mercredi 24 mars 2010

Aglaé

D’abord, des ptits liens bien frais :

Ensuite, mon dernier traumatisme en date:

J’ai longtemps pense que j’étais plutôt mature en matière d’insectes. C'est-à-dire que, à distance raisonnable, je ne couine pas, j’arrive à ne pas hurler, les insectes volants ne me stressent pas. Donc, comparée à certaines hystériques des ptites bestioles, j’avais le flegme sans faille du moine tibétain en pleine méditation, j’étais vachement fière !

En fait, si j’ai cru ça aussi longtemps, c’est parce que j’ai toujours vécu en ville, là ou le béton et les gaz d’échappement éliminent naturellement toute bestiole trop effrayante. Donc pour moi, une araignée, ça a toujours été un ptit point noir avec des pates géantes et toutes fines, collées dans un coin au plafond, ou un ptit truc minuscule, tout noir, qui sautille.

Maintenant que je vis à la campagne, je suis parfois confrontée à des araignées qui ne sont ni des faucheuses, ni assez petites pour être écrasées sous mon ptit doigt. Dans mon évier, par exemple. Et c’est comme ça que je me suis rendue compte que je suis pas du tout zen, je penche plutôt légèrement vers la phobique, en fait. Donc quand j’ai vu une vraie araignée, poilue, marron, grosse dans l’évier, j’ai fait un bond énorme loin de l’évier, en grognant « Gnaaaaaaaaaaaa, aaaargh, rrrrrrrrrrrrrrrrrrrhhhhhhhhhhhhhhhh », et j’ai pointé du doigt l’évier avec des gros yeux exorbité, et le Chubchub est venu me sauver. C’est comme ça que ca se passe à la maison, quand il y a une bête sauvage, je glurpse, je pointe du doigt, et le Chubchub tue… C’est mon héro.

Mais la dernière fois, le Chubchub a décidé que ça l’ennuyait de tuer des ptites bestioles, alors il l’a libérée, juste sous la fenêtre, celle de la cuisine, qui est tout le temps ouverte (parce qu’on fume dans la cuisine). C’est sur que cette énorme horreur marron avec des grosses pattes poilues est vachement attendrissante ! Donc pour elle c’était un peu noël, elle a pu sortir prendre l’air, se dégourdir les (200) pattes, puis revenir tranquillou au chaud et réapparaitre sur ma moquette, hier soir. Voila, je suis maintenant terrifiée, et, en plus de scruter les murs de flipper dans la cuisine, je dois maintenant guetter la moquette, au cas où… C’est épuisant ! Et c’est le printemps, ça ne fait que commencer… Et puis comme le Chubchub a encore refusé d'exterminer le truc marron, on a decidé de la baptiser, vu qu'on va la revoir: Notre araignée de companie s'appelle à present Aglaé.

Bref, pour la suite, je veux retourner vivre au milieu d’une ville, bien bétonnée, comme il faut.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire