mercredi 25 août 2010

Trop de vampires....


Cette année, j’ai fait une bonne razzia sur les bouquins de vampires. Quand je dis livres, je ne parle pas de Twilight, que ce soit bien clair, j’ai des principes et les ados vampires qui étincellent au soleil n’en font pas parti ! Non, les vampires, j’aime depuis Anne Rice et ses Lestat, Armand, Marius, Pandora, etc…. Et Entretien avec un vampire date de … 1976 ! Alors oui, ses vampires sont glamour (c’est même elle qui a inventé le concept), mais putain, ils sont rock !


Bref, cette année, je me suis enfilée la Southern Vampire Serie, de Charlaine Harris (True Blood), qui est sacrement agréable à lire (et beaucoup moins torturé que Anne Rice), et les Anita Blake de Laurell K.Hamilton, trash et assez drôle (s’arrêter au tome 11, après c’est du porno).

Bref, niveau vampires, si on ajoute à tout ça ma complète addiction à Buffy, je suis une sorte de semi-spécialiste, tout en évitant les pièges à la con comme Twilight et The vampire diaries.

Suite à une bonne critique, je me suis donc lancée dans Love Bites de Lynsay Sand, et je m’en suis mordu les doigts jusqu’aux poignets ! Mais quelle daube…

C’est l’histoire d’un vampire, beau, intelligent et gentil, qui transforme une nana, belle, intelligente et gentille pour lui sauver la vie, parce qu’elle lui a sauvé la vie. Ouaaaaah !

Le premier tiers du livre est une succession de scènes ou l’héroïne se réveille dans une grosse maison, se demande ce qu’il se passe, croit rêver, se dit « Ouuuu, le monsieur, il est beau, mais qui est il ? », se fait expliquer qu’elle a des grandes dents pointues maintenant, se persuade qu’elle rêve, et se rendort. Tout ça pendant des pages et des pages. Et elle pleurniche, et elle couine…

Déjà, y’a pas de quoi pleurnicher, les vampires sont gentils, ils ne mordent pas les humains, ils se nourrissent grâce aux banques de sang, les ptits filoutes. Accessoirement, ils ont une âme, peuvent sortir en journée (non, ils ne scintillent pas, dieu merci, mais c’est très limite), sont immortels car ils viennent de l’Atlantide (si si, sans blague) où des nanotechnologies très développées ont été inventées pour prendre soin de leurs ptits organes vitaux. Donc ils ne sont même pas morts ! Youpy !

Petit bonus, ils peuvent avoir des enfants, et puis ils ont des orgasmes 20 fois plus puissants que les humains. Ben tiens !

Le scenario est tellement vide que ça donne le vertige.

Notre héroïne (belle intelligente indépendante), transformée par notre héros (beau brillant chevaleresque) qui lui sauve la vie, passe le tiers suivant du roman à se taper son vampirounet chéri, sur le lit, dans le jardin, dans un lac, sur le sable, etc…. Et c’est tout, il ne se passe RIEN.

Pour illustrer la débilité profonde du truc et le niveau de niaiserie des personnages, faut voir qu’après avoir baisé amoureusement, tendrement, sauvagement, délicatement, orgasmiquement avec son vampirounet en sucre, le tout non-stop pendant des jours et des nuits, la super héroïne vachement vive d’esprit trouve quand même moyen de se demander « mais tiens, se pourrait il qu’il me trouve désirable ? » … Faut voir le niveau du truc !

Bref, j’ai été navrée un peu plus à chaque nouvelle ligne de ce navet, je déconseille fortement Lynsay Sand (ou en tout cas, love bites)…

Ce qui est cool, c’est que ça vient de me sevrer des livres de vampires bien comme il faut. Youpy !

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