samedi 6 novembre 2010

Bye bye

Ca y est, ma décision est prise, ce blog est terminé, ce qui ne doit pas franchement être une surprise, vue la fréquence des posts ces derniers temps…

Ca faisait un moment que l’idée me trottait dans la tête, vu que « Bons baisers de Reading » n’a plus vraiment lieu d’être, maintenant que je suis une sale parisienne.

Mais surtout, chez les Britishs j’avais du temps à revendre, un travail complètement inintéressant, une vie sociale proche du néant, ce qui m’a permis de prendre plein de temps pour moi, réapprendre à tricoter, passer moult temps avec mon homme, et ouvrir ce blog, etc… Donc c’était cool.

Ca a un poil changé maintenant. Mais c’est cool aussi.

Mon nouveau boulot a l’air passionnant et surtout très prenant, avec de grosses horaires de bourrins, donc je pense que je passerai le reste famélique de mon temps à vivre ma vie, plutôt qu’à raconter ma non-vie. Ca me rend un peu tristounette, parce que j’aime bien blablater par ici, mais c’est pour la bonne cause.

Maintenant, je ne sais pas comment je vais réussir à caler ma vie de couple, mes amis, ma famille, mon yoga, mon tricot, mes lectures, mes séries tout en profitant de Paris… Mais je compte bien essayer !

J’ai vraiment aimé écrire ce blog, d’abord tout timidement puis en m’amusant beaucoup, donc merci à vous, gentils lecteurs, j’espère que ça vous a plu !

Bye bye !

vendredi 29 octobre 2010

Me revoilà!

Non non, je ne suis pas morte!

Mais il se trouve que j’ai pas encore internet...

Par contre, plein de choses nouvelles :

  • Je suis une parisiennes, ça y est ! On a emménagé dans un chouette appart dans le 14ième, les cartons sont enfin déballés, c’est la fête !
  • Je suis branchée : Le Chubchub et moi avons investi dans une machine à smoothies (i.e. un blender), une cuiseuse vapeur, et on s’est inscrit dans une AMAP, donc on va manger du légume, miam ! Tain’, j’ai même cuisiné ma première compote de pomme, j’en ai les larmes aux yeux d’émotion…
  • Je suis sportive : je fais plein de yoga en ce moment, donc je couine à chaque mouvement brusque, foudroyée par des courbatures particulièrement viles. Je souffre.
  • Je ne suis plus chômeuse ! Après des semaines de loose bien monstrueuse et pesante, j’ai décroché un poste de la mort qui tue. Je commence Mardi. J’ai peur. Mais comme je commençais à envisager une carrière dans les claquettes russes de rue pour subsister, chuis vachement soulagée.

Comme on n’a pas encore le net, je me terre au PMU du coin pour chopper le WiFi… Et me faire dévisager par les 3 mecs au comptoir, qui s’enfilent des pintes de bière/whiskey à 10h du mat’. J’ai l’impression d’avoir des oreilles de lapins sur la tête vu la fixette qu’ils se tapent, mais je le vis bien. Bande de troglodytes !

Bon, internet bientôt, donc des news en préparation !

jeudi 7 octobre 2010

Squick



Avant hier, j’ai investi dans le graal : « Paris pas cher 2011 », depuis, j’ai le nez fourré dedans, c’est la frénésie.

Pour le radin qui sommeille en nous


Et, alors que je furetais du coté des bons plans gratuits, je suis tombée sur les écoles de coiffure en recherche de modèles, et j’ai décidé de me lancer.

Il faut savoir que les coiffeurs et moi, c’est toute une histoire. Une histoire de haine sanglante, de souffrance et de pleurs. Petite, mes parents me faisaient porter un horrible carré avec une ignoble frange droite, traumatisme dont je ne me suis jamais vraiment remis. J’ai compensé, depuis, en allant un minimum chez le coiffeur et en me trimballant fièrement mes longs cheveux fourchus.

Comme on m’a récemment fait remarquer que ma coupe était une honte absolue, et qu’il est absolument incroyable que je puisse promener ma tête dans la rue sans me prendre des jets de pierre et me faire pisser dessus par des chiens errants, j’ai décidé de faire ma visite annuelle chez le coiffeur.

Donc je file dans l’école de coiffure, la peur au ventre. Première étape humiliante, les élèves ne se battent pas pour m’avoir comme modèle. Forcement, j’ai pas les cheveux les plus marrants du monde, ils sont raides comme des aiguilles à tricoter. Après une demi heure d’attente dans un coin, un étudiant fini par me choisir, c’est Miguel. Miguel a l’air bien gentil, mais je sais pas trop, parce que Miguel est mexicain, et qu’il ne parle pas trop français. Je suis prête à demander de garder mes jolis cheveux longs, mais je viens d’entendre le prof putiser pendant 10 minutes sur les nanas avec leurs cheveux longs qui sont des vraies lopettes et qui osent rien, cette bande de minables. Et puis c’est pas cool parce que les élèves payent leur stage cher. Donc déjà, quand vient mon tour, je suis vexée comme un pou (lopette toi même) et un peu emmerdée pour Miguel, quand même, le pauvre qui vient de loin pour couper du cheveux parisien. Alors, dans un élan de folie pure, malgré ma phobie des coiffeurs, je laisse carte blanche à Miguel.

Squik squik

Bon, je lui fous quand même la pression au maximum en lui disant que j’ai très très peur, mais que je lui fais confiance, avec un sourire timide. Je suis vachement pas rassurée par sa réponse baragouinée en franco-mexicain auquel je pane pas un mot.

Je serre donc les dents, les fesses, et tente de me coller un ptit sourire pas trop flippant sur les lèvres.

La suite a été une longue descente aux enfers. Le prof explique des choses à Miguel. J’écoute attentivement. Miguel aussi hoche la tête avec conviction, alors que son traducteur dragouille une coiffeuse plus loin. Rassurée sur le niveau de Miguel en français, je me détends, jusqu’à ce que je voie dans la glace qu’il ne fait pas du tout ce que le prof a dit, la mèche n’est pas dans le bon axe vis à vis de la mèche témoin ! Finalement, j’ai ravalé mon hurlement et Miguel a fini par piger le truc au troisième passage de son instructeur. Surtout, j’ai pris la décision salvatrice de bouquiner, ce qui m’a bien relaxé. Ca a été un poil plus dur quand Miguel m’a peigné les oreilles à répétition, puis brûlé le crane au sèche cheveux, mais ça s’est bien fini.

Je crois que j’ai un poil vexé Miguel quand j’ai eu les larmes aux yeux de désespoir à la fin de la coupe, mais quand le prof a ébouriffé tout ça, c’était vachement joli. Pas de bol, Miguel s’était déjà barré dépité… Oups.

Finalement, mon carré plongeant déchire, c’est vachement léger, et je suis contente de m’être lancée !

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Ps : Je me repends, il se trouve que l’info balancée la dernière fois, à propos de « ça arrive tous les 823 ans » est fausse. Non seulement cette révélation me brise le cœur, vu que j’avais une foi aveugle dans ce site, mais en plus je vous ai menti comme une vieille fouine. Bouhouhou.

mardi 5 octobre 2010

Not here yet


Bonjour bonjour!

J’ai pas posté depuis perpette, j’en suis un peu désolée, mais ça risque de durer encore un ptit peu (on peut dire 2-3 semaines)… Comme je suis toujours une SDF, j’avoue que j’ai du mal à me poser, me relaxer et écrire tranquillou. Ces deux dernières semaines ont principalement consisté pour moi à être témouine d’un joli mariage, faire beaucoup de yoga, vérifier mes mails toutes les 7 minutes comme une frénétique timbrée et tenter de conquérir le monde avec une armée de castors lapons.

Niveau appartement, normalement, ça devrait se régler très bientôt, je suis jouasse come pas deux (et vachement impatiente de me taper un déménagement au millionième étage sans ascenseur) et niveau boulot, je suis en attente de ptites choses (d’où mon nouveau TOC avec mes emails)…

Sinon, j’ai fini Dune, qui déchire des nounours et qui m’a fait voyager très loin, sur mes strapontins de métro !

Voilà, c’est un peu la pénurie par ici, mais j’essayerai de moins faire la morte d’ici mon retour définitif ! Je vous laisse sur cette nouvelle absolument incroyable et fascinante, trouvée sur learnSomethingEveryday (pour briller en société avec des anecdotes décapantes) :


mercredi 22 septembre 2010

We no speak americano

Ola, enfin le temps de me poser un ptit peu, avec le oueb pour passer faire un coucou…

Semaine bien chargée, qui a commencé par un déménagement de folie, à deux. Et à deux, c’est long de charger un camion, très long. On a souffert comme des fous, monté et descendu les escaliers comme des yoyos, chargés comme des baudets et on a frotté la moquette à s’en déboiter les épaules… Ensuite, rien de telle qu’une ptite nuit en Ferry pour se requinquer, bercés par le doux murmure des anglais qui se pintent la gueule toute la nuit en beuglant comme des vaches. On est donc arrivés à Paris (après un passage en Bretagne) frais comme des rats morts mais vachement jouasses.

Comme on a des potes super cools (dont un qui s’est cassé une semaine à New York, surtout), on a eu un studio à nous pendant nos 4 jours là bas. J’ai un peu commencé à étrangler d’appréhension en trainant mon sac sur les 6 étages de marches pourries et de peinture en lambeau, mais le studio est d’enfer. Evidement, t’es mis dans le bain parisien, et presto : Devant le palier du 6ème étage, il y a une grille en métal qui coulisse, fermée par un cadenas à vélo. Comme il faut 5 bonnes minutes de combat à mort avec le cadenas, lutte aussi bruyante qu’un marteau piqueur enroué, c’est relou et très dangereux (t’as pas trop trop intérêt à lâcher ta clope mal éteinte dans la poubelle et devoir fuir presto). Mais pourquoi donc ce système de barricade extrême ? Parce qu’un clochard filoute à découvert le digicode d’en bas, et monte squatter sur le palier au 6ieme, palier tellement petit que, du coup, on peut plus vraiment sortir… Mmmh.

Mais sinon, une fois habitués au va-et-vient des prostituées d’en bas, au vis à vis de malade et aux travaux d’en face, c’était sympa !

Bon, je suis toujours en vadrouille pour un mariage et un peu de repos, donc je sais pas trop quand je reposterai, mais bientôt, des nouvelles de comment j’ai pleuré ma race au yoga à Paris, de Dune que j’avance bravement, de comment s’en sortir dignement quand on se fait inviter à diner avec déjà 3 grammes dans le sang de l’apéro, et probablement plein d’autres choses éminemment passionnantes!

mercredi 15 septembre 2010

Take the weight off your feet

Aujourd’hui, je voulais parler séries, mais je manque vraiment de temps. Alors je vais juste dire que :

  • Je me suis remise dans Six Feet Under pour tricoter, c’est chouette.
  • Le Chubchub et moi avons commencé The Wire, après en avoir entendu beaucoup de bien. Bilan : en effet, c’est génial : Une série de flics, de drogue, de jeunes voyous, une équipe de flics déchus qui travaille sur une affaire dont personne ne veut entendre parler, pour se construire doucement… Ca rappelle un peu The Shield, pour le réalisme et la façon de filmer… Génial !
  • On s’est offerts The Office, version anglaise, pour encore une petite dose de Ricky Gervais, bilan bientôt.
  • Fin de True Blood, saison 3, qui ne nous a pas franchement convaincus… Un peu déçus.
  • C’est la rentrée ! Il est temps de retrouver Sons of Anarchy, How I met you mother, The Big Bang Theory, Dexter, etc… et de découvrir Broadwalk Empire :

Je déménage demain, et je ne sais pas trop quand j’aurai le temps de venir faire un coucou par ici… probablement en début de semaine prochaine, alors bon week end !

mardi 14 septembre 2010

Un peu de rien


Comme prévu, aujourd’hui, des news, fraiches et légères, pleines de papillons.

Je m’apprête donc à entamer une année franchement folle, pleine de nouveautés (taf, appart, ville, pays), de vie sociale (à Paris on a des potes, alléluia), de week-ends sans galère (f*** you, Easyjet), et de béton merveilleux destructeur d’araignées !

Après avoir beaucoup réfléchi, et fait faire 34 loopings à mon pauvre cerveau, j’ai décidé de me lancer dans quelque chose d’un peu fou, qui me fait très envie et pas mal peur : Je commence cette année une formation pour enseigner le yoga.

Je commencerai tout ça le premier week end d’Octobre, je suis assez impatiente, et relativement flippée… Bref, je reviendrai là dessus plus tard !

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Sinon, tricoti tricota, j’ai bossé pas mal sur un joli projet, récemment, et je l’ai enfin fini, alors voici les moufles terribles :

Le patron et la laine sont de Eskimimi, une chouette bloggeuse bourrée de talent.

Pas mal de découvertes avec ces moufles :

  • Les aiguilles et la laine étaient minuscules, et j’ai cru que je passerais ma vie à les finir, mais en fait, c’était assez rapide.
  • Premier essai de tricot deux couleurs, c’est a dire qu’il faut tricoter la couleur principale de la main droite, comme d’habitude (enfin, chez moi), et l’autre de la main gauche ! Finalement, j’ai trouvé ça assez marrant, et pas si difficile, une fois le coup de main pris.

Voili voilou, j’aime beaucoup les ptites moufles, mais elles sont un peu serrées pour moi, alors je crois que ça fera un chouette cadeau (bouhouhouhouhouhou).

A part ça, comme je suis un boulet puissance Mach 3 (ok, c’est une vitesse je me museautte), j’ai empaqueté presque toutes mes affaires de tricot, dont le petit sac plein de mini bonnets pour les ptits frères des pauvres qu’il faut envoyer avant le premier octobre… Et y’a pas moyen de retrouver tout ça dans la pile de boites absolument gigantesque qui s’entassent dans le salon ! J’espère qu’ils les accepteront l’année prochaine.

Snif.