samedi 6 novembre 2010

Bye bye

Ca y est, ma décision est prise, ce blog est terminé, ce qui ne doit pas franchement être une surprise, vue la fréquence des posts ces derniers temps…

Ca faisait un moment que l’idée me trottait dans la tête, vu que « Bons baisers de Reading » n’a plus vraiment lieu d’être, maintenant que je suis une sale parisienne.

Mais surtout, chez les Britishs j’avais du temps à revendre, un travail complètement inintéressant, une vie sociale proche du néant, ce qui m’a permis de prendre plein de temps pour moi, réapprendre à tricoter, passer moult temps avec mon homme, et ouvrir ce blog, etc… Donc c’était cool.

Ca a un poil changé maintenant. Mais c’est cool aussi.

Mon nouveau boulot a l’air passionnant et surtout très prenant, avec de grosses horaires de bourrins, donc je pense que je passerai le reste famélique de mon temps à vivre ma vie, plutôt qu’à raconter ma non-vie. Ca me rend un peu tristounette, parce que j’aime bien blablater par ici, mais c’est pour la bonne cause.

Maintenant, je ne sais pas comment je vais réussir à caler ma vie de couple, mes amis, ma famille, mon yoga, mon tricot, mes lectures, mes séries tout en profitant de Paris… Mais je compte bien essayer !

J’ai vraiment aimé écrire ce blog, d’abord tout timidement puis en m’amusant beaucoup, donc merci à vous, gentils lecteurs, j’espère que ça vous a plu !

Bye bye !

vendredi 29 octobre 2010

Me revoilà!

Non non, je ne suis pas morte!

Mais il se trouve que j’ai pas encore internet...

Par contre, plein de choses nouvelles :

  • Je suis une parisiennes, ça y est ! On a emménagé dans un chouette appart dans le 14ième, les cartons sont enfin déballés, c’est la fête !
  • Je suis branchée : Le Chubchub et moi avons investi dans une machine à smoothies (i.e. un blender), une cuiseuse vapeur, et on s’est inscrit dans une AMAP, donc on va manger du légume, miam ! Tain’, j’ai même cuisiné ma première compote de pomme, j’en ai les larmes aux yeux d’émotion…
  • Je suis sportive : je fais plein de yoga en ce moment, donc je couine à chaque mouvement brusque, foudroyée par des courbatures particulièrement viles. Je souffre.
  • Je ne suis plus chômeuse ! Après des semaines de loose bien monstrueuse et pesante, j’ai décroché un poste de la mort qui tue. Je commence Mardi. J’ai peur. Mais comme je commençais à envisager une carrière dans les claquettes russes de rue pour subsister, chuis vachement soulagée.

Comme on n’a pas encore le net, je me terre au PMU du coin pour chopper le WiFi… Et me faire dévisager par les 3 mecs au comptoir, qui s’enfilent des pintes de bière/whiskey à 10h du mat’. J’ai l’impression d’avoir des oreilles de lapins sur la tête vu la fixette qu’ils se tapent, mais je le vis bien. Bande de troglodytes !

Bon, internet bientôt, donc des news en préparation !

jeudi 7 octobre 2010

Squick



Avant hier, j’ai investi dans le graal : « Paris pas cher 2011 », depuis, j’ai le nez fourré dedans, c’est la frénésie.

Pour le radin qui sommeille en nous


Et, alors que je furetais du coté des bons plans gratuits, je suis tombée sur les écoles de coiffure en recherche de modèles, et j’ai décidé de me lancer.

Il faut savoir que les coiffeurs et moi, c’est toute une histoire. Une histoire de haine sanglante, de souffrance et de pleurs. Petite, mes parents me faisaient porter un horrible carré avec une ignoble frange droite, traumatisme dont je ne me suis jamais vraiment remis. J’ai compensé, depuis, en allant un minimum chez le coiffeur et en me trimballant fièrement mes longs cheveux fourchus.

Comme on m’a récemment fait remarquer que ma coupe était une honte absolue, et qu’il est absolument incroyable que je puisse promener ma tête dans la rue sans me prendre des jets de pierre et me faire pisser dessus par des chiens errants, j’ai décidé de faire ma visite annuelle chez le coiffeur.

Donc je file dans l’école de coiffure, la peur au ventre. Première étape humiliante, les élèves ne se battent pas pour m’avoir comme modèle. Forcement, j’ai pas les cheveux les plus marrants du monde, ils sont raides comme des aiguilles à tricoter. Après une demi heure d’attente dans un coin, un étudiant fini par me choisir, c’est Miguel. Miguel a l’air bien gentil, mais je sais pas trop, parce que Miguel est mexicain, et qu’il ne parle pas trop français. Je suis prête à demander de garder mes jolis cheveux longs, mais je viens d’entendre le prof putiser pendant 10 minutes sur les nanas avec leurs cheveux longs qui sont des vraies lopettes et qui osent rien, cette bande de minables. Et puis c’est pas cool parce que les élèves payent leur stage cher. Donc déjà, quand vient mon tour, je suis vexée comme un pou (lopette toi même) et un peu emmerdée pour Miguel, quand même, le pauvre qui vient de loin pour couper du cheveux parisien. Alors, dans un élan de folie pure, malgré ma phobie des coiffeurs, je laisse carte blanche à Miguel.

Squik squik

Bon, je lui fous quand même la pression au maximum en lui disant que j’ai très très peur, mais que je lui fais confiance, avec un sourire timide. Je suis vachement pas rassurée par sa réponse baragouinée en franco-mexicain auquel je pane pas un mot.

Je serre donc les dents, les fesses, et tente de me coller un ptit sourire pas trop flippant sur les lèvres.

La suite a été une longue descente aux enfers. Le prof explique des choses à Miguel. J’écoute attentivement. Miguel aussi hoche la tête avec conviction, alors que son traducteur dragouille une coiffeuse plus loin. Rassurée sur le niveau de Miguel en français, je me détends, jusqu’à ce que je voie dans la glace qu’il ne fait pas du tout ce que le prof a dit, la mèche n’est pas dans le bon axe vis à vis de la mèche témoin ! Finalement, j’ai ravalé mon hurlement et Miguel a fini par piger le truc au troisième passage de son instructeur. Surtout, j’ai pris la décision salvatrice de bouquiner, ce qui m’a bien relaxé. Ca a été un poil plus dur quand Miguel m’a peigné les oreilles à répétition, puis brûlé le crane au sèche cheveux, mais ça s’est bien fini.

Je crois que j’ai un poil vexé Miguel quand j’ai eu les larmes aux yeux de désespoir à la fin de la coupe, mais quand le prof a ébouriffé tout ça, c’était vachement joli. Pas de bol, Miguel s’était déjà barré dépité… Oups.

Finalement, mon carré plongeant déchire, c’est vachement léger, et je suis contente de m’être lancée !

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Ps : Je me repends, il se trouve que l’info balancée la dernière fois, à propos de « ça arrive tous les 823 ans » est fausse. Non seulement cette révélation me brise le cœur, vu que j’avais une foi aveugle dans ce site, mais en plus je vous ai menti comme une vieille fouine. Bouhouhou.

mardi 5 octobre 2010

Not here yet


Bonjour bonjour!

J’ai pas posté depuis perpette, j’en suis un peu désolée, mais ça risque de durer encore un ptit peu (on peut dire 2-3 semaines)… Comme je suis toujours une SDF, j’avoue que j’ai du mal à me poser, me relaxer et écrire tranquillou. Ces deux dernières semaines ont principalement consisté pour moi à être témouine d’un joli mariage, faire beaucoup de yoga, vérifier mes mails toutes les 7 minutes comme une frénétique timbrée et tenter de conquérir le monde avec une armée de castors lapons.

Niveau appartement, normalement, ça devrait se régler très bientôt, je suis jouasse come pas deux (et vachement impatiente de me taper un déménagement au millionième étage sans ascenseur) et niveau boulot, je suis en attente de ptites choses (d’où mon nouveau TOC avec mes emails)…

Sinon, j’ai fini Dune, qui déchire des nounours et qui m’a fait voyager très loin, sur mes strapontins de métro !

Voilà, c’est un peu la pénurie par ici, mais j’essayerai de moins faire la morte d’ici mon retour définitif ! Je vous laisse sur cette nouvelle absolument incroyable et fascinante, trouvée sur learnSomethingEveryday (pour briller en société avec des anecdotes décapantes) :


mercredi 22 septembre 2010

We no speak americano

Ola, enfin le temps de me poser un ptit peu, avec le oueb pour passer faire un coucou…

Semaine bien chargée, qui a commencé par un déménagement de folie, à deux. Et à deux, c’est long de charger un camion, très long. On a souffert comme des fous, monté et descendu les escaliers comme des yoyos, chargés comme des baudets et on a frotté la moquette à s’en déboiter les épaules… Ensuite, rien de telle qu’une ptite nuit en Ferry pour se requinquer, bercés par le doux murmure des anglais qui se pintent la gueule toute la nuit en beuglant comme des vaches. On est donc arrivés à Paris (après un passage en Bretagne) frais comme des rats morts mais vachement jouasses.

Comme on a des potes super cools (dont un qui s’est cassé une semaine à New York, surtout), on a eu un studio à nous pendant nos 4 jours là bas. J’ai un peu commencé à étrangler d’appréhension en trainant mon sac sur les 6 étages de marches pourries et de peinture en lambeau, mais le studio est d’enfer. Evidement, t’es mis dans le bain parisien, et presto : Devant le palier du 6ème étage, il y a une grille en métal qui coulisse, fermée par un cadenas à vélo. Comme il faut 5 bonnes minutes de combat à mort avec le cadenas, lutte aussi bruyante qu’un marteau piqueur enroué, c’est relou et très dangereux (t’as pas trop trop intérêt à lâcher ta clope mal éteinte dans la poubelle et devoir fuir presto). Mais pourquoi donc ce système de barricade extrême ? Parce qu’un clochard filoute à découvert le digicode d’en bas, et monte squatter sur le palier au 6ieme, palier tellement petit que, du coup, on peut plus vraiment sortir… Mmmh.

Mais sinon, une fois habitués au va-et-vient des prostituées d’en bas, au vis à vis de malade et aux travaux d’en face, c’était sympa !

Bon, je suis toujours en vadrouille pour un mariage et un peu de repos, donc je sais pas trop quand je reposterai, mais bientôt, des nouvelles de comment j’ai pleuré ma race au yoga à Paris, de Dune que j’avance bravement, de comment s’en sortir dignement quand on se fait inviter à diner avec déjà 3 grammes dans le sang de l’apéro, et probablement plein d’autres choses éminemment passionnantes!

mercredi 15 septembre 2010

Take the weight off your feet

Aujourd’hui, je voulais parler séries, mais je manque vraiment de temps. Alors je vais juste dire que :

  • Je me suis remise dans Six Feet Under pour tricoter, c’est chouette.
  • Le Chubchub et moi avons commencé The Wire, après en avoir entendu beaucoup de bien. Bilan : en effet, c’est génial : Une série de flics, de drogue, de jeunes voyous, une équipe de flics déchus qui travaille sur une affaire dont personne ne veut entendre parler, pour se construire doucement… Ca rappelle un peu The Shield, pour le réalisme et la façon de filmer… Génial !
  • On s’est offerts The Office, version anglaise, pour encore une petite dose de Ricky Gervais, bilan bientôt.
  • Fin de True Blood, saison 3, qui ne nous a pas franchement convaincus… Un peu déçus.
  • C’est la rentrée ! Il est temps de retrouver Sons of Anarchy, How I met you mother, The Big Bang Theory, Dexter, etc… et de découvrir Broadwalk Empire :

Je déménage demain, et je ne sais pas trop quand j’aurai le temps de venir faire un coucou par ici… probablement en début de semaine prochaine, alors bon week end !

mardi 14 septembre 2010

Un peu de rien


Comme prévu, aujourd’hui, des news, fraiches et légères, pleines de papillons.

Je m’apprête donc à entamer une année franchement folle, pleine de nouveautés (taf, appart, ville, pays), de vie sociale (à Paris on a des potes, alléluia), de week-ends sans galère (f*** you, Easyjet), et de béton merveilleux destructeur d’araignées !

Après avoir beaucoup réfléchi, et fait faire 34 loopings à mon pauvre cerveau, j’ai décidé de me lancer dans quelque chose d’un peu fou, qui me fait très envie et pas mal peur : Je commence cette année une formation pour enseigner le yoga.

Je commencerai tout ça le premier week end d’Octobre, je suis assez impatiente, et relativement flippée… Bref, je reviendrai là dessus plus tard !

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Sinon, tricoti tricota, j’ai bossé pas mal sur un joli projet, récemment, et je l’ai enfin fini, alors voici les moufles terribles :

Le patron et la laine sont de Eskimimi, une chouette bloggeuse bourrée de talent.

Pas mal de découvertes avec ces moufles :

  • Les aiguilles et la laine étaient minuscules, et j’ai cru que je passerais ma vie à les finir, mais en fait, c’était assez rapide.
  • Premier essai de tricot deux couleurs, c’est a dire qu’il faut tricoter la couleur principale de la main droite, comme d’habitude (enfin, chez moi), et l’autre de la main gauche ! Finalement, j’ai trouvé ça assez marrant, et pas si difficile, une fois le coup de main pris.

Voili voilou, j’aime beaucoup les ptites moufles, mais elles sont un peu serrées pour moi, alors je crois que ça fera un chouette cadeau (bouhouhouhouhouhou).

A part ça, comme je suis un boulet puissance Mach 3 (ok, c’est une vitesse je me museautte), j’ai empaqueté presque toutes mes affaires de tricot, dont le petit sac plein de mini bonnets pour les ptits frères des pauvres qu’il faut envoyer avant le premier octobre… Et y’a pas moyen de retrouver tout ça dans la pile de boites absolument gigantesque qui s’entassent dans le salon ! J’espère qu’ils les accepteront l’année prochaine.

Snif.


lundi 13 septembre 2010

No life

O journée faste, ô humeur joviale, hier j’ai vendu ma voiture, à déménagement –4 jours. Je jubile, je souffle et, surtout, je peux enfin dormir tranquille. C’est pas que ça commençait à me stresser, ces conneries, mais j’en avais des crampes à la mâchoire à force de serrer les dents… Ca m’a un peu serré le cœur de voir ma jolie ptite caisse à savon partir pour Cardiff, mais la liasse de cash que j’avais dans la main m’a fait relativiser.

Bref, depuis, ça va mieux. Beaucoup mieux. Je peux même arrêter de boucler, et raconter d’autres choses.

Vendredi soir, on est allé à la grande ville (Londres), histoire de rencontrer d’autres êtres humains, fuir les odeurs fétides (la campagne, en ce moment, ça débouche les narines), et de boire des canons avec les coupains.

On n’avait pas parlé à d’autres gens depuis une semaine, donc on était vachement jouasses. Les potes moins, parce que la conversation a tourné, de notre coté, entre « Ouais, les cartons, c’est sympa, ça fait des boites » et « Quoi de neuf ? Ben j’ai trouvé un super produit pour nettoyer les carreaux de la salle de bain ». On est devenus de vrais ptits troglodytes !

Mais ça avance, j’ai tellement de produits corrosifs différents sur les mains que j’ai peur de prendre feu des que je m’allume une clope, et que mes yeux piquent des que je me gratte le nez.

Voilà, vivement qu’on en finisse avec tout ça. Et puis, pour ne pas crever d’ennui par ici, du neuf dés demain, sans les mots « carton », « ménage » ou même « déménagement » ! Youpy.

jeudi 9 septembre 2010

Update

Ola ! Toujours pas mal de trucs à gérer, mais ça avance doucement…

La pile d’emmerdes et de trucs à régler grandit plus vite que notre habilité à abattre le boulot, et, bizarrement, cette vieille enflure de Murphy s’applique à nous rosser la gueule à chaque occasion, bien comme il faut.

En effet, à cause de la traitrise absolue d’un garagiste puant, je me retrouve à 7 jours du départ avec une bagnole à vendre. L’autre tanche de garagiste, après m’avoir confirmé deux fois que oui oui, il veut ma voiture, me répond hier que ah ben non il en veut plus, il en reçoit 20 tout bientôt, c’est pas possible là. Après m’être mordue la langue presque jusqu’à la sectionner pour ne pas le traiter de chamelle déshydratée porteuse de syphilis, je suis partie à l’attaque : Baisse honteuse du prix de la bestiole, ruine terrible en annonces sur le net, etc… je fais des nœuds avec mes doigts en attendant.

Par contre, un peu de positif, le Chubchub fait des cartons avec une efficacité redoutable, ça lui rappelle Tetris, c’est de la balle. Moi, je m’attaque aux trucs administratifs, je coche de la case, décoche de la case, remplis des enveloppes et me pends au téléphone, bercée par les douces musiques d’attente…

Enfin, ô miracle, j’ai filé dans la rue à la vue des mecs qui nettoyaient les fenêtres de l’immeuble d’en face avec du matos de tueur, pour leur demander, si, par hasard, ils pourraient pas faire les nôtres. Et ils ont tout fait, super gentiment ! Enfin débarrassés de nos traces de pigeons morts (oui, parce que pendant notre séjour a Paris, un autre pigeon est venu s’éclater sa tête sur notre fenêtre, youpy !).

A part ça, rien : J’ai commencé Dune, classique de science fiction, bouquin qui a réussit l’exploit de totaliser plus de trois mots incompréhensibles par ligne pendant les 20 premières pages. Ca va mieux maintenant, mais il me reste 400 pages, pfiou !

mardi 7 septembre 2010

Rhaaaaaaa

Ma fréquence de postage de billets risque de diminuer un poil ces deux prochaines semaines, vu que je suis vachement occupée à mon nouveau hobby : passer des coups de fils dans le vent. Je comprends bien que plein de gens n’aient rien à foutre de ma pomme, perso, je serais pas moi, je m’en tamponnerais aussi, mais quand ils ont un site internet avec un numéro précédé de « appelez le : », ce serait assez cool qu’ils décrochent de temps en temps. Bon, j’ai ptet pas eu de bol et je suis pas tombée dans la bonne fenêtre, mais comme j’ai appelé avec la régularité d’un coucou suisse toutes les 15 minutes, à mon avis, on se fout de ma gueule. Quand on a un commerce qui rend des services à des clients, il est de bon gout de décrocher son p***** de téléphone, non ?

Voilà, j’aime perdre des journées à cause d’incompétents, je garde mon sang froid en évitant de courir partout dans l’appartement en hurlant des insanités en slave. Je le vis vachement bien.

Pardonnez ma grossièreté , mais il fait si bon jurer quand on est frustré!!

Comme j’ai les boules, je laisse Lily Allen prendre le soin de décrire le fond de ma pensée, F*** you very much, guys !

lundi 6 septembre 2010

Optimisme


Ola!

De retour après 4 jours à Paris, épuisants mais chouettes.

Une fois n’est pas coutume, j’ai un aveu à faire: j’ai bien aimé Paris. Ca me fait sacrément bizarre, faut bien le reconnaitre, j’en suis toute chamboulée, je me demande si je ne suis pas en train de muter en bisounours.

Exemple : Je monte dans le bus, et je demande au chauffeur un renseignement, la peur au ventre, prête à me faire aboyer dessus, puis caillasser la tronche à coups de poings américains. Et ben non, le mec a été tout gentil, serviable, poli, souriant, etc…

Et ça m’est arrivé PLUSIEURS fois !

On à mangé dans des restos où le personnel était gentil, et où personne n’a essayé de nous cracher dessus en nous amenant nos expressos, on a parlé avec des gens sympas, et même blagué avec eux. Et, oh miracle, on n’a pas croisés d’araignées pendant tout le séjour, les joies de la ville. En plus, il a fait beau pendant 4 jours d’affilée, sans pluie ! On était vachement émus, on n’avait pas connu ça depuis la Corse.

Tiens, d’ailleurs, en cadeau de retour, on a ça :

Ouuu, la classe, je sais faire des imprime-écrans sur mon iphone!

Bref, bon séjour. Bien épuisant, vu qu’on a cavalé sans interruption dans tout Paris (ou presque), les dossiers de location sous le bras, les plantes de pieds douloureuses et les genoux grinçants.

Bon, chercher un appart sans taf (malgré les garants et les diplômes) c’est un peu comme courir le 100 mètres avec une jambe dans le plâtre, certains agents immobiliers nous ont copieusement ri au nez en nous jetant de leur agence comme des pouilleux, mais on a quand même des pistes, et certains agents sont sympas. Si si.

Niveau entretiens, ça c’est bien passé aussi.

Bref, plus qu’à être patiente. La blague. Je suis aussi patiente que danseuse étoile, moi. Donc pas. Même pas peur, je bouffe de l’optimisme au ptit déj, je picole de l’optimisme, je respire l’optimisme, je transpire l’optimisme. Na.

mardi 31 août 2010

Bizzi bizzi time


Ola!

Pas de post hier, c’était férié par ici! Bon, c’est pas comme si tous les jours étaient féries pour moi maintenant, mais presque.

Mais on est allé visiter le château de Windsor, le Chubchub et moi, histoire de nous imprégner d’Angleterre comme de grosses éponges avant de partir. C’était choli.


Maintenant je profite à donf de mes vacances, réveil à 7h00, 30 coups de fils passés pour des apparts à Paris, deux passages à la Barclays pour transférer des sous sur les comptes français en cas de visites fructueuses synonymes de ruine en cautions et frais d’agences. Un hôtel trouvé pour pouvoir chopper l’Eurostar à pas d’heure du mat’ demain (5h30, aaaaaaargh), reste plus qu’à préparer mes deux entretiens en trois jours, préparer les sacs de voyage (tenue d’entretien, tenue de « J’ai trop la classe pour impressionner les agents immobiliers, non non, je ne suis pas qu’une pauvre chômeuse », tenue de « youhou, c’est la fête, on revoit les potes, buvons des canons avec allégresse », etc…).

Et puis tout ça avec une pause don du sang en début d’aprèm. J’aime l’idée que je vais passer l’après midi à me trainer dans l’appart en tournant de l’œil à chaque mouvement brusque comme une vieille limande malade. Ca rajoute du piment dans ma vie…

Bref, donc direction Paris demain, pour 4 jours de course à la recherche d’apparts et de boulot. Un peu comme une chasse au trésor géante. En environnement hostile. Au milieu des requins. Et puis sans trésor à la fin.

J’entends mes ptits pieds me crier « Nooooon, non, fais pas ça, ai pitié de nous, pitiiiiié ! Noooooon, mais vas y, fais pas ta pute quoi »…

Donc pas de post cette semaine, je reviens Lundi prochain, peut être avec un taf, un appart, et certainement avec plein de gentils mots d’amour envers Paris, mon futur nouveau chez moi, que j’aime déjà d’un amour pure et sans limites

vendredi 27 août 2010

Last day

Aujourd’hui, nous entamons notre 4ieme jour de pluie sans discontinuité... Tout baigne, mais je verse une petite larme symbolique pour les festivaliers qui ont dû monter leurs tentes dans la boue, se lèvent sous la pluie, mangent sous la pluie, et pataugent comme des malheureux… Mouahahaha (joie perverse de la nana qui a pas de billets pour le festival et se réjouit du malheur des autres).

Sinon, c’est mon dernier jour au taf, mon boss me donne carte blanche pour partir dès que mon remplaçant finit un ptit exercice que je lui ai donné… Je dirais bien youpy, mais l’animal est à peine capable de trouver le poste de travail sur son bureau, c’est pas gagné. Il tente depuis une heure de faire un programme « Hello world » sous Visual studio, et il s’apprête à enchaîner sur tous les autres programmes de la préface du C++ pour les nuls, alors de là à ce qu’il maitrise mes 60 fonctions (que je lui ai quand même gentiment expliquées, ligne par ligne, 300 fois, pendant des jours), je pense que j’ai le temps d’aller apprendre la chorégraphie de Thriller dans le parc, puis de construire la Tour Eiffel en allumettes, avant de me faire tatouer le plan des catacombes de Paris au henné sur le dos… Chuis vachement optimiste pour ma journée !

J’ai rien contre les gens qui débutent, qu’on soit bien clairs, mais pas le jour où ma liberté dépend de leur capacité d’apprentissage… Bon, en même temps, j’m’en fous, demain je suis au chômage en vacances !!

Allez, happy merry week end !

mercredi 25 août 2010

Trop de vampires....


Cette année, j’ai fait une bonne razzia sur les bouquins de vampires. Quand je dis livres, je ne parle pas de Twilight, que ce soit bien clair, j’ai des principes et les ados vampires qui étincellent au soleil n’en font pas parti ! Non, les vampires, j’aime depuis Anne Rice et ses Lestat, Armand, Marius, Pandora, etc…. Et Entretien avec un vampire date de … 1976 ! Alors oui, ses vampires sont glamour (c’est même elle qui a inventé le concept), mais putain, ils sont rock !


Bref, cette année, je me suis enfilée la Southern Vampire Serie, de Charlaine Harris (True Blood), qui est sacrement agréable à lire (et beaucoup moins torturé que Anne Rice), et les Anita Blake de Laurell K.Hamilton, trash et assez drôle (s’arrêter au tome 11, après c’est du porno).

Bref, niveau vampires, si on ajoute à tout ça ma complète addiction à Buffy, je suis une sorte de semi-spécialiste, tout en évitant les pièges à la con comme Twilight et The vampire diaries.

Suite à une bonne critique, je me suis donc lancée dans Love Bites de Lynsay Sand, et je m’en suis mordu les doigts jusqu’aux poignets ! Mais quelle daube…

C’est l’histoire d’un vampire, beau, intelligent et gentil, qui transforme une nana, belle, intelligente et gentille pour lui sauver la vie, parce qu’elle lui a sauvé la vie. Ouaaaaah !

Le premier tiers du livre est une succession de scènes ou l’héroïne se réveille dans une grosse maison, se demande ce qu’il se passe, croit rêver, se dit « Ouuuu, le monsieur, il est beau, mais qui est il ? », se fait expliquer qu’elle a des grandes dents pointues maintenant, se persuade qu’elle rêve, et se rendort. Tout ça pendant des pages et des pages. Et elle pleurniche, et elle couine…

Déjà, y’a pas de quoi pleurnicher, les vampires sont gentils, ils ne mordent pas les humains, ils se nourrissent grâce aux banques de sang, les ptits filoutes. Accessoirement, ils ont une âme, peuvent sortir en journée (non, ils ne scintillent pas, dieu merci, mais c’est très limite), sont immortels car ils viennent de l’Atlantide (si si, sans blague) où des nanotechnologies très développées ont été inventées pour prendre soin de leurs ptits organes vitaux. Donc ils ne sont même pas morts ! Youpy !

Petit bonus, ils peuvent avoir des enfants, et puis ils ont des orgasmes 20 fois plus puissants que les humains. Ben tiens !

Le scenario est tellement vide que ça donne le vertige.

Notre héroïne (belle intelligente indépendante), transformée par notre héros (beau brillant chevaleresque) qui lui sauve la vie, passe le tiers suivant du roman à se taper son vampirounet chéri, sur le lit, dans le jardin, dans un lac, sur le sable, etc…. Et c’est tout, il ne se passe RIEN.

Pour illustrer la débilité profonde du truc et le niveau de niaiserie des personnages, faut voir qu’après avoir baisé amoureusement, tendrement, sauvagement, délicatement, orgasmiquement avec son vampirounet en sucre, le tout non-stop pendant des jours et des nuits, la super héroïne vachement vive d’esprit trouve quand même moyen de se demander « mais tiens, se pourrait il qu’il me trouve désirable ? » … Faut voir le niveau du truc !

Bref, j’ai été navrée un peu plus à chaque nouvelle ligne de ce navet, je déconseille fortement Lynsay Sand (ou en tout cas, love bites)…

Ce qui est cool, c’est que ça vient de me sevrer des livres de vampires bien comme il faut. Youpy !

mardi 24 août 2010

ronfle ronfle

En ce moment, mon habilité à dormir est inversement proportionnel à la quantité de trucs relous qui se baladent dans ma tête… Autant dire que je dors peu et mal. L’intérêt, c’est qu’après avoir baissé les bras ce matin et m’être extirpée du pieu à 5h30 en soupirant comme un ventilateur enrhumé, je suis arrivée au taf à 6h45, je peux donc partir en plein après midi comme une grosse sale. Les collègues en bavent de jalousie et j’aime ce genre de satisfaction mesquine, ça va très bien avec mon humeur de pétasse aigrie par le manque de sommeil.

L’immense avantage d’aller au taf à pas d’heure du matin, c’est que les routes sont toutes vides, et que, pour une fois, je me fais pas emmerder par les hordes de cons qui veulent ma mort. Oui, parce qu’en ce moment, j’ai la désagréable impression que les anglais veulent m’aplatir avec leurs 4x4, me faire sortir de la route ou me casser les dents et tous les os du corps en choc frontal lors de dépassements douteux. La prochaine fois, au lieu de m’acheter une jolie petite voiture grise, je me trouverai un énorme monstre rouge fluo, histoire qu’on me voit un peu sur la route.

Je suis arrivée tellement tôt que la grille du parking de mon taf était fermée. J’ai donc appelé la sécurité, le mec a quand même trouvé le moyen de me demander pourquoi j’avais besoin de rentrer à cette heure là. Pour arroser les fleurs ? A ton avis, connard ! Bref, j’ai ensuite attendu qu’il ramène sa fraise en continuant mon livre, un bouquin de vampire d’une nullité affligeante, que je me force à finir en serrant les dents depuis des jours et des jours déjà, et qui me parait sans fin…

J’en reparlerai demain, je retourne zoner inutilement en luttant contre le sommeil au lieu de faire chier à raconter ma vie vide et ensommeillée…

Pour compenser, une chouette vidéo, le nouveau single de I Blame Coco:

lundi 23 août 2010

I.D., please

En Angleterre, on ne rigole pas avec la majorité. D’ailleurs, en Suisse non plus. Je me demande s’il n’y a qu’en France qu’on peut aller se boire des binouze à 17 ans dans un bar tranquillou. Bon, ça a peut être changé maintenant, mais de mon temps (paye ton ancêtre), j’ai jamais eu à sortir ma carte d’identité (sauf une fois, en boite, mais avec une argumentation simple, ça passe : Ben j’ai oublié ma carte, mais je vous assure, j’ai complètement trop 18 ans.

Imaginez ma stupéfaction quand, à mon arrivée à Lausanne, à 23 ans, le videur d’un bar me demande ma carte. Je me suis esclaffée de rire en continuant à avancer, puis je me suis fait jeter par le videur, qui se marrait pas du tout, lui, et me regardait d’un air navré. Bref, je suis allée boire un verre ailleurs, drapée dans les restes de ma dignité, en lambeau. En Suisse toujours, la première fois que j’ai tenté d’acheter une bouteille de vin blanc au supermarché, je me suis aussi fait refouler. Comme ça commençait faire un peu chier, j’ai quand même protesté que, ‘tain, j’avais bientôt 24 ans, j’étais ingénieur, j’avais quand même pas une tête d’une nana de 17 ans, mierda. C’est là que le mec derrière moi m’a expliqué que non non, j’avais pas une tête de nana de 17 ans, le vin, c’est à partir de 16 ans, donc j’avais une tête de nana de 15 ans (ou moins)… Là, j’ai abandonné et je me suis greffée mon passeport sous l’aisselle.

Voilà, donc pas de panique, c’est le même topo chez les anglish. Bon, la dernière fois que je me suis payée des clopes à la station service avec le plein, le mec m’a demandé ma carte (aïe-di, plize), je me suis quand même étouffée avec mon chewing gum avant de lui montrer ma bagnole Sérieux ? Je suis venue en VOITURE. Le mec a quand même hésité 3 bonnes secondes avant de me lâcher mes clopes, ce plot !

Mais bon, depuis que j’ai accepté de me trimballer avec mes papiers à toute heure du jour et de la nuit, ça va. Je suppose que le jour où on ne me demandera plus ma carte, je pourrai commencer à pleurer sur ma jeunesse perdue…


Un ptit coup de nimp pour la route:

vendredi 20 août 2010

un peu de tout


Ca fait longtemps, donc un peu de vrac :

  • Lady Java, mouahaha:


Bon week end!

jeudi 19 août 2010

Step 2: Find a home

Je suis dans des conditions optimales pour bosser, le hmmmeur fou m’envoie des relents de transpiration, et me fait des trous dans la rétine avec son ptit ensemble de cycliste jaune fluo zébré tout moulant.

Mais bon, plus qu’une semaine avant la fin de mon contrat, je compte les jours fébrilement, j’ai hâte de passer mes journées à tricoter avachie sur le canap en matant des Buffys à chercher du taf, un appart sur Paris et faire des cartons. Je voue depuis peu un culte à St Benoit Joseph Labre, le saint patron des sans domiciles fixes, pour qu’il nous aide à trouver un appart sur Paris, alors qu’il nous manque la moitié des papiers nécessaires pour avoir un bon dossier, et que le reste des papiers est en anglais. Bizarrement, j’ai la curieuse impression que ce genre de ptits détails ne va pas nous aider à être dans les ptits papiers des agents immobiliers parisiens, pourtant réputés pour leur gentillesse, charité et grandeur d’âme.

En outre, comme on part d’ici après un an de location alors qu’on avait signé un contrat d’un an et demi, il est tout à fait possible qu’on se fasse saigner à blanc en étant obligés de payer des loyers dans le vent le temps que l’agence trouve un nouveau locataire. Comme notre agent immobilier est un abruti, il a passé un mois à nous dire «ou la, vous inquiétez pas, bande de stressés de la vie, on va trouver un repreneur comme de rien du tout, ze fingueur ine ze noze, pas de panique » avant de mettre l’appart sur le marché. Donc, grâce à ce sale blaireau, on n’a toujours pas de repreneur. Je suis sérieusement en train d’envisager la possibilité de demander un conseil à un avocat, histoire de tenter de lui coller cet échec sur le dos et de se dépêtrer de ce merdier. Parce que c’est pas que j’ai pas l’intention de jeter mes sous dans la Tamise par poignées, mais presque.

Au moins, si on ne trouve rien sur Paris + pas de locataire à Mignon-Village-sur-Tamise, on n’aura qu’un loyer à payer. Mouahahah. Oui, il faut savoir se contenter de peu de choses…

mercredi 18 août 2010

Le mec de la tombe d’à coté, Katarina Mazetti


J’en avais beaucoup entendu parlé, alors hop, c’est fait ! Ce roman se lit très vite, parce qu’il est très chouette (*).


C’est l’histoire de Désirée, bibliothécaire BCBG qui se rend régulièrement sur la tombe de son mari, et y rencontre Benny, paysan rustre dont les parents sont enterrés à coté. Evidement, c’est une histoire d’amour, mais racontée alternativement par Désirée et Benny, ce qui donne deux points de vue très différents et amusants sur les événements. C’est excellent car le regard qu’ils ont l’un sur l’autre et sur leur relation est réaliste, drôle, plein d’autodérision et de second degré.

Ce livre est très drôle, original, les dialogues sont terriblement savoureux et l’histoire est fine et pleine de tendresse.

Bref, je recommande moult moult (si si, je recommande comme ça), ça se lit vite et ça m’a collé un sourire immense sur les lèvres.


(*) Tain, les critiques, c’est vraiment mon truc, je devrais envisager une candidature spontanée à le masque et la plume, ils seraient fous de joie de m’avoir comme critique littéraire.

mardi 17 août 2010

le bye bye

Dire au revoir, quand on part, c’est jamais facile, mais y’a une catégorie de gens auquel c’est vraiment super dur de faire ses adieux : les connaissances.

Les potes proches, ça va, on part du principe qu’on va se revoir, et puis Facebook nous donnera l’illusion de garder le contact, et nous permettra de nous faire des coucous de temps en temps et de résumer des pans entiers de nos vies en 3 lignes. Une fois tous les deux ans, on arrivera à se libérer quelque jour, et on passera un super séjour à faire la fête chez les poteaux. Bref, c’est un peu triste, mais ça a du bon.

Le plus dur, c’est les gens qu’on ne reverra pas, comme les collègues. On sait pertinemment qu’on n’a aucune chance de se recroiser un jour dans la rue ou que je passe faire un coucou de temps en temps (l’effet je déménage de l’autre coté de la manche). Franchement, c’est chaud. Hier, j’ai dit au revoir à la comptable, une nana très gentille, la cinquantaine, avec qui j’ai toujours bien aimé papoter pendant les heures de taf. Je lui ai promis de lui donner des news (je sens que ça va se faire une fois par an pendant un an), et puis bon, quoi, après ? Bonne vie à toi ?

Je trouve ça absolument atroce, et si je pouvais partir comme une voleuse sans me retourner, je le ferais joyeusement !

Bon, au moins, je vais avoir des cadeaux, gnarf gnarf. J’ai subtilement glissé à mes collègues qu’un ipad serait un très joli cadeau de départ, très adapté à ma nature raffinée et moderne, mais son ricanement cruel n’est pas de très bonne augure. Et vu que le cadeau de départ en retraite d’un de nos ingénieur (qui a fait des miracles pour la boite depuis sa création) a été deux pauvres bouquins de randonnée et de pèche, je ne suis pas très optimiste, pour le coup…

Le ptit génie (mon ancien stagiaire), lui, m’a envoyé un mail tellement gentil que ça m’a limite émue :

I hope life treats you very well...

lundi 16 août 2010

Extras, Ricky Gervais


Week end d’ermitage à la maison, ou presque. Dur dur de sortir batifoler quand il pleut des chiens et des chats. On est quand même allés de faire désanusser au quizz du Dimanche, pourquoi se priver de notre branloute hebdomadaire ? Et puis on a trouvé la technique, on fuit avant les résultats, comme ca on évite l’humiliation publique, c’est vachement filoute.

Donc sinon, terrée sur le canapé, pas mal de tricot, je me suis lancée dans de chouettes mitaines, celles de Eskimimi, ici, et, après avoir galéré comme une manchote sur le tricot à deux couleurs, ça avance enfin. Par contre, j’ai le désagréable pressentiment qu’elles vont être trop petites pour moi… M’enfin, je ne vais pas m’auto flageller tout de suite, on j’aviserai plus tard quand il sera trop tard pour arranger le coup, ce sera plus simple.


Vu la météo, le passe temps idéal a été de se lancer dans Extras, série de Ricky Gervais (mon héros, mon idole, mon gourou, Rickyyyyyyyyy). Donc Extras, c’est l’histoire de deux extras, ces anonymes qui font de la figuration dans des films. Andy Millman (Rickyyyyyyyyy) est un extra pathétique qui tente désespérément de quémander une ligne de dialogue à chaque film, en vain. Maggie, qui, elle, cherche l’amour, est d’une stupidité rarement égalée. Je recommande l’article de Pierre Sérisier ici.

Je préviens, parfois, c’est tellement atroce que c’en est insoutenable ! Voir Andy et Maggie se fourrer dans des situations ridicules en creusant leur propre tombe est à la limite du supportable. C’est merveilleux, c’est anglais, tout y passe, le racisme, les handicapés, la religion, etc… J’adore ce jusqu’au boutissme qui te crispe d’horreur et d’anticipation à chaque nouveau dialogue…

Chaque épisode se passe sur un nouveau tournage, et une célébrité vient y jouer son propre rôle, comme Ben Stiller, réalisateur sadique et odieux, ou Robert de Niro, Daniel Radcliffe, etc....

Pour un petit aperçu, Kate Winslet et sa leçon pour obtenir un oscar, priceless !