mardi 17 août 2010

le bye bye

Dire au revoir, quand on part, c’est jamais facile, mais y’a une catégorie de gens auquel c’est vraiment super dur de faire ses adieux : les connaissances.

Les potes proches, ça va, on part du principe qu’on va se revoir, et puis Facebook nous donnera l’illusion de garder le contact, et nous permettra de nous faire des coucous de temps en temps et de résumer des pans entiers de nos vies en 3 lignes. Une fois tous les deux ans, on arrivera à se libérer quelque jour, et on passera un super séjour à faire la fête chez les poteaux. Bref, c’est un peu triste, mais ça a du bon.

Le plus dur, c’est les gens qu’on ne reverra pas, comme les collègues. On sait pertinemment qu’on n’a aucune chance de se recroiser un jour dans la rue ou que je passe faire un coucou de temps en temps (l’effet je déménage de l’autre coté de la manche). Franchement, c’est chaud. Hier, j’ai dit au revoir à la comptable, une nana très gentille, la cinquantaine, avec qui j’ai toujours bien aimé papoter pendant les heures de taf. Je lui ai promis de lui donner des news (je sens que ça va se faire une fois par an pendant un an), et puis bon, quoi, après ? Bonne vie à toi ?

Je trouve ça absolument atroce, et si je pouvais partir comme une voleuse sans me retourner, je le ferais joyeusement !

Bon, au moins, je vais avoir des cadeaux, gnarf gnarf. J’ai subtilement glissé à mes collègues qu’un ipad serait un très joli cadeau de départ, très adapté à ma nature raffinée et moderne, mais son ricanement cruel n’est pas de très bonne augure. Et vu que le cadeau de départ en retraite d’un de nos ingénieur (qui a fait des miracles pour la boite depuis sa création) a été deux pauvres bouquins de randonnée et de pèche, je ne suis pas très optimiste, pour le coup…

Le ptit génie (mon ancien stagiaire), lui, m’a envoyé un mail tellement gentil que ça m’a limite émue :

I hope life treats you very well...

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