lundi 31 mai 2010

Cemetery Junction


En ce moment, pas trop de putisage sur les autochtones, ils sont mortellement ennuyeux, ils passent leurs temps à pleurnicher qu'il fait trop chaud (19 degrés) et à s'ébouriffer les cheveux à coups de ventilateurs (mon collègue en a 3 sur son bureau). Bref, c'est comme regarder le gazon pousser, on s'en passe... Donc aujourd'hui, c'est film!

Samedi soir, le Chubchub et moi sommes allés voir Cemetery Junction, de Ricky Gervais (aussi réalisateur de The Invention Of Lying), qui confirme que Ricky Gervais est mon nouveau héro, que décidément le cinéma anglais (surtout les comédies) fait frissonner de bonheur et que les ptits acteurs britanniques sont sacrément bons et pas désagréables à regarder…


L’histoire :

Cemetery Junction est un ptit bled, avec une gare typiquement anglaise, où 3 potes vivent dans les années 70, et d’où ils veulent partir. Le premier est rebelle, bagarreur et ne veut pas finir coincé à Cemetery Junction comme son père, alcoolique, mais paraît sur la bonne voie. Freddy arrive à se faire embaucher dans une boite d’assurance vie, et espère ainsi s’installer dans une joie maison avec une jolie femme. Le troisième est un gros lourdaud comme on les aime… Puis Freddy rencontre son amie d’enfance (et fille de son boss) Julie, qui a la tête pleine de rêves et d’envie de voyages.

Le film est censé être tourné à Reading (ville d’origine de Ricky Gervais, mon héro), mais on a eu beau ouvrir grand nos yeux, pas moyen de reconnaitre le moindre bout de la ville… Mais ce film est drôle, une vraie merveille. On est assez vite happés dans l’ambiance de ce ptit bled assez étouffant, où les gens vivent dans leur petite bulle recouverte d’une bonne couche d’ignorance. Gervais décrit aussi très bien la condition des femmes, considérées comme des bibelots.

Sinon, on avait déjà vu Christian Cooke et Tom Hughes dans Trinity, mais dans leurs blousons en cuir, ils sont vachement craquants. Tom Hughes a vraiment de la gueule ! Bref, y’a du potentiel, et ils sont loin des stéréotypes de jolis ptit minois hollywoodiens.

Voilà, ce film confirme le génie des comédies anglaises, (et puis des réalisateurs et des acteurs), je recommande vraiment, ainsi que Joyeuses funérailles, par exemple, qui vient de se faire remaker made in USA en grosse daubasse ridicule. Donc pliiiiiiize, regardez l’anglais, pas le remake minable, il avait failli nous achever à force de rire !

dimanche 30 mai 2010

Encore des ptits bonnets


Pour la deuxième semaine des ptits bonnets, ou la la que de folie, ça va vous décoller la rétine (la mienne se pré décolle déjà, d’ailleurs)!

Les trois bonnets de ce dimanche nous sont présentés par les Trois Ptits Clebs. Cette semaine, j’ai tenté un peu plus de fantaisie (attention, faites péter les lunettes de soleil), avec le bonnet-chat (bon, celui là il fait un peu peur, il ressemble plus à Dark Vador qu'à un ptit chat) et le bonnet-abeille (toutouyoutou), et je suis en train d’emmagasiner des idées pour la suite !

Sinon, j’ai aussi testé un café-tricot à Reading. C’était dans un café un peu tout hippy, écolo et fairtrade, donc l’ambiance était plutôt sympa et j’y ai retrouvé 4 tricoteuses et deux tricoteurs. Si si, sans blagues, j’en avais entendu parler, mais j’avais du mal à croire à leur existence, les hommes qui tricotent, c’est un peu comme le dahu… Mais ça y est, je les ai vus en vrai ! Je vous laisse tirer vos propres conclusions sur le yéti.

Bon, ils ont du me prendre pour une tarée, les gens du groupe, parce que j’ai pas arrêté d’ouvrir de grands yeux effarés en les fixant, l’un parce qu’il tricotait super vite (j’arrivais à peine à voir sa laine passer, le mec, c’était Flash Gordon), et une autre parce qu’elle rajoutait des perles dans son châle (comme Esmeralda, mais en mieux), et que c’était super fascinant pour une novice comme moi.

Voili voilou, maintenant, je file profiter du week end !

vendredi 28 mai 2010

World Cup Ban


J’aime écrire le post du Vendredi (aujourd’hui tout particulièrement, mon clavier est guéri, la lettre p marche.... pppppppppp –youhouhou-) parce qu’après c’est le week end. Je sais, je fais preuve d’une originalité scotchante, c’est sidérant.

Ce week end, en plus, il est long, Lundi est férié, ce qui n’est que justice après avoir subi les messages de triomphe des potos français pendant tout le mois de Mai (et encore, je compte que les jours fériés, pas les grèves, qui multiplient allégrement le nombre de jours chômés par deux –surtout à la SNCF-) !

Donc, bref, je sautille sur ma chaise en attendant de pouvoir filer…

Sinon, depuis quelques jours, c’est le printemps, une nouvelle espèce de plantes pousse sur les fenêtres des voitures, les ptits drapeaux pourris en plastique pour affirmer ta nationalité avant la coupe du monde. C’est un peu répétitif ici, tout le monde est vachement anglais (mais les drapeaux avec la croix de St Georges sont jolis), en 2008, en Suisse, les drapeaux étaient beaucoup plus variés…


Oui, parce que, par un malencontreux hasard, j’étais en Suisse pendant l’euro 2008 et en Allemagne pendant la dernière coupe du monde. Je dis malencontreux, le hasard, parce que bien que ce soit super sympa d’être dans le pays organisateur (sauf pour les coups de klaxons de nationalités victorieuses à toute heure de la nuit), c’est le moment où on se rend bien compte à quel point on est détestés à travers toute l’Europe (et probablement le reste du monde)…

En Allemagne, c’était vachement rigolo ! Après la défaite de l’Allemagne contre l’Italie en demi, les Allemands se sont mis à supporter la France, et accessoirement à nous payer des bières, nous serrer les mains et nous féliciter… C’était vachement sympa, ça change…

Parce qu’en Suisse Romande (Français speaking), c’était un poil moins jouasse comme ambiance. En effet, les Suisses Romands (et attention, on ne dit pas Suisse Français, sinon on se fait trancher la jugulaire par la pensée…) n’aiment pas les français en général, les exècrent particulièrement niveau sport, et les haïssent littéralement en foot (*). On ne peut pas dire que je suis une fan de foot (je m’en tape royalement), donc j’ai pas défendu l’équipe de France avec beaucoup de conviction, mais j’avoue qu’être baignée dans un climat d’hostilité bien marquée était franchement désagréable. Entendre ses amis balancer des méchancetés à faire rougir un grand requin blanc pendant 90 minutes, c’est chiant.

Donc cette année, ça va être repos, pas envie de me faire cracher dessus et de supporter les crétins avec les remarques d’abrutis finis, incapables de comprendre le concept de sport, de relativiser un minimum et de te lâcher les baskets (non, c’est pas parce que je suis née en France que je suis responsable de la main de Thierry Henry. Non, c’est pas moi qui met des coups de boule, c’est Zidane, merci. ).

Alors perso, pendant la coupe du monde, je vais me poser au soleil, boire des binouzes tranquille, mater des True Blood et bannir ce sport débile de mon existence.

(*) Comme les Suisses ont pas mal de chaines de télé françaises, ils voient les matches de foot avec les commentateurs français, donc peuvent gouter au chauvinisme dégoulinant. En plus, on leur a tellement rabâché notre victoire en 98 qu’ils en sont un peu aigris… Bon, d’un coté je les comprends, mais si cette bande de squatteurs avait ses propres chaines de télé, on n’en serait pas là.

jeudi 27 mai 2010

Galère, et jeu!

Je suis un boulet... Comme tout de monde, d’ailleurs, mais il se trouve que je maitrise vachement bien l’art de me ridiculiser…

Il y a une heure, j’ai renversé ma tasse de café sur mon bureau. La tasse était bien blindée, et tout a été consciencieusement inondé, bien comme il faut, sans oublier mon clavier, évidement. J’ai tout nettoyé soigneusement, mais hélas mon clavier a vachement souffert ! Donc là, en ce moment, il a la fâcheuse manie de disjoncter à tout instant et me faire faire des raccourcis claviers délirants sans aucune raison ! Mais surtout, le truc relou, c’est qu’à chaque fois que j’utilise une certaine touche il m’envoie sur la recherche du document, aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaargh. Bref, ce billet est un vrai calvaire à écrire. D’ailleurs, ma souris aussi fait la gueule et fait faire de gros bonds à mon curseur… Chaque clic est un combat.

C’est très fatiguant… Donc si vous regardez bien, dans ce billet, je n’utilise jamais la lettre traitresse honnie, donc voilà le jeu du jour : Trouvez la lettre manquante (et zou, filez frimer aux commentaires) ! Et si ça se trouve y’aura des cadeaux (bon, si ça se trouve, on est bien clairs, hein !).

Edit: Comme je fais mal les choses et qu'il manquait aussi le k et w (je l'avais dit, que j'étais un boulet), voilà, c'est fait, il manque juste une seule et unique lettre maintenant! Et toutes mes excuses...

Ha ha ha, génial le jeu, hein ? Chuis vachement ludique comme nana !

Sinon, j’ai une demande vitale à faire aux femmes (oui oui, rien que ça). Quand j’étais enfant, j’ai été élevée à la macho-man, c'est-à-dire que je me suis fait fourrer les oreilles de « femme au volant, mort au tournant » et autres mots doux. J’aurais tellement tellement aimé observer et démontrer le contraire, tellement…

Mais hélas, j’aurais du mal, vu que 90% (*) des casse-bonbons sur la route sont des nanas. Bon, alors que les mecs sont en général les gros agressifs que t’as envie de baffer, les nanas sont davantage maladroites ou tête en l’air… Donc ma requête est : mince, quoi, faites un effort ! Quand, sur la route (à un carrefour), il y a une grosse écriture blanche fluo qui dit « laisser libre » (oui, en Angleterre, ils sont gentils, ils te filent des indices, afin de t’aider à être civilisé, laisser les gens tourner, etc), il faut s’arrêter à la ligne blanche… Ça m’attriste de voir systématiquement une nana qui bloque toute la circulation car elle est arrêtée comme une quiche au milieu de la voie… Et zut, est ce vraiment nécessaire de freiner avant une cote, vraiment ? Et est ce si difficile que ça de jeter un minuscule regard dans son retro avant de se rabattre sur ma gueule ? Est-ce vraiment insurmontable de mettre son clignotant avant de tourner ? Faut-il réellement toujours rouler à deux tiers de la limitation de vitesse ? Ça me désole tout ça, alors zut, faites un léger effort mesdemoiselles !

Désolée de cet instant de traitrise infâme vis-à-vis de la gente féminine (accessoirement Ma gente féminine)… Mais je ne fais que constater ! On va dire que c’est les conductrices anglaises

(*) mierda, mon alt+tab m’éteint le son de la musique au lieu de changer de fenêtre…

mercredi 26 mai 2010

Werewolf powa


Tain. C’est magique, je suis tombée là dessus :

J’en reviens pas, des groupes d’ados qui se prennent pour des Loups-Garous !!!

Alors déjà, j’ai cherché, ça a pas l’air d’être un fake, les ados existent vraiment. J’espère que c’est du second degré...

Plizzzz, pour eux, faites que ce soit du second degré…

Donc cette bande de mythomanes fait les choses comme il faut. Ils se réunissent en meute (ou plutôt en troupeau), portent de fausses dents avec des crocs (comme un appareil dentaire, mais pour cons), ont de jolies lentilles colorées qui leurs font des yeux de serpents, et tout ça pour… trainer au centre commercial. Ouaaaaaaaaaaah, comme c’est original, paye tes rebelles !

J’aime quand le chef pré-pubère avec sa mèche devant les yeux dit que là, dans sa meute, il est accepté pour ce qu’il est. Car Il a du loup en lui !


Donc voila, ces crétins amputés du bulbe se baladent avec de vieilles queues de ratons laveurs en fourrure qui pendouillent derrière… Je sais même pas comment ils font pour survivre dans leur lycée, parce que dans leur délire, ils ressemblent quand même à de grosses cibles (de foutage de gueule) à pattes…

J’aime beaucoup le port de la laisse, je sais pas trop où ils ont vu ça, mais ils ont pas du lire La Fontaine eux…

Mais vraiment, ce que je préfère, c’est « Je ne crois pas quiconque soit juste humain, tout le monde a quelque chose d’autre mélangé » Ouiii, c’est bien connu, d’ailleurs, moi je suis moitié femme, moitie teletubby. Les nuits de pleine lune, j’agite mon gros corps fluo en courant nue dans les champs pour faire peur aux corbeaux.

Et la maman, elle en pense quoi ? Elle est fière de son fils… Moi si j’avais des enfants (mais parfois je doute, dieux sait pourquoi) et qu’ils commençaient à se prendre pour des licornes en se baladant à quatre pattes avec une corne sur la tête, je m’inquièterais un peu…

Je sais pas ce que font les amerloques à leurs progénitures pour qu’ils veulent changer de vie à ce point, mais entre les prétendants Navi d’Avatar et les faux loups garous, ça fait un peu flipper ce besoin de s’imaginer une vie…

mardi 25 mai 2010

Rhooo, le choc


C’est la fin de Lost!

D’abord, juste pour être bien claire, ce billet ne contient pas de spoiler, même si j’en crève d’envie, mais vu toutes les choses atroces et absolument irracontables que j’aurais fait hier à quelqu’un qui m’aurait balancé une seule info sur le final, je le ferai pas… Par contre, pas de spoiler, mais plein d'images, c'est pour soigner le vide...


Tout ça pour dire que, souvent, quand je parle de Lost, les gens commencent à paniquer, à secouer la tête frénétiquement en balbutiant « Ou la, non non, moi je regarde pas ça, j’ai arrêté à la saison 3 (ou 2 ou 4) ». Gros traumatisme !

En effet, entre la saison 2 et 4 de Lost, y’a un peu de quoi abandonner des spectateurs en les noyant dans l’océan, après leur avoir tiré dans les pattes pour faire venir les requins… D’ailleurs, même moi (oui, je suis modeste et pas puante, comme nana) j’ai abandonné face à la quantité abyssale de mystères abracadabrants qui s’empilait, et à la lenteur hallucinante de chaque épisode.


En fin d’année dernière pourtant, à force de lire du bien de ce tas de gens dans la jungle, lors d’une semaine de formation paumée à passer des soirées à mourir d’ennui dans un Bed & Breakfast dont les poutres au plafond écaillé criaient « pends-toi, pends-toi », je m’y suis remise. Ou bien c'était mon destin, tout simplement.

Et ouaaaaaaaaaaaaaah, c’était de la balle. Voilà, c’est dit, me remettre dans Lost a été une décision incroyablement gratifiante, cette série m’a scotchée au canapé jusqu'à son final d’hier. Tout n’a pas été expliqué, certaines questions me donnent toujours une furieuse envie de me coincer le ptit orteil entre deux lames de parquet en me tapant les coudes contre le sol, mais ça en valait quand même la peine…


Donc voilà, si vous avez des doutes et quelques heures à faire passer, c’est le moment de s’y remettre ! Perso, je pense que je vais tout me refaire bientôt, histoire de bien remettre en place toutes les pièces du puzzle (on peut toujours rêver, non ?).


Ps : Grosse frustration, le Chubchub, 10 minutes avant le générique final s’est mis à bondir sur le canap’ en disant « Tain’, c’est ça qui va se passer », et là, il a trouvé la meilleure fin possible pour Lost, la meilleure fin de série de tous les temps, le truc qui m’a fait crier au miracle… Et ben non, c’était pas la fin officiel, c’est pas arrivé… Mais si tu n’as pas lâché Lost, si tu as vu la fin et que tu désires ardemment connaitre un scenario alternatif brillantissime, n’hésite pas à demander ! :)

lundi 24 mai 2010

Stratégie pour survivre à l’été anglais


Il fait toujours beau ici, ça fait plusieurs jours, c’est un miracle, l’incrédulité se lit sur les visages des anglais blafards qui se liquéfient de chaleur sous mes yeux (brillants de bonheur, les yeux).


Comment aborder une vague de chaleur pareille (23 degrés) ?

C’est bien simple, on commence par ne pas refaire les erreurs du passé : cette fois, j’ai pas merdé comme l’année dernière, je ne me trimbale pas en jean en me disant «Youpy, c’est le début de l’été, je vais bientôt sortir les fringues d’été »! Nooon, je ne me ferai pas désanusser deux fois en deux ans par le climat anglais. No way !

Parce que, cette année, une grande partie de moi (celle qui, depuis aout dernier, se balance d’avant en arrière en murmurant « pas pluie, pas pluie ») sait que ce n’est pas le début et qu’en fait, l’été est en ce moment, après ce sera fini. Et cette partie de moi(*) tue mes espoirs à coups de hache, mais elle me permet d’affronter la réalité de façon pragmatique : Cet été (le vrai, en France), je débarquerai en vacances blanche comme un rail de coke, c’est un fait que j’encaisse avec sérénité. Donc je commence à tenter de limiter les dégâts maintenant (même si le bronzage acquis ce week end aura probablement disparu dans un mois, non entretenu).

Je sors en robe et sandales direct, faut pas perdre de temps : je me jette sur toutes les flaques de soleil qui filtrent entre les feuilles sous les arbres, je décapote ma voiture; avec le Chubchub, on se rue dans les parcs le week end, on ouvre les fenêtres en grand, bref, on profite. A mort. De toute façon, c’est maintenant ou jamais.

Voilà pour le plan de survie.

Autre avantage de ce temps merveilleux, après cet hiver où j’ai été la cible de moqueries incessantes sur ma frilosité de la part de mes cruels collègues, c’est la VENGEANCE au taf. Aujourd’hui, tout le monde se plaint de la chaleur, moi je me balade avec un gros sourire plein de dents et pas une once de pitié ! C’est jouissif, j’ai envie de me tailler les dents en pointe et j’assume complètement d’être un dragon sans cœur ! Gnarl gnark.



(*) L’autre partie de moi se berce de douces illusions en s’imaginant gambader joyeusement au soleil tout l’été, la peau dorée et l’air en bonne santé, c’est la partie de moi qui, si elle était livrée à elle-même, suivrait des inconnus qui proposent des bonbons, ou ferait joujou avec une lame de rasoir (c’est joli, ca brille). C’est la partie de moi qui a une espérance de vie de 12 ans, d’après Darwin.

dimanche 23 mai 2010

Sid's hats


Hello! D’habitude, pas de ptits mots doux le week end mais là, il va y avoir quelques exceptions. Le dimanche, maintenant, ça va être comptabilisation des ptits bonnets, pour aider Mélusine à recenser tout ça. Comme expliqué ici, je vais tricoter des ptits bonnets pour les ptits frères des pauvres, et le Chubchub en a même fait un ! Ca commençait à l’intriguer de me voir agiter mes aiguilles, donc il a voulu tenter… mouahaha, chuis diabolique !

Bref, donc le dimanche, ça va être pompons et bonnets, et aussi d’autres trucs passionnants, quand j’aurai le courage. Pas aujourd’hui, faut que je retourne bronzer (ouiiiiiiii) !

Pour le décompte, on en est à 3 bonnets cette semaine, présentés par Sid le magnifique. Y’a pas de quoi pousser des hurlements de satisfaction ou se fouetter les mollets d’étonnement à coups de flute à bec, mais c’est que le début et on se lance doucement…


Bonne fin de week end !

vendredi 21 mai 2010

Pourquoi les anglais mangent mal:


Après la théorie sur les tenues des anglaises, alors que je me creusais la tête à gros coups de pioches pour trouver une théorie sur l’horreur de la bouffe en Angleterre, je suis tombée sur un vieux grimoire oublié, où j’ai découvert cette histoire.

Il était une fois, dans un lointain Royaume pluvieux appelé Hunny, une jolie princesse nommée Prynnssaiss. Elle plaisait beaucoup à tous les jeunes gens du pays, et les princes se succédaient à sa porte, espérant lui plaire (les pauvres paysans aussi, mais on leur refusait l’accès, à ces veules gens du peuple).


Un jour, le prince Anry, un jeune homme roux avec de jolies taches de rousseurs passa la chercher sur son beau cheval blanc, et l’emmena dans un grand voyage. Il lui fit découvrir des merveilles, des pays où la pluie s’arrête parfois, où ils goutèrent mille saveurs. Ils cueillirent des fruits sur les arbres, se roulèrent dans les vignes ensoleillées, se nourrirent de fromage frais et de bon vin… Bref, ils étaient heureux.


Après des mois de batifolage dans les prés, ils rentrèrent au Royaume Hunny, pour que la princesse présente son amoureux à son peuple, et que ces ptits cochons puissent se marier et cesser de prendre le risque de bruler en enfer à chaque partie de jambe en l’air pré maritale.


Mais le peuple, au lieu d’acclamer ce prince doux et cultivé, se mit à pousser des cris effarés, et à chanter ce petit refrain entêtant :

No, no, no, no Madame,

On ne veut pas d’Anry,

Car sous son air gentil,

Le fourbe n’a pas d’âme !

Et ils se soulevèrent, ils prirent d’assaut le château, violèrent Prynssaiss et pendirent Anry.

La princesse, folle de douleur, pleurant la mort de son prince roux, entra dans une colère folle. Elle décida de devenir sorcière. Pour en prendre l’apparence, elle transforma ses cheveux en paille grâce à des extensions, se mit des griffes au bout des doigts qu’elle appela faux ongles et se colora la peau en orange, pour faire peur aux enfants (grâce à l’abus d’autobronzant).


Ensuite, pour punir son peuple de traitres, elle décida qu’ils n’auraient jamais la possibilité de connaitre son bonheur, qu’ils devraient dorénavant se nourrir de Jelly, de chips au vinaigre et de porridge au petit déjeuner, puis des burgers bien gras et des tartines de Marmite en buvant de la vinasse immonde.

Depuis, les anglais doivent vivre au quotidien avec le poids des erreurs de leurs ancêtres, et en subissent tous les jours les conséquences.

Certains anglais affamés ont eu beau chercher, ils n’ont pas pu trouver un vin buvable sans devoir vendre leurs organes à la mafia arménienne.

Certains ont même essayé de vendre leur âme au diable pour une baguette fraiche et un camembert au lait cru, mais même le diable n’en a rien à foutre du bien être des anglais…

Alors voila les raisons du triste sort des anglais, qui, depuis, essayent de diminuer leurs souffrances : En effet, à force de se siffler des litres de thés tout le temps, ils se sont progressivement brulé l’intérieur de la bouche, se privant ainsi de toute notion de gout et s’épargnant de bien mauvais moments.

True story

jeudi 20 mai 2010

Pourquoi??


Jeudi dernier, je suis allée à une dédicace de John Connolly, auteur de polars irlandais merveilleux, qui t’emmène dans les grands espaces américains pour raconter des histoires de tueurs horribles, mais avec une telle poésie qu’on croirait entendre des contes. Bon, faut pas les lire aux ptits enfants non plus, ils risquent d’avoir de très légers problèmes pour faire dodo… Perso, quand je commence un de ses livres, j’ai pris soin de me faire une bonne cure de sommeil avant, puis de dire au revoir à mes douces nuits pour me préparer à une bonne semaine d’insomnies. C’est un sacrifice mineur qui en vaut la peine…

Bref, après une heure de one man show hilarant, on est passé aux signatures. Et là, ça a été le drame. Bien que mon anglais soit absolument parfait (parfois la BBC me demande des conseils de prononciation), dieu sait comment John Connolly a détecté dans mon « hello » une pointe d’accent français (mais je le soupçonne d’être extralucide, pour le coup), et il m’a fait ma dédicace… en français.

J’ai ravalé mon aaaaaaaaaaaaaaaaaaargh étouffé, me suis retenue de hurler Nooooooooooooooooo en m’arrachant les cheveux par poignées, et j’ai accepté ma dédicace avec le sourire, sans couinement de désespoir, crissement de dents ou larmiche de frustration … Quelle grandeur d’âme !

Parce que pour lui, c’est peut être cool et exotique de griffonner en Français, mais pour moi c’est un drame. Je me fais pas chier à me faire saucer par -12 degrés tous les jours ici, entourée de buveurs d’eau chaude, je fais pas une heure de trajet en roulant du mauvais coté de la route pour me déplacer à Sandhurst (village moche et minuscule où la bibliothèque, bien que toute toute toute petite reçoit de supers auteurs), pour avoir des dédicaces françaises sur mes bouquins en anglais !!!

Heureusement, comme tout anglophone qui se respecte, John Connolly galère à mort avec les genres, et a donc terminé son ptit mot par « bon chance ». Ouf, ça garde un ptit coté authentique!

mercredi 19 mai 2010

pffff

Ce matin, j'ai eu une réunion particulièrement ennuyeuse; je l’ai donc passée à essayer d’avaler ma langue (pour en finir).

J’ai échoué.

mardi 18 mai 2010

R.I.P, mon petit


Jusqu'à Samedi, j’avais un piercing au tragus, la partie de l’oreille où tu appuies pour te boucher les oreilles (sauf si t’aimes te fourrer le doigt dedans). Donc ce week end fut la fin d’un long périple commencé après mes oraux de prépa, quand j’en ai plus rien eu à faire d’avoir l’air sérieuse. La partie perçage, bien que pas très agréable ne m’a pas trop posé de problèmes. Ensuite il faut faire son deuil des nuits à dormir sur les deux oreilles, puisque une des deux est déjà occupée. Peut être qu’après cicatrisation on peut de nouveau dormir des deux cotés, mais je sais pas, ça m’est jamais arrivé… Oui, parce que après environ un an de piercing rouge, douloureux à désinfecter non stop, j’ai tout simplement rejeté la bête. Je ne l’ai pas littéralement rejeté, vu que c’est du cartilage, mais pas de doute, c’était un rejet. C'est-à-dire que le jour de mon anniversaire je pouvais à peine parler sans que ca me vrille la mâchoire… Donc j’ai couru chez un perceur pour qu’il me l’enlève.

Ensuite, comme je suis pas la moitié d’une mule, j’ai remis ça sur l’autre tragus. Passé le moment horrible où il faut apprendre à dormir de l’autre coté, j’ai fait vachement attention… J’ai même fait des bains d’eau tiède salée, l’oreille plongée dans un verre d’eau, sous les moqueries des colocs (apparemment, ca marche aussi très bien avec du coton, mais on m’avait dit « bain » alors, j’ai baigné, chuis vachement appliquée, moi). Cette fois, pour faire chier, le rejet est arrivé la veille de Noel, ce qui est quand même vachement con, vu que j’ai du attendre une journée entière pour me le faire enlever, et c’est tres douloureux, ça enlève un peu de la magie de Noel… J’étais donc le lendemain de Noel à la porte du perceur, l’œil suppliant, en pleurnichant « s’il vous plait, sauvez-moi ».

Puis, comme je suis très maso, et que la mémoire est une petite chose trouée, j’en ai refait un, pleine d’espoir. C’était il y a deux ans. J’ai soigné mon ptit piercing comme une mère, j’ai évité de me prendre les cheveux dedans, j’ai repoussé les relous qui font la bise en tenant les joues (et les oreilles), je l’ai emmené en vacances au soleil, mais rien à faire, il a rechuté. Par contre, cette fois, je suis tombée sur un perceur moins débile que les autres qui m’a dit que j’étais certainement allergique, ce qui est un poil plus éclairant que le classique « Ben, faut nettoyer, quoi » des autres (et qu’est ce que tu crois que je fais tous les jours, des bains de boue ? connards).

Bref, c’est donc un adieu, mais sans regrets. Au moins, je suis contente de ne jamais avoir voulu de piercing à la langue, je serais probablement morte étouffée, et je serais pas là pour raconter ma vie trépidante…

lundi 17 mai 2010

Miracle!

Sur mon iphone (mon préccccccccieux), j’ai une super application : la météo. Ouais ouais, je sais, ça impressionne vachement.

Le truc, c’est que je peux définir les villes qui m’intéressent, et ensuite surveiller leur climat. Bon, l’intérêt du truc est un peu limité, à part pour un voyeur bizarroïde, un fétichiste du climat, ou un blagueur sous doué (« hey, je sais qu’il a plu chez vous aujourd’hui, ha ha ha ha ». Je sais, moi aussi ça m’échappe, c’est normal).

En vrai, c’est plutôt par curiosité, ou même un peu par nostalgie que je regarde ça. Il y a les villes où j’ai vécu, celles que j’aime bien, celles ou je vais souvent, etc…

Là où c’est vachement stupide de ma part, c’est que en théorie (et en pratique), je vis dans la ville où le climat est le plus pourri, de loin. Donc cette petite application innocente s’est révélée être un véritable instrument de torture toute l’année, vu qu’il a TOUJOURS fait plus beau, plus chaud et plus sec ailleurs !

Par exemple, un matin l’été dernier, alors que la pluie martelait mes fenêtres en plein mois d’Aout, que ma peau blafarde n’avait pas vu le soleil depuis 9 jours et que je n’avais toujours pas rangé au placard mon manteau d’hiver en peau d’ours blanc, je me suis rendue compte qu’il faisait 37 degrés à Toulouse. Là, un cri de rage bestial s’est formé dans ma gorge et j’ai été prise d’une envie furieuse d’aller écraser un pot de Marmite sur la tête d’un anglais (oui oui, de façon gratuite et arbitraire), puis de me jeter dans la tamise en hurlant des obscénités en Malgache.

C’est comme quand j’ai lu l’été dernier que les nageurs souffraient de la canicule pour les championnats du monde en Italie, alors que je combattais une rhinopharyngite… Les boules…

Mais, ..... ta ta ta ta ta….

Ce matin, dans une pulsion de masochisme intense, j’ai regardé la météo, les météos, et, pour la première fois depuis un an et quatre mois, il va faire plus beau (chaleur + soleil) à Mignon-Village-Sur-Tamise qu’à tous mes autres bleds, dont Toulouse !!! Ca va se fêter au champagne tout ça ! Par contre, je ne veux pas savoir si c’est vrai, je m’en fous, je veux juste y croire…

Yyyyyyyyyyyyyyyyeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeehhhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !

vendredi 14 mai 2010

Mets ton ptit bonnet


Mini post, parce que ma semaine est un poil chargée (bizzi, comme on dit par ici), je serai re-là la semaine prochaine.

Pour commencer, un peu de grogne: si je choppe l’abruti de prof d’auto école qui fait conduire son élève débutant en heure de pointe sur la route Reading-Oxford, une route où il est absolument impossible de doubler, je lui casse un orteil. Non parce que une bagnole d’auto école qui zigzag à 30 à l’heure comme un caribou bourré, en pilant comme une brute à chaque carrefour (où elle est prioritaire), ça énerve un peu les 40 mecs dans leurs bagnoles, coincés derrière après une longue journée de taf et qui n’ont qu’une envie : aller mourir sur un canapé.

Voilà, c’était gratuit, mais ça fait du bien.



Par contre, plus sérieux, avis aux tricoteurs (et une certaine tricoteuse qui se reconnaitra, et aux non tricoteurs qui veulent tenter), les ptits Frères des Pauvres organisent l’opération mets ton bonnet (non non, pas fous ta cagoule), qui consiste à vendre en fin d’année des bouteilles de smoothies Innocent avec un ptit bonnet de laine sur la tête (le bouchon), et reverser 0.20€ aux ptits frères des pauvres. Pour ça, il leur faut des ptits bonnets en laine, et ça tombe bien, Mélusine lance le départ du tricotage de bonnets la semaine prochaine. Bref, c’est l’occasion de tricoter les restes de laines qui trainent, et de faire des ptits ouvrages rapides et faciles. Les instructions pour faire un ptit bonnet facilement (avec pompon) sont ici, et il y a le lien vers d’autres patrons simples sur le post de Mélusine. Vraiment, c’est pas dur et c’est rapide, c’est une bonne occasion de tester le tricot ou de se perfectionner, alors à vos aiguilles !

Bon week end !


Et comme j'ai pas peur des vannes pourries:


mercredi 12 mai 2010

Plane, again

Me voilà de retour, après un week end prolongé à l'insu de mon plein gré!

Ce que j’aime bien, avec Easyjet, c’est qu’ils sont toujours plein de surprises… Par exemple, alors qu’ils ont perdu plein de sous pendant lacrisedunuagedecendres, et qu’ils se pourrissent leur image (déjà pas franchement reluisante) en faisant péter des délais de remboursement proprement hallucinants (perso, j’ai été remboursée y’a deux semaines d’un voyage annulé à cause de la neige en Janvier), ils trouvent le moyen d’annuler des vols pour rien.

Parce que Dimanche, on est arrivés tout sereins à l’aéroport de Lyon, pas méfiants, l’œil vif et le pas alerte, rassurés par les dernières nouvelles du nuage de cendres qui s’étalait soigneusement là où ça ne nous gênait pas. On était donc assez jouasses.

Ben non, pas d’avions, car l’équipage et l’avion étaient bloqués ailleurs… C’est sur que personne était au courant depuis des jours que le nuage se ramenait au Portugal… Explication sur les stratégies des compagnies low costs sur Le Monde, "Quand un avion est bloqué dans un aéroport fermé, il ne peut pas revenir dans son aéroport d'origine pour assurer les autres vols, a expliqué une porte-parole de Ryanair, donc plutôt que d'avoir un avion bloqué, des compagnies préfèrent avoir leurs avions de retour à leur base naturelle". Je suis un poil perplexe, mais soit….

Si je putise un peu, c’est parce que j’ai une légère dent contre Easyjet en ce moment, car ils s’obstinent à essayer de m’assassiner, soit en essayant de m’assoiffer jusque mort s’ensuive en facturant leurs micro bouteilles d’eau 2 euros 50 soit en m’empoisonnant avec leur horrible pseudo café Starbucks.

N’empêche que j’étais vachement contente de pouvoir prolonger mon super week end à Lyon, manger du fromage et glandouiller au soleil!

Et un peu de nimp: on est plus le 4 mais vive Yoda, et un peu de fantasme!

vendredi 7 mai 2010

El Vrac!


Hello!

Aujourd'hui, un peu de rien:

  • Après mes révélations sur la source du look de péripatéticienne des anglaises, je vais enquêter sur les explications de leur grande cuisine… Quand on goute la Marmite, la seule et unique raison d’ingurgiter une saleté pareille qui vient à l’esprit est la totale absence de papilles gustative, mais je ne désespère pas de trouver d’autres facteurs…

  • Le film The boat that rocked (Good Morning England en français, non-traduction de fumeurs d’opiums) est absolument dément! Comme la bande annonce m’avait pas trop fait rêver et que je suis un peu une infâme tète de mule, le Chubchub a du faire preuve de trésors de ruses et de persuasion pour me le faire voir ! L’argument choc a été « Y’a la moitié du casting de The IT Crowd dedans » ! Ben ok, qu’est ce qu’on attend ? Bilan : excellent film, BO super (évidement), acteurs d’enfer (vraiment, Philip Seymour Hoffman me fascine), bonne tranche de marrade !

  • J’ai continué mes projets tricotesques et puis le crochet, et ça donne une deuxième peluche, un ptit teckel, rapide à faire et qui me fait pas mal régresser en mode gaga… Prochaine étape, un châle (non infantilisant) !






Sur ce, bon week end !

jeudi 6 mai 2010

La tragédie de l'uniforme


Une autre caractéristique de nos coupins les angliches, c’est les uniformes. Ca doit se faire dans plein d’autres pays, mais perso c’est la toute première fois que j’ai l’occasion de regarder des mioches en mode clones. En tout cas, c’est vachement drôle !



Plus les petits sont petits plus c’est chou… C’est fou ce qu’un ptit garçon de 4-5 ans ressemble à un mini pingouin en costard !

Quand les enfants grandissent, c’est moins mignon, mais le potentiel de foutage de gueule monte en flèche, parce que l’ado bridé dans ses envies d’identification par le look se démène comme un fou pour y arriver, quelques soient les bâtons qu’on lui met dans les roues.

Quasi tout se joue dans la coiffure, où chacun peut laisser libre court à son sens artistique. Chez les mâles prépubères, l’important est la mèche et la façon dont elle est sculptée. Chez les ptites poulettes, il faut soigner l’effet coiffé décoiffé, pour un air nonchalant et rebelle.

Et c’est là que les anglaises sont super fortes car même en petit uniforme de fillette sage, elles arrivent à avoir l’air salope ! Dans les petites ballerines vernies, on peut déjà apercevoir la future pouf du samedi soir qui titubera avec conviction sur le trottoir, à moitié nue et ivre morte dans ses plateformes Loana…


Car les uniformes de leur enfance peuvent expliquer deux symptômes de la pétasserie des jeunes anglaises de base :

  • Leur aisance sans faille, même avec des robes qui font soutien gorge quand elles lèvent les bras : Nous, Françaises, passé un certain âge, quand on ne laisse plus maman choisir nos tenues, on range au placard nos robettes écossaises et jupettes à volants, pour aborder sereinement l’adolescence en jean, baggy, pattes d’éléphant ou autre. On reprend la jupe plus tard, plus matures, et après une période de réadaptation. Les Anglaises, elles, ne quittent jamais leurs jupettes d’écolières et sont donc privées de toute pudeur basique. Habituées à être à moitie à poil depuis la plus tendre enfance, elles n’ont plus aucun sens du ridicule.
  • Leur envie de porter des trucs fluo : Franchement, après des années de vert sombre ou de bleu marine à écusson, qui peut les blâmer pour ça ?

Voilà comment on fait sombrer des générations entières de femmes dans la semi prostitution…