mardi 13 juillet 2010

Shutter Island


Ça faisait un bail que je voulais tenter un Denis Lehane, puisque j’avais bien aimé les films tirés de ses bouquins : Gone, Baby, Gone et Mystic River. J’étais moins tentée par le film Shutter Island, vu que je suis la plus grande pleutre de l’histoire de la pleutrerie, ça avait l’air beaucoup trop flippant pour moi.


Par contre, c’est marrant, autant je suis incapable de mater de films d’horreur, sous peine d’insomnies et cauchemars très très tenaces (parfois, je flippe encore en pensant à Scream, c’est une de mes plus grandes hontes), autant je suis capable de lire les pires saletés et les polars les plus atroces et flippants possibles (il m’est d’ailleurs arrivé de le regretter amèrement).

Bref, Shutter Island, ça fait peut être peur en film (ou en bande annonce, en ce qui me concerne), mais en livre, ça passe nickel, même pour les couards.

L’histoire se déroule sur une ile, siège d’un hôpital psychiatrique pour fous dangereux, où deux « US Marshals » se rendent pour enquêter sur la disparition d’une patiente. Le passage d’un ouragan retient les deux Marshals sur l’ile sans communications avec l’extérieur, alors qu’ils recherchent la patiente manquante. Evidement, tout est un peu plus tordu et compliqué qu’il ne parait, l’ambiance est un peu étouffante. Les deux Marshals ont eux même des cicatrices profondes (2nde guerre mondiale, drames familiaux), et la confrontation de ces hommes et les redoutables patients et docteurs de l’asile est fascinante.

Bref, ce livre est brillant, bien écrit, bien ficelé, scotchant jusqu'à la dernière page, un vrai bonheur.

A lire et à relire !

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