ça devient franchement pénible, c’est que les personnages parlent TOUT LE TEMPS, ils parlent parlent parlent, c’est assommant. Voilà, c’est pas drôle, c’est chiant, c’est niais et ça fatigue. Surtout un lendemain de cuite.

vendredi 16 avril 2010

Hey Doc!

En ce moment, on rigole bien, en Angleterre. Pour partir (aller voir le soleil, par exemple), c’est soit l’Eurostar (un bras), soit l’avion (deux bras) soit le ferry (mais faut pas être presséééééééééé). Donc quand un volcan fait son show et crache des ptites cendres partout sur l’Europe, c’est vraiment le bordel, ici… Bon, en même temps, c’est toujours moins le bordel qu’en France, où y’a toujours une grève qui traine dans un coin.

Mais j’ai beau putiser comme une vache sur les Roast beefs, leur bouffe toute pourrite, leurs lavabos ridicules et leur climat polaire, y’a plein de trucs bien ici…

Par exemple, le médecin. C’est toujours un peu une blague, d’aller voir le médecin, parce qu’il n’examine pas ses patients, tout bêtement.

J’y suis allée deux fois. La première, c’était parce que ma boite, à l’embauche, voulait m’offrir une visite médicale. Alors qu’en France le médecin m’aurait limite prescrit un IRM, ici il m’a renvoyée avec un « Non mais ça va pas la tête, inconsciente dinde que vous êtes ! Vous êtes jeune, en pleine santé, pas besoin de ça, ça ferait juste perdre des sous à votre boite et à l’état. Allez vous en, stupide bouseuse ». Soit.

La dernière fois que j’y suis allée (la peur au ventre) pour une prescription de pilule, je suis restée assise sur ma chaise sans même enlever mon manteau, pas de check up, nada. Bon, au moins c’est rapide, et puis tu payes pas, et ça, c’est merveilleux. C’est pas que je veuille faire ma ratte, mais quand je vais chez le médecin en France, maintenant, je paye tout, sans remboursement, vu que j’ai plus vraiment de carte vitale. Par exemple, comme j’ai eu la super bonne idée de me payer une jolie otite le premier janvier à la Réunion, j’ai eu la joie de payer le médecin de ma poche, un jour férié, le cœur serré et l’œil humide, … Miam. Donc là, pas du tout, tu t’emmerde pas, tu sors même pas tes sous, c’est le pied.

Et ça devient de mieux en mieux : à la pharmacie, tu ne payes pas non plus ta pilule ! Comble du bonheur, j’y suis retournée hier pour demander comment ça se passe pour les renouvellements d’ordonnances, et là, oh miracle « pas de soucis, on s’en occupe, passez la semaine prochaine, vous pourrez prendre votre nouvelle prescription ». Mouahahaha.

Bon, ça veut aussi dire que tu peux passer des années sans aller chez le médecin, donc la détection du cancer du sein, les check-ups, la prévention, ils s’en battent les clavicules avec un plumeau à poussière! ‘Va pas s’emmerder, non plus.

Allez zou, les Sex Pistols pour fêter le week end !

jeudi 15 avril 2010

Un peu de tout

Aujourd’hui, c’est vrac qui sert à rien:

Vrac donc:

  • D’abord, il se passe un truc de fou, en ce moment : de temps en temps, il fait beau et il arrête même de pleuvoir ! Ca parait anodin comme ça, mais une accalmie dans la période de mousson (= année), ça émeut. Donc le nombre d’animaux morts le matin sur les routes est en augmentation, et surtout les arbres et les plantes sont contents, ils sortent leurs jolies fleurs :

Rhooo, le joli paysage!

  • Bientôt, le Chubchub et moi, on va se faire le Abingdon Air Show. Oui, parce que en plus de vivre très très près d’une centrale (pas nucléaire, mais bien moche quand même, voir photo), on a plein de bases de l’armée dans les coins, dont un tas de la R.A.F (Royal Air Force, les avions). Donc au retour du taf, quasi tous les soirs depuis un mois, au risque de me planter dans un fossé, je vois avec émerveillement des hélicoptères géants dans les prés, comme des gros bourdons ou presque. Bref, on va donc voir ça de plus près, et on compte bien profiter de l’aspect campagnard du truc (notre adresse était écrite à la main, sur l’enveloppe contenant les billets). Oui, parce que par exemple le Bourget, c’est un peu grand et inhumain, tu manques de mourir piétiné à chaque instant, chaque pas est un combat, et puis les stands des supers avions où t’as pas le droit d’entrer si t’achètes pas un jet privé, c’était limite frustrant (Perso, si je devais me payer un jet, j’attendrais pas le moment où la moitié de Paris est entassée dans quelques (100 000-300 000) m2 ) ! Donc là, on a vachement la foi, on croit dur comme fer qu’on va pouvoir voir des avions à moins d’un kilomètre, boire de l’eau à moins de 10 euros et ne pas devenir agoraphobe avant la fin !

  • Sinon (je vole tout sur la revue du web des inrocks, au fait), des liens bien marrants : L’enfer des geek, un commentaire très fin et plein d’amour pour l’humanité (mais j’ai quand même failli m’étouffer de rire), et puis ha ha ha.

mardi 13 avril 2010

Suspicious River

Depuis quelque temps (je suis gentille, j’arrondie), je ne lis quasi plus que des polars, des livres pour ados ou de la science fiction, ce qui me fait légèrement culpabiliser, ça fait bien longtemps que j’avais pas ouvert un roman un peu plus classique… Attention, je ne dénigre pas mes lectures habituelles, j’adore, elles sont incroyablement divertissantes, et parfois très bien écrites.

Mais en me lançant dans Suspicious River de Laura Kasischke, je me suis quand même prise une bonne claque dans les pupilles ! D’abord, j’ai pas tout compris, parce que le vocabulaire un peu soutenu en Anglais: c’est pas en matant des skins, the shield et southland que je vais me forger un vocabulaire de description de la foret, des saisons et des cygnes.

Malgré tout, j’ai quand même lu avec avidité, et ce bouquin est absolument génial. C’est l’histoire de Leila, 24 ans, réceptionniste dans un hôtel d’une petite ville du Michigan, qui vent ses charmes en amassant des sous qu’elle ne dépense pas. Elle raconte ses passes rapides dans les chambres d’hôtel de façon complètement détachée par rapport à son corps. En parallèle, elle montre le même détachement par rapport à sa vie et son enfance qu’elle raconte, l’histoire tragique de sa famille et de sa mère à laquelle elle sera toujours ramenée. Dans ce livre, les hommes qu’elle croise sont faibles, lâches, méchants, violents et manipulateurs. Kasischke raconte avec sensualité et une certaine froideur la lente descente aux enfers de cette fille, qui traverse sa vie avec passivité dans son village étouffant.

J’ai tremblé pour Leila, j’avoue. Beaucoup.

lundi 12 avril 2010

knit knit


Il s’est passé un truc de fou, dans ma vie, récemment: J’ai découvert Ravelry. C’est un site pour les amateurs de tricot, où on se créé un profile, et on construit des projets. Une vraie communauté de passionnés, une flopée de groupes d’échanges, des tas de patrons gratuits, donc plein d’idées super ! J'y passe un temps fou, qui tue littéralement ma productivité au travail...

Contrairement à la croyance populaire, le tricot c’est plutôt cool ! Par exemple, le site de KnitSpirit, ou ce site montrent bien à quoi ressemble le tricot maintenant : Des idées super, des patrons originaux, etc… Je viens de recevoir ma laine Crazy Sexy Wool pour faire l’écharpe Snood dog.

Et puis moi, par exemple, je croyais que le crochet c’était pour faire d’affreux napperons, mais en fait pas du tout ! Le crochet, ca permet, entre autre de faire des balles de jonglage et plein de mini peluches marrantes. En gros, c’est l’idéal pour faire des cadeaux !

Comme certaines peluches m’ont bien fait marrer, je me suis motivée pour apprendre le crochet, comme une grande. Samedi, je suis donc allée ici, et j’y ai regardé les jolies vidéos avec attention. Le site fait aussi des tutoriaux pour apprendre à tricoter, d’ailleurs. Ensuite, je me suis armée de mon crochet, et j’ai fait une ptite boule (encore une photo d’une qualité pitoyable, désolée):


Donc voilà, après quelques heures d’entrainement, je suis en train de crocheter un super chat (photo dés qu’il est terminé) !

La meilleure solution, quand je tricote (ou crochette), c’est de me mettre une ptite série en même temps, mais comme je peux pas vraiment suivre avec attention, faut choisir une série ou le jeu d’acteur n’est pas vital… L’idéal, par exemple, c’est 90210, ou bien The Vampire Diaries, pas besoin de regarder, les dialogues ridicules sont largement suffisant pour se distraire…

Voilà, à part ca, il fait beau, j’ai mangé de la tartiflette samedi, j’ai décapoté pour la première fois de l'année ma ptite voiture vendredi dernier, la vie est belle ! Ca me donne envie de m’époumoner gaiement sur Libertad:


Thomas Fersen - Libertad
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vendredi 9 avril 2010

kai kai


Les anglais sont parfois un peu cons, on le savait. Mais là où ils gagnent la palme de la stupidité la plus crasse, c’est au niveau de leurs lavabos. Ces gros, gros, gros boulets ont pas encore inventé le mitigeur, ou même le mélangeur (l’un dose tout seul, et tu ajoutes toi-même le chaud et le froid dans l’autre, mais il mélange comme un grand quand même). C’est pas non plus comme si ces attardés de la plomberie pouvaient pas l’importer, le mitigeur, c’est pas comme si y’en avait pas partout ailleurs en Europe, non plus ! Ben non, sont pas foutu de faire ça, ces gros rustres.

J’admets que la situation est moins pire que de vivre dans une grotte et d’aller remplir un seau à la rivière, te pétant le dos à ramener les litres de flotte, titubant dans la boue en te faisant courser par un ours, mais faut pas charrier, c’est franchement galère.

Face à ces robinets, il faut d’abord choisir entre se geler les mains et se cramer la peau… La méthode, c’est de se jeter sur le robinet chaud, et de se presser comme un sprinter fou pour se laver les mains assez vite pour ne pas s’ébouillanter. La moindre petite lenteur et c’est la sanction : choque thermique, faut passer au froid. En hiver, c’est particulièrement désagréable de se rabattre sur de l’eau gelée ; Et comme c’est un peu tous les jours l’hiver, ici…

Evidement, pas la peine de décrire à quel point c’est agréable de se laver le visage ou de faire la vaisselle, ça se passe de commentaires.

Je suis mauvaise langue, les britishs ont un (et un seul) système qui se rapproche du mitigeur, mais un poil plus vicieux : Le robinet avec une seule commande pour le débit et la température. Classique ? Noooooooooooon ! Contrairement aux robinets français habituels, qui ont deux degrés de liberté (on monte/descend pour augmenter/diminuer le débit, on tourne à droite/gauche pour augmenter/diminuer la température), ils en ont un seul ! Donc quand tu tournes ta commande sur la droite, l’eau est chaude ET le débit augmente, et sinon, tu diminues la température ET le débit.

Si si, c’est véridique ! Pour prendre une douche, c’est épique, Tout est une question de compromis pour avoir un maximum de débit sans se faire frire. Le lavabo du boulot est comme ça aussi, et, pour remplir une bouteille d’eau bien fraiche, faut regarder l’eau couler avec une patience infinie…

Preuve en image, cette super photo où on voit rien :

Sont cons ces anglais, hein ?

mercredi 7 avril 2010

Scotland rocks (2)

Suite du périple écossais, nous sommes ensuite allés à Dundee, une ville plutôt mochasse. Par contre, contrairement à Edinburgh, où le Bed & Breakfast nous a coûté un organe pour nous faire accueillir à coups de pierres, on y est bien reçu, et ça réchauffe le coeur!
On a pu y voire quelques vaches à poils longs, et aussi un très beau bateau pour faire (avant, plus maintenant) des expéditions en Antarctique.


On est partis en vadrouille, d'abord pour voir Queensview, un point de vue sur le Loch Tummel, où une reine est passée, un jour, lui donnant son nom... C'est joli!



Pour compléter ce délicieux tableau de l'Ecosse, et surtout parce qu'on est un peu des poches, on n'a pas pu s'empêcher d'aller picoler! On est donc allé visiter la plus petite distillerie d'Ecosse, pour apprendre studieusement comment on fait le whisky. On en est reparti chargés comme des baudets, les bouteilles tintillonant gaiement dans le coffre.
Accessoirement, on a appris une anecdote sympa: Si toutes les petites distilleries d'Ecosse ont disparues, c'est depuis la prohibition, qui leur a fait fermer boutique. La seule raison pour laquelle Edradour a survécu, c'est grâce a ses connections mafieuses de l'époque.



Ensuite, on est allé voir un autre lac (pour changer un peu), le Loch Tay, très grand et entouré de hautes montagnes, et surtout réputé pour loger un monstre (comme Nessie, mais en mieux).
On a longuement guetté, on a jeté des canards en appât, mais pas de monstre du lac...



Et enfin, dernière attraction Ecossaise, le château de Scone, dont on peut visiter le parc et l'intérieur. Et là, c'est le Grand Mensonge: comme la modeste demeure est encore habitée, on n'a pas accès aux parties rigolotes du tout, pas de cours, pas de meurtrières, pas de canons, juste quelques pièces où sont entassés des tas de meubles, de la porcelaine et des statues, la plupart français. Il y a aussi plein de tableaux d'anciens contes, et des photos plus récentes de la famille noble: Le monsieur en train de serrer la pince à la reine mère, la madame à coté du prince Charles, etc... Il y a même des photos du futur conte diplômé d'Eton et de mademoiselle au bal des débutantes à New York... Ainsi que les pelles gravées avec lesquelles la reine mère à planté un arbre dans le jardin. Bref, ils ont peur de rien, et on est content de plus avoir de monarchie en France.
La visite du château ne vaut pas un radis, mais le parc est très joli et on peut y voir le lieu de couronnement des anciens rois d'Ecosse.


Voili voilou pour la visite au pays des kilts, des moutons, du whisky et des châteaux!

mardi 6 avril 2010

Scotland rocks (1)


Retour de 4 jours en Ecosse, ou plutôt de 2 jours de route et 2 jours d'Ecosse!

Nous sommes donc partis vaillamment, sous la pluie battante, direction le grand Nord.


Sur la route, nous avons pu visiter un bout du Lake District (sur la carte, le cercle rouge tout moche fait sous paint), une jolie réserve naturelle pleine de lacs et de moutons au Nord de l'Angleterre. On s'est fait une petite balade à la recherche d'une cascade près d'Ullswater, on a chassé des moutons, profité de la vue sur les lacs, et maté la cascade. Tout ça en profitant d'une accalmie, la pluie a recommencé, mais juste après! Mouahahah, les gros chanceux!


Le mouton

La foret


La cascade


Le lac


Ensuite, direction Edinburgh (à prononcer édimbrah, à l'écossaise).

Là, on a profité de la soirée pour se balader et voir des pubs vachement classes!


On est allés se désaltérer au Bad Ass!

Le lendemain, direction le château d'Edinburgh, qui est extraordinaire! Comparé aux ruines minables des châteaux anglais, ça vaut le détour... Il est magnifique, on apprend plein de choses sur les rois écossais, les guerres avec les anglais, on peut aussi y voir les attributs des rois, et la vue d'en haut est impressionnante!




Demain, le reste: Dundee, les Highlands, encore des lacs, des chateaux, et du whisky!

jeudi 1 avril 2010

J'aime les open spaces!

Cette semaine, la connexion internet de mon taf a planté pendant deux jours. Ca parait anodin, mais en fait non, pas du tout. Coupe du monde un immeuble contenant 15 entreprises, principalement des boites d’informatique, et regarde : les gens deviennent fous. Au début, ils sont vachement énervés, et tout le monde va grogner à l’accueil en trépignant de frustration ; Au bout d’un moment, quand le technicien demande qu’on le laisse faire son boulot en paix au lieu de le fusiller du regard à distance, les gens renoncent, baissent les bras et rodent dans le bâtiment comme des âmes en peine… On dirait un peu un immeuble empli de zombies suicidaires.


Perso, j’avais de quoi m’occuper sans glandouiller sur internet, donc je n’ai pas été trop sévèrement touchée par ces journées difficiles.

Par contre, pour moi, internet = musique, donc j’ai été privée de mon casque salvateur pendant deux jours. J’ai eu le droit à une place de choix pour observer mon voisin, dont j’ai pu étudier les bruits un peu plus en détail. En voici la liste, triée par fréquence d’émission décroissante :

  • Il couine deux fois par minutes, exactement (je sais, j’ai compté)… Un vrai coucou suisse. C’est un petit « mmh » très léger, mais qui porte quand même assez pour que j’en rate pas un. Jamais.
  • Le reste du temps, il machouille son stylo. Quand je dis machouille, soyons bien clairs, je veux dire bruyamment, très bruyamment ! Il y a le tchack tchack des dents sur le stylo, le clac clac du stylo lui-même (clac la pointe sort, clac la pointe rentre, etc…), et le slurp pour aspirer la salive qui coule sur le stylo.
  • Il mange des barres énergétiques 5 fois par jours (en plus du repas de midi). Là encore, il y va à grands coups de mâchoires et de déglutition, j’ai peur qu’il se foule un muscle, moi, à broyer ces pauvres petits casse-croutes avec une telle hargne !
  • Le thé est aussi l’occasion de slurpslurps enjoués, pour bien faire profiter tout le bureau de ce moment intense.

J’oscille donc en amusement (quand je suis guillerette) et envie de lui balancer des briques sur la tronche (quand mon humeur est plus sombre), ca dépend des jours et de l’état de mes nerfs. Quand je suis au bord de l’homicide sanglant, je monte le son dans les oreilles et tout va bien !

Aujourd’hui, c’est plutôt la grosse patate, je suis d’un calme à toute épreuve, le week end de 4 jours approche à grand pas, avec un road trip au Lake District, à Edinburgh et dans le nord de l’Ecosse, Youpy ! On va voir des moutons, gambader dans la neige et parler des gens avec un accent atroce. Pour se mettre dans le bain, un souvenir de Braveheart, mouahahaha: