jeudi 1 avril 2010

J'aime les open spaces!

Cette semaine, la connexion internet de mon taf a planté pendant deux jours. Ca parait anodin, mais en fait non, pas du tout. Coupe du monde un immeuble contenant 15 entreprises, principalement des boites d’informatique, et regarde : les gens deviennent fous. Au début, ils sont vachement énervés, et tout le monde va grogner à l’accueil en trépignant de frustration ; Au bout d’un moment, quand le technicien demande qu’on le laisse faire son boulot en paix au lieu de le fusiller du regard à distance, les gens renoncent, baissent les bras et rodent dans le bâtiment comme des âmes en peine… On dirait un peu un immeuble empli de zombies suicidaires.


Perso, j’avais de quoi m’occuper sans glandouiller sur internet, donc je n’ai pas été trop sévèrement touchée par ces journées difficiles.

Par contre, pour moi, internet = musique, donc j’ai été privée de mon casque salvateur pendant deux jours. J’ai eu le droit à une place de choix pour observer mon voisin, dont j’ai pu étudier les bruits un peu plus en détail. En voici la liste, triée par fréquence d’émission décroissante :

  • Il couine deux fois par minutes, exactement (je sais, j’ai compté)… Un vrai coucou suisse. C’est un petit « mmh » très léger, mais qui porte quand même assez pour que j’en rate pas un. Jamais.
  • Le reste du temps, il machouille son stylo. Quand je dis machouille, soyons bien clairs, je veux dire bruyamment, très bruyamment ! Il y a le tchack tchack des dents sur le stylo, le clac clac du stylo lui-même (clac la pointe sort, clac la pointe rentre, etc…), et le slurp pour aspirer la salive qui coule sur le stylo.
  • Il mange des barres énergétiques 5 fois par jours (en plus du repas de midi). Là encore, il y va à grands coups de mâchoires et de déglutition, j’ai peur qu’il se foule un muscle, moi, à broyer ces pauvres petits casse-croutes avec une telle hargne !
  • Le thé est aussi l’occasion de slurpslurps enjoués, pour bien faire profiter tout le bureau de ce moment intense.

J’oscille donc en amusement (quand je suis guillerette) et envie de lui balancer des briques sur la tronche (quand mon humeur est plus sombre), ca dépend des jours et de l’état de mes nerfs. Quand je suis au bord de l’homicide sanglant, je monte le son dans les oreilles et tout va bien !

Aujourd’hui, c’est plutôt la grosse patate, je suis d’un calme à toute épreuve, le week end de 4 jours approche à grand pas, avec un road trip au Lake District, à Edinburgh et dans le nord de l’Ecosse, Youpy ! On va voir des moutons, gambader dans la neige et parler des gens avec un accent atroce. Pour se mettre dans le bain, un souvenir de Braveheart, mouahahaha:


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